Les Cités divines
  • Date de parution 28/05/2025
  • Nombre de pages 576
  • Poids de l’article 598 gr
  • ISBN-13 9782226503336
  • Editeur ALBIN MICHEL
  • Format 205 x 140 mm
  • Edition Grand format
Dark Fantasy Fantasy Arthurienne Moins d'1 an

Les Cités divines Tome 2 La Cité des lames

4.43 / 5 (61 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Il y a une génération, la ville de Voortyashtan était le fief du dieu de la guerre et de la mort, le lieu de naissance de redoutables sentinelles surnaturelles qui ont tué et asservi des millions de personnes. Mais c'était avant. Aujourd'hui, le dieu est mort et la ville est en ruines, un désert de violence sectaire et de soulèvements sanglants. Il est donc tout à fait logique que le général Turyin Mulaghesh, héroïne nauséabonde de la bataille de Bulikov, criminelle de guerre présumée, alliée du Premier ministre Shara Komayd, soit exilée ici, mais elle ne se contente pas de passer ses journées dans cet enfer jusqu'à la retraite. Elle est chargée d'une dernière mission : retrouver un agent secret de Saypuri qui a disparu. Le problème, c'est que ce vieux soldat n'est pas sûr d'avoir encore ce qu'il faut pour être l'héroïne...

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  • Date de parution 28/05/2025
  • Nombre de pages 576
  • Poids de l’article 598 gr
  • ISBN-13 9782226503336
  • Editeur ALBIN MICHEL
  • Format 205 x 140 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Pour ce deuxième tome, nous retrouvons avec plaisir Mulaghesh, la générale et ancienne gouverneure de Bulikov, dans l’univers imaginé par Robert Jackson Bennett. Native de Saypur (inspiré de l’Inde), Mulaghesh a réalisé son rêve : profiter de sa retraite sur l’île de Javrat. Enfin non, elle n’en profite pas. Pas du tout. Elle se laisse aller et n’apprécie rien. Elle devient une vieille grincheuse qui s’enfonce dans le désœuvrement. Soudain, Shara lui envoie un messager : elle l’enjoint de se rendre à Voortyashtan pour enquêter sur la disparition de Choudhry, une agente des services secrets. Choudhry cherchait à analyser un mystérieux minerai, la « thinadeskite », qui vient d’y être découvert : il est incroyablement performant pour conduire l’électricité. Est-il magique, c’est-à-dire divin dans cet univers ? Impossible, tous les dieux ont été tués ! Mais qu’importe, Mulaghesh est furieuse d’être contrainte d’aller dans cette ville du bout du monde.


Voortyashtan, ville côtière où on sent la mer, le froid, le vent, et l’iode. L’ancienne cité s’est effondrée dans les eaux lors du Cillement (quand les miracles des dieux se sont désintégrés avec leur mort, entraînant un changement dans la réalité). Les Dreylings (inspirés des Scandinaves) sont venus y construire un nouveau port afin de relancer l’activité économique. Ils espèrent faire fortune. Mais les clans locaux voient d’un mauvais œil les Dreylings et surtout les Saypuriens dont fait partie Mulaghesh (les nouveaux colons, sûrs de leur supériorité).


Mulaghesh commence son enquête sur la disparition de Choudhry, tout en naviguant entre ses anciens collègues militaires et les habitants. Le cadre politique est complexe et subtil. Elle va de surprise en surprise, en découvrant des meurtres rituels et d’anciennes statues trouvées et camouflées par les Dreylings. Voortyashtan était l’épicentre de la puissance de Voortya, la déesse de la guerre et de la mort, assoiffée de batailles et de massacres. Heureusement que les dieux sont morts !


Dans ce tome, nous découvrons une Mulaghesh qui n’a pas fait la paix avec son sombre passé et les horreurs de la guerre qu’elle a vécues, tout en étant animée par un sens du devoir certain. Elle aura fort à faire, entre les Dreylings et ses compatriotes aux sourdes motivations. Rapidement, elle sera confrontée aux réminiscences de l’ancien monde, aux épées des Sentinelles (le système de magie développé ici est simple et efficace) et à un danger cataclysmique.


L’histoire est dense, mouvementée, avec une belle galerie de personnages mémorables (dont Signe, la Dreyling animée par une forte volonté et douée pour l’ingénierie) et un ton sombre (un gros serrement au cœur sur la fin). Les traîtres et les malfaisants sont bien cachés. Le lecteur plonge dans une Fantasy où on fouille, on se cache, on se bat, on court et on frappe ; où les personnages principaux ont leurs blessures cachées tout en gardant la tête haute ; et où on découvre tout un autre pan du Continent. Et comme à son habitude, Robert Jackson Bennett nous offre un final explosif.


Bref, à bientôt pour le dernier tome !

Robert Jackson Bennett et Albin Michel Imaginaire, c’est une histoire qui roule. Après avoir publié American Elsewhere, puis la trilogie Les maîtres enlumineurs, ce fut au tour de La cité des marchespremier tome de la série Les cités divines, de paraître en février 2024. Le second tome, La cité des lames, vient de sortir fin septembre. Il se déroule dans le même univers et on retrouve certains personnages. Cependant, il peut parfaitement se lire sans connaître le premier. Les intrigues des deux tomes n’ont aucun lien entre elles et l’histoire se déroule 5 ans après la fin du précédent.

Quelques petits rappels sur l’univers pour commencer : Il y a environ 70 ans, une rébellion mené par le Kaj et son peuple, les Saypuri a eu lieu. Elle avait pour but de se révolter contre les Dieux qui les maintenaient en esclavage. Les Dieux qui interagissaient avec leurs fidèles, leur accordaient des miracles et leur donnaient une grande puissance. Mais d’autres étaient maintenus en quasi esclavage. Le Kaj, avec une arme qu’il avait lui-même fabriqué, a réussi à abattre les Dieux. La science et la technologie ont remplacé les divinités, les trains à vapeur relient les villes du Continent. Mais avec la disparition des Dieux, des fléaux inconnus auparavant tels que des épidémies sont apparus et des artefacts magiques ont disparu.

La générale Turyin Mulaghesh profite de sa retraite après les événements du tome précédent, mais c’est sans compter sur la première ministre Shara Komyad qui la charge d’une mission. Elle lui demande de se rendre à Voortyashtan, la cité des lames, où une agente du gouvernement a disparu. Mulaghesh doit mener l’enquête, comprendre ce qui arrivé à l’agente et tenter de la retrouver. Cette dernière investiguait sur un étrange métal découvert dans les collines à coté de la ville. Ce métal a des propriétés inexplicables et fabuleuses, au point de se demander s’il ne serait pas divin. En effet, la ville de Voortyashtan était la ville de la déesse de la guerre et de la mort, Voortya. La tache de la générale est loin d’être simple surtout que la situation politique et sociale de Voortyashtan est entachée par des attentats perpétrés par les tribus de guerriers des montagnes qui n’aiment pas Saypur.

L’intrigue générale ressemble un peu à celle du premier tome, avec une situation dangereuse impliquant peut-être d’anciens dieux. Mais les lieux sont différents, ce qui permet de découvrir une autre partie du monde et ses traditions. Ensuite; le changement de personnage principal apporte beaucoup de nouveautés. Mulaghesh est une militaire, elle ne perd pas de temps avant de se mettre à véritablement enquêter. Elle est assez âgée mais a toujours la forme, elle est très volontaire et directe. Elle apporte beaucoup à ce tome, c’est un excellent personnage avec beaucoup de profondeur. On retrouve aussi avec plaisir Sigrud qui gagne en épaisseur avec cette nouvelle histoire.

Le rythme du roman est assez soutenu. L’enquête progresse au fur et à mesure et se complexifie avec les découvertes de la générale. L’univers est connu et les investigations de Mulaghesh sont au cœur du récit. On est clairement dans de la fantasy épique et Robert Jackson Bennett s’offre plusieurs scènes grand spectacle où le lecteur retient son souffle.

La cité des lames est ainsi dans la lignée du précédent opus. Il permet d’agrandir l’univers mis en place par Robert Jackson Bennett et de retrouver avec plaisir la générale Mulaghesh dans un plus grand rôle. Une excellente lecture plaisir!

Les romans de Robert Jackson Bennett sont toujours un petit événement. Ce tome 2, suite de La Cité des marches que j’avais adoré, est excellent. On y suit Mulagesh, générale en pré-retraite, qu’on vient chercher pour enquêter sur une disparition dans la ville de Voortyashtan, cité située aux confins du monde, peuplée de barbares à peine soumis à l’empire de Saypur. Autant dire que Mulagesh n’a aucune envie d’y séjourner. Et pourtant, une fois sur place, elle va découvrir un métal aux étranges pouvoirs peut-être lié à un dieu, pourtant éradiqué depuis longtemps…

C’est donc un personnage secondaire issu du premier tome que l’on suit ici et je l’ai adoré. Mulagesh est irascible, cynique et pugnace. J’ai beaucoup aimé son humour dont ses uppercuts verbaux qu’elle distribue avec ironie. C’est un personnage très intéressant dont on apprend les failles et côtés sombres au fil des pages.

Le world Building du roman est toujours aussi bon. L’empire de Saypur a basé son pouvoir sur l’éradication de toutes formes de religion. C’était le présupposé du premier tome. L’auteur réitère ici et approfondit son univers. Il tire sur les fils de ce monde renvoyé à ses propres limites dans cette ville isolée de tout, au bord de la rupture avec l’empire de Saypur.

Enfin l’intrigue est super et bien gérée. Aucun temps mort, un rythme intéressant qui maintient l’attention du lecteur et des révélations au fil du roman. Il y a tout dans ce roman: du suspens, de la profondeur. Les moments de tension alternent avec des instants dédiés aux émotions. On ne s’ennuie pas un seul moment.

J’attends donc le troisième tome de cette saga avec impatience pour savoir où nous mènera l’auteur.

ous vous souvenez de La cité des marches ? Le monde a basculé. Autrefois mené par les divinités (au nombre de six). Ceux de Saypur et ses îles étaient réduits en esclavage. Puis ils ont trouvé une arme pour abattre les Dieux, toute trace de divinité a disparu, et maintenant c’est Saypur qui mène le monde et a conquis le Continent.

Nous sommes quelques années après le premier volume. Dans la cité de Voortyashtan, ancienne capitale de la déesse de la guerre et de la mort, une agente de Saypur a disparu. La Première Ministre Shara Komayd sort donc de sa retraite éthylique l’ancienne générale Turyin Mulaghesh pour l’envoyer enquêter, en toute discrétion, et sous prétexte de tournée des bases militaires. Une enquête qui va se compliquer alors que s’épaissit l’effrayante ombre de Voortya. Et pourtant tout le monde le sait, elle est morte et bien morte. A moins que …

Encore une fois Robert Jackson Bennett se révèle être un raconteur d’histoire exceptionnel, qui attrape la lecteur dès les premières pages et ne le lâche plus. Ajoutez un réel talent pour créer des personnages, un univers toujours étonnant et cohérent, et vous avez le parfait page-turner si vous souhaitez vous faire plaisir.

Et comme toujours aussi chez cet auteur ce n’est pas dépourvu d’une certaine réflexion. Qui tourne ici autour du pouvoir, des croyances et de la guerre. Bref, c’est très bien et vivement le troisième.

Dans La Cité des Lames, on retrouve l'univers postapocalyptique marqué par la disparition des dieux de Robert Jackson Bennett. On plonge donc dans un monde en reconstruction fortement meurtri et où demeure un héritage divin très prégnant. Celui-ci est autant vénéré qu'il est honni. Sa puissance en fait une magie dévastatrice fortement convoitée entre ces lignes. A chaque cité explorée, une nouvelle facette est découverte. Ainsi, dans La Cité des Lames, elle s'incarne surtout dans des épées qui renferment les âmes des disparus. Il s'agit ici surtout de guerriers du passé qui refusent que leurs sacrifices soient oubliés. Ceux-ci constituent un formidable réservoir de pouvoir fort utile pour la divinité qui souhaiterait reprendre le pouvoir par le truchement de la guerre et des massacres qu'elle a toujours incarnés.

Robert Jackson Bennett laisse donc s'exprimer une magie envoûtante pour colorer son univers d'un puissant enchantement. Ingénieux et insolite, le pouvoir qui prend cadre dans ce décor est pour le moins explosif. 

Il a également l'intérêt de mettre en lumière des problématiques très actuelles. La première d'entre elles n'est pas des moindres puisqu'il s'agit de la guerre qui semble totalement inhérente à l'histoire de l'humanité et à la construction des sociétés. 

Robert Jackson Bennett émet une critique acerbe des ravages des conflits influencés par des politiques répondant bien trop souvent à des intérêts individuels. Il évoque également les dangers des conflits mondiaux faisant clairement référence à la Troisième Guerre mondiale qui nous guette. 

En outre, en choisissant de donner la primeur à une haut gradée de l'armée qui reprend du service, l'auteur nous parle autant du sujet des vétérans que de la vieillesse. Il casse volontairement les codes du genre qui se plaît à toujours employer de jeunes et fringants protagonistes pour mener la quête et privilégie plutôt ici des personnages nettement plus expérimentés avec un riche passé. Cela donne une vraie profondeur à l'histoire. Il y est, d'ailleurs, pas mal question de douleur et des limites notamment du corps, mais aussi de maturité et de sagesse. C'est un texte qui fait la part belle aux souvenirs et à l'importance de les transmettre. La mémoire est un savoir précieux qui permet de progresser surtout si on ne répète pas les mêmes erreurs. 

La Cité des Lames nous offre une errance dans le passé pour mieux préparer l'avenir et ne pas se laisser distraire par le chant des sirènes louangeant un soi-disant glorieux passé.

Plus que d'avoir imaginer un monde qui bruisse d'une vraie singularité, Robert Jackson Bennett a parsemé son récit de réflexions sociétales et environnementales fort intéressantes. 

D'autre part, on apprécie bien volontiers cette nouvelle protagoniste très nature et au caractère bien trempé. Elle est rafraîchissante presque malgré elle car sa franchise la rend finalement fort attachante. Pleine de courage et de droiture, elle est une femme à poigne qui sait se faire entendre quand il faut et a suffisamment de ténacité pour mener à bien les missions qu'elle s'est fixées ou qu'on lui a assignées. 

Pour conclure : 

Avec La Cité des Lames, Robert Jackson Bennett continue de nous régaler avec des intrigues tissées de complots ayant pour cadre un monde décadent. C'est une série très réussie !


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