
Mon ombre assassine
Résumé éditeur
livré en 4 jours
l’avis des lecteurs
Voici un livre d’une maîtrise incroyable dans l’art de la perversion et de la manipulation. L’héroïne d’Estelle Tharreau vu de l’extérieur présente les traits parfaits d’une gentille maîtresse d’école. Maîtresse Nana est aimée par les enfants et estimée par les parents. Ses collègues n’en disent que du bien et son frère la seule famille qui lui reste la place sur un piédestal. Elle sait parfaitement se fondre dans le paysage pour passer inaperçue. Jusqu’au jour où elle est soupçonnée de meurtre et c’est en attendant son jugement, dans sa cellule, qu’elle nous livre sa confession.
J’ai adoré lire ce livre, c’est mon premier coup de cœur 2019, il a parfaitement rempli mon dimanche. Le chapitres alternent tantôt la confession de Nadège Solignac notre suspect numéro 1, tantôt les rapports de police retraçant les faits, par des témoignages ou encore des articles de ce qu’en dit la presse locale. L’exercice est parfaitement maîtrisé et nous donne une lecture complètement addictive et passionnante. Au fur et à mesure que ce dresse le portrait de cette tueuse en série froide et sans âme, nous somme sous le choc et l’auteur emporte le lecteur exactement là où elle veut l’amener, pour une rude prise de conscience. J’ai réagi comme la mère de famille que je suis et j’ai pensé que effectivement, il devait bien exister des êtres aussi manipulateur et dangereux que Nadège dans la vraie vie, mais en avoir fait une maîtresse d’école, tout comme elle aurait pu en faire une nounou, (et devinez ma profession ?) c’est là du grand art parce que on ne peut s’empêcher de penser à ses propres enfants et à qui en réalité les confions-nous pour aller travailler, le savons-nous? Tout est histoire de confiance. Je suis souvent revenu sur la couverture pendant ma lecture, car, sous des traits angéliques peut très bien se cacher un monstre, mais comment le savoir, on lui donnerait le bon Dieu sans confession tout comme son avocate le clame si ce n’était justement la confession froidement réaliste et terrible de Nadège sur les traumas subits dans son enfance et que je vous laisse découvrir. Bonne lecture.
Une auteure à découvrir absolument, j'avais aimé et dévoré "De la terre dans la bouche" - mon avis ici - je vous confirme l'écriture d'Estelle Tharreau est vraiment captive, c'est un page turner qu'elle nous propose. Un excellent thriller au rythme endiablé.
Juillet 2018, Nadège Solignac est incarcérée pour le meurtre d'un policier Fabien Bianchi, retrouvé mort dans sa piscine sous les yeux de sa fille de 4 ans. Nadège est l'institutrice de cette petite, elle se défend et plaide la légitime défense suite à une tentative de viol sur sa personne.
Nadège utilise le "je" pour s'adresser à nous lecteurs. On la retrouve aujourd'hui mais aussi dans le passé via des "flash-back" qui nous raconte l'histoire sa triste enfance. Une enfance difficile avec une mère dépressive, une soeur handicapée, elle l'enfant non-désirée.
Mais qui est donc vraiment Nadège ? , celle que tout le monde encense, si secrète, discrète, elle, l'institutrice hors pair :
- Victime ou bourreau ?
- Une Sainte ou le mal incarné ?
A vous de le découvrir.
C'est un thriller glaçant, super bien construit. C'est fluide, précis, rythmé. Le style est implacable, la plume est efficace. On ne le lâche pas une seule seconde. Chaque élément est pesé aussi bien au niveau des actes que des sentiments.
Un malaise s'installe à la lecture, on oscille entre l'empathie et le dégoût, l'horreur vis à vis du personnage principal.
Je ne vous en dis pas plus mais vous reconfirme , une auteure à suivre assurément.
Ma note : coup de ♥♥♥
Quatrième de couverture
En attendant son jugement, du fond de sa cellule, Nadège Solignac, une institutrice aimée et estimée, livre sa confession. Celle d'une enfant ignorée, seule avec ses peurs. Celle d'une femme manipulatrice et cynique. Celle d'une tueuse en série froide et méthodique.
Mon avis
Chronique d’une construction de violence ordinaire…..
La maîtresse est en prison.
Il paraît qu’elle aurait tué plusieurs personnes.
Les gens sont méchants.
Une si gentille institutrice, dévouée, aimée de ses élèves et de leurs parents.
C’est vraiment n’importe quoi, il faut qu’on la soutienne, qu’on témoigne….
Nadège Solignac attend dans sa cellule d’être jugée et elle se raconte. Employant le « je », elle nous intègre à sa présentation, nous prenant en otage de sa folie, nous entraînant avec elle dans la noirceur de son âme… Extraits de presse, témoignages divers sont présentés en alternance avec le récit de sa vie. Est-ce que raconter tout ce qui lui est arrivé, en nous montrant combien c’était difficile, lui est nécessaire pour chercher une quelconque justification de ses actes ? Est-ce que c’est parce qu’elle n’a pas été aimée, qu’elle a détesté les autres ? Que voulait-elle faire de sa vie ? Ses choix n’ont-ils pas toujours été guidés par le besoin de dominer et de faire régner « sa loi » ?
C’est avec une écriture au scalpel, quasiment chirurgicale que l’auteur nous fait pénétrer dans le monde de cette jeune femme mais surtout dans son esprit. On a l’impression de lire un journal intime, de suivre le cours des pensées de quelqu’un qui oscille sans cesse entre la « normalité » apparente et un immense « dérangement » intérieur. Nadège nous prend à témoin, nous obligeant à nous pencher sur l’horreur : celle qu’elle a vécue, subie, et celle qu’elle distille, insuffle, l’air de rien….. Tout en restant lisse et aimante en apparence….. Est-ce le manque d’amour qui l’a faite se construire ainsi ? Est-ce qu’on peut naître avec un « cerveau malveillant » ? Il y a ces questions en filigrane, même si elles ne sont pas posées. Nait-on cruel ou le devient-on et si on le devient pourquoi ? Quelle est la part de ce qu’on vit dans son enfance, de l’amour qu’on reçoit dans le devenir d’un être humain ? Nadège est froide, elle dissèque ses pensées, ses actions et elle n’a d’empathie pour personne…. Elle est détestable et pourtant le lecteur se penche sur elle, se disant, la main sur la bouche, « oh, mon Dieu, la pauvre » avant d’avoir envie de crier « ce n’est pas possible, elle ne va pas oser…. »
Estelle Tharreau réussit là, un excellent roman noir, nous plongeant dans la torture psychologique « in et off » Son style précis, glacé et glacial colle parfaitement au propos. C’est un texte profond, abouti, complet, surprenant et addictif. Il peut bousculer, déranger, car on est dans une position inhabituelle, côtoyant la personne qui sème le mal, nous prenant à témoin pour qu’on comprenne (excuse ?) ce qu’elle fait…. C’est terrible parce qu’on pourrait presque oublier la raison et sombrer nous aussi dans la folie ordinaire, celle qui ne se voit pas, qui ne se cache pas car elle est anonyme, discrète et au-dessus de tout soupçon…..
J’ai dévoré ce recueil. L’auteur retranscrit à la perfection l’atmosphère, les réactions des uns et des autres en quelques phrases percutantes, pleines de sens. Elle grandit de livre en livre, ce qu’elle présente est vraiment abouti et a de la consistance. Elle mérite d’être connue et reconnue parmi ceux qui sont capables de surprendre le lecteur en changeant de thème et en restant toujours captivante !
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