Le songe d'Adam
  • Date de parution 18/09/2011
  • Nombre de pages 400
  • Poids de l’article 409 gr
  • ISBN-13 9782918541035
  • Editeur HOMME SANS NOM
  • Format 210 x 140 mm
  • Edition Grand format
Policier fantastique et supranaturel

Le songe d'Adam

3.71 / 5 (47 notes des lecteurs Babelio)

Indisponible éditeur

  • Date de parution 18/09/2011
  • Nombre de pages 400
  • Poids de l’article 409 gr
  • ISBN-13 9782918541035
  • Editeur HOMME SANS NOM
  • Format 210 x 140 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Quatrième de cour’ :

Allemagne, Forêt-Noire, de nos jours.

C’est dans ce cadre magnifique que s’installent Hugo, chercheur dans le domaine des lettres, et sa fille Morgane, inventive adolescente. Mais la Forêt-Noire est également le cadre de légendes ancestrales, dont certaines seraient peut-être bien plus que de simples légendes…

Et lorsque Morgane commence à percevoir des choses qui ne devraient pas exister et que les fantômes du passé du père et de la fille semblent devenir plus que des souvenirs, l’horreur surgit, et les disparitions au cœur des bois trouvent une explication que l’esprit humain ne peut concevoir…

Mon avis :

Ce livre est sorti rapidement ma PAL pour une fois, acheté au Salon fantastique de février dernier, sa référence à Simetierre de Stephen King m’avait beaucoup intrigué. Une fois le livre refermé, je suis un brin mitigée (pour la 2ème lecture consécutive ça m’ennuie un peu…). Je m’explique :

Le manque de rythme est le point majeur en tout cas sur les 250 premières pages ce qui fait beaucoup quand même avant que l’action commence. 3 scènes majeures, la première à près de 100 pages qui fait planer l’inquiétude, les 2 suivantes à environ 190-200 pages et 300 pages plus gores l’une que l’autre, faut avoir le coeur bien accroché à partir de là…mais la pression retombe comme un soufflé après chacune des 2 premières scènes glauques.

Le pourquoi du soufflé : le père, Hugo, est un chercheur, il fait une thèse sur Dionysos et son parallèle avec Jésus et Dieu puis d’autres éléments viennent se surajouter aux premiers complexifiant petit à petit l’intrigue entre mythes, religions et philosophie, ces passages de recherche sont longs, en but avec des protagonistes qui soit cherchent à lui faire abandonner ses recherches soit lui donnent de la matière en racontant telle ou telle anecdote, tel document ou tel mythe dont Hugo ne savait rien. Ce sont ces passages très longs entre les courtes scènes d’action qui me font parler de « soufflé », ils coupent totalement l’élan du récit (bien que nécessaire, c’est le fond de l’histoire).

Sa fille, Morgane, a des jeux pour ses 15 ans qui me laissent perplexe, ils ne sont absolument pas en adéquation avec son âge pour jouer dans le sable de la carrière je trouve, a contrario, à d’autres moments elle a une force créatrice incroyable pour le dessin ou la poésie donc une plus grande maturité, peut-être la dualité entre l’enfance qui se termine et l’âge adulte proche… Hugo est hanté par sa défunte femme et à un moment elle lui reproche de ne pas avoir dit à Morgane toutes ses origines et à la fin du livre on n’est pas vraiment plus avancé sur ce point qui aurait pu être plus exploité.

Le final qui rattrape le tout : A partir de la 3ème scène beurk beurk ^^l’intrigue s’accélère et se démêle enfin pour notre plaisir, l’ambiance autour des protagonistes et de la Forêt Noire devient de plus en plus inquiétante comme je l’aurais souhaité depuis le début (ou bien je ne suis pas assez impressionnable ?? ^^) , entre les recherches d’Hugo qui aboutissent mais de façon inattendue lui laissant présager le pire, le drame concernant Morgane, les points de vue s’enchainent et se télescopent pour prendre un rythme effréné.

Les mélanges de mythologie grecque, nordique et chrétienne avec leurs ressemblances sont très intéressantes tout de même.

llemagne, Forêt-Noire, de nos jours.

C’est dans ce cadre magnifique que s’installent Hugo, chercheur dans le domaine des lettres, et sa fille Morgane, inventive adolescente. Mais la Forêt-Noire est également le cadre de légendes ancestrales, dont certaines seraient peut-être bien plus que de simples légendes…

Et lorsque Morgane commence à percevoir des choses qui ne devraient pas exister et que les fantômes du passé du père et de la fille semblent devenir plus que des souvenirs, l’horreur surgit, et les disparitions au cœur des bois trouvent une explication que l’esprit humain ne peut concevoir…

 

J’avais repéré ce roman depuis longtemps notamment sur le blog de Bazar de la littérature. En fouinant chez Gibert, je l’ai trouvé d’occasion, en parfait état, je n’ai donc pas hésité longtemps.

Cette histoire commence avec un couple de personnages père/fille. Hugo a perdu sa femme Mélanie lorsque Morgane n’avait que deux ans. Parce qu’il doit faire des recherches universitaires et que les documents se trouvent dans une petite ville d’Allemagne, Göttingen, Hugo s’installe avec sa fille dans un chalet au cœur de la forêt noire.

Dès le début du roman, le ton est donné. Alors qu’Hugo et sa fille font route, ils se perdent en chemin. La route qu’ils semblent avoir empruntée ne figure sur aucunes cartes. Un peu plus tard, Hugo est forcé de freiner pour éviter un animal: il s’agit d’un cerf, immense, dont le corps est lacéré et même pire difforme. Hugo et Morgane ont-ils été pris d’hallucinations? Ce cerf semblait bien réel. Cet animal, chargé de symbolisme, reviendra d’ailleurs à de nombreuses reprises dans le roman.

Nos deux personnages rejoignent enfin leur chalet. L’auteur s’est délecté à construire une ambiance mystérieuse, propice aux rêves et aux cauchemars. Le petit chalet est isolé de la ville. Il est entouré par la forêt, sombre, tantôt menaçante, tantôt accueillante. La forêt est d’ailleurs le troisième personnage de ce roman. En effet, à de nombreuses reprises, l’auteur rappelle que le peuple allemand a construit son identité autour de la forêt, qu’elle fait partie de leur histoire et qu’elle revêt un caractère sacrée. Au fur et à mesure du roman, elle va prendre de plus en plus d’importance et d’ampleur.

Parallèlement à la découverte de son nouvel environnement, Hugo se lance dans ses recherches. Il se rend souvent à la bibliothèque de la ville et c’est là-bas qu’il fait la rencontre de Tautman, un pasteur passionné de légendes et de mythes antiques. Tautman va alors lui confier qu’il mène des recherches sur un arbre sacré: l’arbre de vie capable de ressusciter les morts. Encore une fois, l’auteur s’en sort bien. Il truffe son récit de références à d’anciens mythes allemands sans pour autant ennuyer son lecteur. En effet, son personnage principal Hugo va prendre une part active à la recherche de cet arbre sacré. J’ai par contre moins apprécié les références théologiques parfois difficiles à saisir et trop nombreuses à mon goût. On se doute que cet arbre sacré a rapport avec une entité supérieure mais l’auteur a voulu faire un travail d’explications trop dilué, qui fait perdre le fil du récit.

Les choses vont alors s’accélérer avec la quête de cet arbre. On ne touche pas impunément au caractère sacré de la forêt. Certains éléments fantastiques commencent à se manifester notamment avec cet étrange cerf qu’Hugo avait aperçut plutôt dans la forêt. Morgane est d’ailleurs mystérieusement attirée par une ancienne carrière de sable dans laquelle elle joue et rejoue des scénarios. La nuit, elle est en proie à des cauchemars horribles dans lesquels elle semble être menacée physiquement par des chimères mi-hommes, mi-animal. Encore une fois, je salue le talent de l’écrivain qui nous entraîne dans le mystère, le fantastique voire l’horrifique. La forêt se referme peu à peu sur nos personnages et semble les retenir dans ses griffes.

L’atmosphère se fait plus pesante et angoissante au fur et à mesure que les pages se tournent. Les personnages ont-ils des hallucinations? Morgane est-elle folle ou sensée? Certaines interrogations demeurent en suspens même après la fin du récit.

Le Songe d’Adam est une lecture que j’ai apprécié. Je salue l’écriture détaillée et fouillée de l’auteur qui laisse transparaître à travers son récit, sa passion pour les mythes allemands et celtes. Le côté fantastique du roman m’a charmée. J’ai aimé aussi la manière dont il faisait du « décor », un personnage à part entière. Seules les références théologiques me sont apparue parfois ardues à saisir. Le Songe d’Adam reste une lecture qui m’a convaincue.

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