Second Quatuor de Los Angeles Tome 1 Perfidia
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l’avis des lecteurs
J’ai attendu les vacances pour attaquer le pavé de James Ellroy. Il fallait bien ça pour lire Perfidia.
6 décembre 1941, Los Angeles. La tension avec le Japon est à son comble, les nombreux immigrants japonais de la ville dans le collimateur des forces de justice et de police. Les quatre membres de la famille Watanabe sont découverts, éventrés, dans ce qui ressemble à un suicide très japonais. Le lendemain, c’est l’attaque de Pearl Harbour. L’hystérie nationaliste fait passer ce meurtre au dernier rang des préoccupations du LAPD.
Mais pas pour tout le monde. Hideo Ashida, qui est en train de jeter les base de la police scientifique de la ville, Duddley Smith qui sent qu’il y a quelque chose de louche et de lucratif derrière, William Parker fanatique religieux et alcoolique qui veut devenir chef de la police de la ville … Et bien d’autres, gauchistes, racistes, fascistes, traitres, activistes, opportunistes, fanatiques, loyaux, corrompus … Dans le chaos de la guerre naissante toutes les dérives et toutes les horreurs deviennent possibles.
On ne peut pas régler le sort de ce pavé de plus de 800 pages en quelques lignes. D’autant plus que mon impression est mitigée. Et étrange.
Par rapport à certains autres romans du grand James, j’ai trouvé un manque de quelque chose, quelque chose de très compliqué à définir. On ne peut pas lui reprocher le manque de souffle ou de puissance, et pourtant c’est un peu ce qu’on ressent. Cette lecture fut étrange. Je m’essoufflais au bout de quelques chapitres, refermais le bouquin, mais ensuite il me tardait toujours de m’y replonger.
Accroché par l’intrigue, par la multitude de personnages, par l’ampleur du tableau, dès que je le fermais j’avais envie de m’y remettre pour poursuivre la saga. Mais une fois dedans, j’étais un peu asphyxié, submergé par les quantités d’information, et il me manquait un élan qui permette de continuer à chevaucher la vague. J’étais noyé dans l’écume et obligé d’arrêter un moment. Etrange, comme si Ellroy avait toujours son immense capacité à tresser les multitudes de destin dans la trame de la grande histoire, mais manquait un peu de romanesque.
Tout cela c’est pendant la lecture. Ensuite, quand on ferme définitivement la livre, on reste quand même impressionné par l’ambition du projet, la complétude et la complexité du tableau dans lequel l’auteur ne se perd jamais, malgré la multitude des personnages, des points de vue et des thématiques traitées. Impressionné aussi par la quantité de choses que j’ai apprises, sur les réseaux fascisant aux US, sur la vie à cette époque, sur les internements de citoyens américains d’origine japonaise … Et impressionné également par la façon dont Ellroy reprend une quantité de personnages déjà croisés dans ses livres précédents, à se demander s’il a des fiches ou si ces personnages vivent en permanence en lui.
Pour résumer, une lecture difficile, exigeante, pas aimable (on s’en doutait bien !) mais assez impressionnante, même si je n’ai pas eu la sensation de retrouver pleinement le grand James.
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