
Commandant Martin Servaz Tome 6 La Vallée
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l’avis des lecteurs
Le nouveau cru de Bernard Minier vient de paraître et il est fameux. Martin Servaz est de retour sans l’être tout à fait puisqu’il a été suspendu par sa hiérarchie et pourtant cela ne l’empêche pas de voler au secours de Marianne son ex compagne et la maman de Gustav, leur fils. Après un éboulement la vallée est coupée du monde et ses habitants avec elle, alors qu’un tueur en série laisse derrière lui des victimes tuées avec une cruauté inimaginable. Martin va prêter main forte à sa collègue et amie Irène Ziegler, tout en continuant à rechercher Marianne. C’est intelligemment construit, on passe de rebondissements en meurtres sordides et de poursuites en recherches infructueuses. La colère gronde parmi les habitants, il faudra gérer cela en plus. Il y a un côté mystique avec la présence des moines de l’Abbaye, j’ai beaucoup aimé les passages s’y déroulant. Mais ce qui m’a le plus surprise au final c’est bien le thème choisi, je ne dévoilerai rien mais c’est un thème porteur et actuel qui n’a pas fini de faire parler de lui. J’ai aussi trouvé les personnages féminins tous très forts et denses surtout celui de la psychiatre qui a de quoi surprendre. On parle aussi de l’épée de Damoclès sous laquelle se trouve Servaz avec son passage devant le conseil de discipline, on se rend un peu mieux compte de la pression et de la difficulté du métier. Une enquête bien structurée qui foisonne d’informations et de détails de quoi nous mettre l’eau à la bouche. Un pavé dans la marre, qui remue et fait bouger les lignes, une fiction qui s’inspire de faits réels et nous laisse aussi déboussolé. Même si vous n’avez lu aucun des romans de la série Martin Servaz, vous allez pouvoir suivre celui-ci sans soucis, si ce n’est de divulgacher les précédents tomes. Si vous aviez l’intention de les lire, faîtes le de préférence dans le bon ordre.
Jamais je n’aurais cru lire un jour un titre de Bernard Minier... Pour tout vous dire, ce livre m’a été offert. Et comme c’est par mon conjoint, difficile de le planquer dans un recoin de la bibliothèque en attendant qu’il oublie m’avoir fait ce cadeau. Mais après tout, comme j’avais besoin de m’aérer l’esprit après une série de lectures ancrées dans une réalité et/ou une actualité déprimantes, je me dis suis dit "pourquoi pas" ? Et ne souriez pas ! : si Minier n’est pas spécialement reconnu pour la joyeuseté de ses écrits, le fait d’être plongée dans une intrigue qui n’a d’intérêt que pour elle-même et le suspense qu’elle entretient, a suffi à me distraire.
Verdict ?
Nous avons là tous les ingrédients d’un thriller addictif : deux cadavres placés au centre de mises en scène macabres et inventives après avoir été affreusement torturés ; un village montagnard coupé du monde suite à un éboulement volontairement provoqué à l’aide d’explosifs ; conséquence du deuxième point : un meurtrier et des forces de police coincés dans ledit village, où l’angoisse grandissante des habitants génère une agressivité également croissante envers des forces de l’ordre incapables d’identifier le coupable…
Les lecteurs habituels de Bernard Minier retrouvent dans ce bourbier Martin Servaz, avec lequel j’ai personnellement fait connaissance, à un moment plutôt morose de son existence. Flic à Toulouse, il est provisoirement suspendu en attente d’un conseil de discipline dont il n’attend rien de bon. C’est un appel nocturne de son ex-compagne Marianne, depuis la forêt où elle venait de s’échapper, qui l’a amené à Aigues-Vives. La jeune femme était portée disparue depuis huit ans, après avoir été enlevée par un psychopathe. L’enquête officieuse qu’il mène pour la retrouver entre en collision avec l’affaire des meurtres.
Le contexte oppressant a pour écrin une forêt pyrénéenne que sa densité rend mystérieuse et oppressante, surtout quand on rode aux alentours du monastère isolé qu’elle abrite ; l’intrigue s’enrichit de personnages secondaires -victimes pas très nettes ou témoins laconiques- que leur dimension parfois caricaturale rend paradoxalement mémorable.
On tourne les pages avec empressement, tout en laissant se reposer notre matière grise, avide de connaître le fin mot de l’histoire.
Aussi, malgré des facilités stylistiques oscillant entre choix de termes inutilement techniques et expressions rebattues, des digressions moralisantes sur les travers de notre époque, et une fin tirée par les cheveux, je dirai que "La vallée" a rempli son office.
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