Commandant Martin Servaz Tome 6 La Vallée
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l’avis des lecteurs
Martin Servaz est réveillé en pleine nuit par un appel affolé de Marianne qui dit s’être enfin échappée et lui demande de venir la chercher près d’une abbaye dans une vallée des Pyrénées. Il est suspendu suite à la mort d’Erik Lang et attend le conseil de discipline. Arrivé sur place aux aurores, il demande l’aide des moines pour arpenter la forêt à sa recherche, en vain. Quelques heures plus tard il est attiré par des voitures de la gendarmerie, Irène Ziegler a été dépêchée sur les lieux d’un crime sordide près d’une cascade. C’est le deuxième du genre. Martin pense que ces meurtres peuvent avoir un rapport avec le séquestration de Marianne et décide de rester sur place, d’ailleurs deux jours plus tard, un éboulement suspect bloque la route. La vallée est désormais coupée du monde, les habitants à cran avec un meurtrier en liberté et des autorités débordées, organisent une milice d’auto-défense. Martin participe à l’enquête comme observateur vu sa suspension, mais il aide activement Irène.
Ce polar est toujours aussi addictif, la méthode Minier est bien rodée. Le suspense monte peu à peu, Martin est toujours aussi tourmenté, voire encore plus. Il est en couple avec Léa depuis quelques mois, mais ne peut oublier Marianne, il accourt dès qu’elle l’appelle, alors que la sagesse aurait voulu qu’il transmette l’appel aux gendarmes du cru qui étaient déjà sur place.
Comme toujours, l’auteur aborde des thèmes intéressants avec ce huis-clos montagnard : la drogue, les familles monoparentales, la crise dans l’Eglise, incarnée par un abbé qui a beaucoup de secrets à cacher, la crise des institutions. Les citoyens ne font confiance ni à la police ni aux autorités communales dans ce climat de peur exacerbé par le glissement de terrain provoqué par une explosion. Ils s’organisent en milice et sont prêts à lyncher le premier suspect qui leur tombe sous la main. La mairesse et Irène ont fort à faire pour les calmer et éviter les dérapages, ce qui n’allège pas leur enquête. Martin et l’abbé ont d’intéressantes discussions sur le bien et le mal.
La nature et la montagne sont très bien décrites, c’est un personnage à part entière du roman. Comme toujours j’ai adoré ce thriller très bien ficelé.
Le nouveau cru de Bernard Minier vient de paraître et il est fameux. Martin Servaz est de retour sans l’être tout à fait puisqu’il a été suspendu par sa hiérarchie et pourtant cela ne l’empêche pas de voler au secours de Marianne son ex compagne et la maman de Gustav, leur fils. Après un éboulement la vallée est coupée du monde et ses habitants avec elle, alors qu’un tueur en série laisse derrière lui des victimes tuées avec une cruauté inimaginable. Martin va prêter main forte à sa collègue et amie Irène Ziegler, tout en continuant à rechercher Marianne. C’est intelligemment construit, on passe de rebondissements en meurtres sordides et de poursuites en recherches infructueuses. La colère gronde parmi les habitants, il faudra gérer cela en plus. Il y a un côté mystique avec la présence des moines de l’Abbaye, j’ai beaucoup aimé les passages s’y déroulant. Mais ce qui m’a le plus surprise au final c’est bien le thème choisi, je ne dévoilerai rien mais c’est un thème porteur et actuel qui n’a pas fini de faire parler de lui. J’ai aussi trouvé les personnages féminins tous très forts et denses surtout celui de la psychiatre qui a de quoi surprendre. On parle aussi de l’épée de Damoclès sous laquelle se trouve Servaz avec son passage devant le conseil de discipline, on se rend un peu mieux compte de la pression et de la difficulté du métier. Une enquête bien structurée qui foisonne d’informations et de détails de quoi nous mettre l’eau à la bouche. Un pavé dans la marre, qui remue et fait bouger les lignes, une fiction qui s’inspire de faits réels et nous laisse aussi déboussolé. Même si vous n’avez lu aucun des romans de la série Martin Servaz, vous allez pouvoir suivre celui-ci sans soucis, si ce n’est de divulgacher les précédents tomes. Si vous aviez l’intention de les lire, faîtes le de préférence dans le bon ordre.
Jamais je n’aurais cru lire un jour un titre de Bernard Minier... Pour tout vous dire, ce livre m’a été offert. Et comme c’est par mon conjoint, difficile de le planquer dans un recoin de la bibliothèque en attendant qu’il oublie m’avoir fait ce cadeau. Mais après tout, comme j’avais besoin de m’aérer l’esprit après une série de lectures ancrées dans une réalité et/ou une actualité déprimantes, je me dis suis dit "pourquoi pas" ? Et ne souriez pas ! : si Minier n’est pas spécialement reconnu pour la joyeuseté de ses écrits, le fait d’être plongée dans une intrigue qui n’a d’intérêt que pour elle-même et le suspense qu’elle entretient, a suffi à me distraire.
Verdict ?
Nous avons là tous les ingrédients d’un thriller addictif : deux cadavres placés au centre de mises en scène macabres et inventives après avoir été affreusement torturés ; un village montagnard coupé du monde suite à un éboulement volontairement provoqué à l’aide d’explosifs ; conséquence du deuxième point : un meurtrier et des forces de police coincés dans ledit village, où l’angoisse grandissante des habitants génère une agressivité également croissante envers des forces de l’ordre incapables d’identifier le coupable…
Les lecteurs habituels de Bernard Minier retrouvent dans ce bourbier Martin Servaz, avec lequel j’ai personnellement fait connaissance, à un moment plutôt morose de son existence. Flic à Toulouse, il est provisoirement suspendu en attente d’un conseil de discipline dont il n’attend rien de bon. C’est un appel nocturne de son ex-compagne Marianne, depuis la forêt où elle venait de s’échapper, qui l’a amené à Aigues-Vives. La jeune femme était portée disparue depuis huit ans, après avoir été enlevée par un psychopathe. L’enquête officieuse qu’il mène pour la retrouver entre en collision avec l’affaire des meurtres.
Le contexte oppressant a pour écrin une forêt pyrénéenne que sa densité rend mystérieuse et oppressante, surtout quand on rode aux alentours du monastère isolé qu’elle abrite ; l’intrigue s’enrichit de personnages secondaires -victimes pas très nettes ou témoins laconiques- que leur dimension parfois caricaturale rend paradoxalement mémorable.
On tourne les pages avec empressement, tout en laissant se reposer notre matière grise, avide de connaître le fin mot de l’histoire.
Aussi, malgré des facilités stylistiques oscillant entre choix de termes inutilement techniques et expressions rebattues, des digressions moralisantes sur les travers de notre époque, et une fin tirée par les cheveux, je dirai que "La vallée" a rempli son office.
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