Les Cités divines
  • Date de parution 25/02/2025
  • Nombre de pages 576
  • Poids de l’article 777 gr
  • ISBN-13 9782226485922
  • Editeur ALBIN MICHEL
  • Format 210 x 150 mm
  • Edition Grand format
Fantasy Arthurienne Dark Fantasy Moins de 6 mois

Les Cités divines Tome 3 La Cité des miracles

4.67 / 5 (36 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

L'assassinat. La violence. La destruction. Tels ont toujours été les domaines d'excellence de Sigrud je Harkvaldsson, ancien agent de Saypur désormais recherché pour le meurtre de plusieurs soldats.Quand il apprend la mort de sa meilleure amie, l'ancienne première ministre Shara Komyad, dans une explosion, Sigrud sait exactement ce qu'il doit faire. Shara lui a appris à se cacher, à suivre une piste, à trouver des informations sensibles. Il va faire tout cela, mais dans le but de la venger.Alors que son enquête progresse, il commence à se heurter à des difficultés inattendues : ses adversaires utilisent des miracles qui ne devraient plus fonctionner depuis la mort des dieux et leur commanditaire n'est visiblement pas humain...Si ce n'est pas un homme, si ce n'est pas un dieu, qu'est-ce alors ?

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  • Date de parution 25/02/2025
  • Nombre de pages 576
  • Poids de l’article 777 gr
  • ISBN-13 9782226485922
  • Editeur ALBIN MICHEL
  • Format 210 x 150 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Robert Jackson Bennett est un habitué des éditions Albin Michel Imaginaire. Après avoir publié sa précédente trilogie Les Maîtres enlumineurs ainsi que American Elsewhere, AMI a publié la série des Cités divinesLa Cité des marches a été publié en février 2024, suivi de La Cité des lames en octobre 2024. Un an après le premier tome, La Cité des miracles vient donc conclure la trilogie. Chaque opus de cette série propose une histoire complète avec un personnage principal différent. Mais il y a beaucoup de références aux précédents tomes dans La Cité des miracles, et l’univers a été expliqué dans le premier.

Le personnage principal de ce roman est Sigrud je Harkvaldsson, le géant barbare qui a travaillé comme homme de main pour Shara Komayd. Il est présent depuis les début de la trilogie. Ce tome se déroule 13 ans après le précédent, et 20 ans après le premier. Le monde a évolué depuis les débuts de la trilogie, la technologie aussi, les villes ont pris de l’importance, le train s’est développé tout comme la radio. Sigrud a eu une vie difficile marquée par les drames, la violence, le deuil. Quand il apprend la mort de Shara Komayd, victime d’un assassinat, Sigrud veut à tout prix comprendre ce qu’il s’est passé et obtenir vengeance. Son enquête va l’amener à prende conscience qu’une guerre divine et secrète est en cours. Il va se retrouver mêlé à une histoire complexe et être confronté à son passé et son caractère bien particulier.

Le personnage de Sigrud gagne en profondeur. Il était déjà attachant et intéressant à suivre dans les précédents, mais on prend beaucoup de plaisir à le retrouver en protagoniste principal. Les personnages secondaires sont nombreux et bien campés également. Ce tome est à l’image de son personnage principal, assez bourrin, plein d’actions, torturé. Le rythme est très soutenu, l’action ne faiblit pas, avec de plus un côté enquête très prenant. La relation entre Sigrud et la fille adoptive de Shara est pleine d’émotions et apporte un peu de répit dans le récit. Le fait que les personnages aient vieilli depuis le début de la série est bien intégré dans l’histoire, ils ont changé tout comme l’univers a évolué.

La Cité des miracles vient ainsi conclure en beauté cette trilogie en lui apportant son lot de bruit et de fureur, de combats, d’explosions mais aussi d’émotions. Une trilogie qui vaut le détour.

Ce dernier tome se déroule 13 ans après le deuxième, et 20 ans après le premier.


Nos héros ont vieilli. Sigrud, le grand Drayling taiseux à qui le lecteur s’est attaché dès le début de la saga, s’enfonce dans le désespoir. Poursuivi pour ses crimes du tome précédent, il vit anonymement comme simple bûcheron. Il est rongé par les remords et le deuil, sans arriver à aller de l’avant. Mais il apprend la mort d’une proche (la quatrième de couverture vous divulgâche cette surprise). Sans hésiter, il décide de pourchasser son meurtrier et ses commanditaires. Très vite, il comprend que ses ennemis bénéficient d’objets divins (comprendre : objets dotés d’une puissance magique, car façonnés par des dieux). Ce devrait être impossible, car les dieux sont morts ! Ce qu’il ignore, c’est que quelqu’un veut se venger…


Ce dernier tome clôt avec excellence la trilogie. Tout d’abord, nous retrouvons nos héros (qui n’ont pas la même place lors de chaque tome) accompagnés de nouveaux personnages, tous bien construits et intéressants. Ici, nous découvrons et comprenons mieux Sigrud et ses tourments qui l’empêchent d’avancer dans la vie tout en étant sa force. D’ailleurs, le lecteur va enfin savoir pourquoi il est si fort. Car quand Sigrud arrive, ça pète dans tous les sens !


L’histoire ne manque pas de surprises et de rebondissements, et elle est très différente des romans précédents (le deuxième avait déjà une trame différente de la première). C’est un plaisir de lire une saga dont chaque tome est concentré sur un héros différent et qui sait se renouveler. À nouveau, le lecteur assistera à des combats (avec Sigrud, c’est inévitable !), suivra des enquêtes et des courses-poursuites, et découvrira d’autres facettes de la magie dans ce monde.


L’univers lui-même a évolué. Le monde imaginé par Robert Jackson Bennett a embrassé la révolution industrielle, avec des innovations qui lui sont propres : si on a maintenant l’électricité, des voitures et des trains — Saypur ayant construit des lignes de chemin de fer à marche forcée — on a aussi des villes qui se transforment grâce à des gratte-ciel étonnants et des aérotrams suspendus à des câbles à travers le continent. D’ailleurs, une des scènes mémorables sera l’attaque d’un aérotram, à l’image de l’attaque des trains dans le far-ouest. Car on voyage beaucoup, dans ce tome : le lecteur revient dans les villes qu’il connaît mais qui sont profondément transformées par le développement rapide du Continent et de Saypur, et il découvrira aussi les terres draylings.


L’émerveillement est au rendez-vous, grâce à l’imagination débordante de l’auteur : les mondes où sont réfugiés certains personnages, les pouvoirs intrigants qu’ils possèdent… Sigrud lui-même est un très bon protagoniste : un bon fond, mais des actes épouvantables qui noircissent sa vie et qui ont forgé une personnalité complexe. En face, l’antagoniste justifie ses actes par l’injustice dont il a été victime. Classique mais fréquent. Des questions éthiques et politiques sont abordées en filigrane, comme le rejet d’un pouvoir absolu même pour faire le bien.


Pour finir, la fin est belle, harmonieuse, et donne de l’espoir. Une très bonne conclusion.


En résumé : ce troisième tome clôt en beauté la saga, avec de bons personnages, une intrigue mouvementée, des scènes d’action, des surprises épatantes, et un univers inventif.

Après avoir été le théâtre d'affrontements apocalyptiques avec les divinités Kolkan et Jukov vaincues par Shara et Sigrud, le monde né sous la plume de Robert Jackson Bennett se reconstruit progressivement. Mais alors que tous pensaient être libérés de l'empreinte des dieux, des miracles semblent encore à l'œuvre. Ceux-ci ont notamment servi à éliminer la Première Ministre Shara Komayd. Pour Sigrud sorti des ombres, le doute n'est plus permis quant à la résurgence d'une nouvelle menace divine.

L'univers imaginé par Robert Jackson Bennett repose sur la qualité de sa mythologie. En effet, l'auteur s'est notamment inspiré de la mythologie grecque en y puisant quelques éléments. Ainsi, il emprunte à Cronos son habitude de manger ses enfants pour ne pas être détrôné par eux afin de donner à ses propres dieux une très grande puissance qu'ils acquièrent en consommant, à leur tour, leur propre descendance. La croyance en ces mythes façonne son monde en faisant ou défaisant des éléments. Celui-ci évolue au gré des envies et de l'emprise de ces créatures ancestrales. Leur pouvoir est tel qu'elles peuvent le réinitialiser à l'envi menaçant toutes les âmes qui y résident. Ainsi, leur simple existence est un danger pour le reste de l'humanité et ne peut qu'aboutir à un nouvel affrontement s'annonçant, d'ores et déjà, très spectaculaire. Conclusion oblige, l'auteur a lâché la bride à son imagination pour nous concocter de nombreuses scènes explosives à l'esthétique très cinématographique. Les combats y sont homériques et la tension, à son comble. 

Ce troisième opus est clairement à la hauteur des précédents et l'auteur a mis le paquet pour nous maintenir dans un suspense presque insoutenable. 

Shara n'étant plus là, Robert Jackson Bennett s'est davantage focalisé sur le personnage de Sigrud que l'on découvre plus en profondeur dans ce troisième tome. Il a puisé dans la figure du Berserk pour nourrir son portrait. Aussi, il incarne à sa manière cette image du guerrier fauve entrant dans une fureur sacrée le rendant surpuissant et capable d'affronter des êtres qui lui sont nettement supérieurs. Sigrud se laisse conduire par ses émotions. Il est bien souvent aveuglé par son désir de venger les personnes qui lui sont chères et qu'on lui a pris. Pour autant, la force brute qu'il arbore en permanence dissimule bien les sentiments qui l'animent et qui le rongent de l'intérieur. Lorsque l'on fait sa connaissance, on est loin d'imaginer qu'une sensibilité se cache sous cette armure de glace qui le drape et derrière son regard si pétrifiant pour qui le croise. C'est pourtant l'un des protagonistes le plus attachant de cette série, notamment à cause du passé bouleversant qu'il porte. Il est un héros à sa manière, choisi pour accomplir des actes incroyables et parfois inattendus. Les missions qu'on lui a confiées ou qu'il s'est assignées ont toujours la primeur sur son propre salut. C'est dire son degrés d'abnégation. 

Il fallait bien un tel protagoniste inoubliable pour mettre le point final à ce récit de grande envergure. Tout y est intense et immersif, à l'image de son implacable personnage principal.

Robert Jackson Bennett continue d'instiller dans son livre des réflexions politiques ou sociétales intéressantes. Ici, il questionne pas mal le pouvoir et ses conséquences, notamment lorsque celui-ci grise tellement son détenteur qu'il verse dans la mégalomanie. Il évoque également les traumatismes de l'enfance en mettant en exergue ses répercussions sur l'adulte. 

Comme à son accoutumée, Robert Jackson Bennett nous assure, avec La Cité des Miracles, un pure divertissement grâce à sa fantasy richement construite et à la variété des sujets abordés. 

Pour conclure :

La Cité des Miracles est un roman très qualitatif apportant son lot d'émotions fortes et d'action tout en proposant un décor grandiose complètement déstructuré. Dépaysement garanti !

Et voilà, c’est fini! Ce tome 3 clôt la saga des Cités divines. Robert Jackson Bennett nous plonge une ultime fois dans son univers fantasy aux accents indiens. Nous retrouvons Sigrud ici, personnage bourru aux allures de viking, qui apparaissait dans le tome précédent. Alors qu’il apprend la mort d’un être cher, il quitte tout pour mener l’enquête. Il s’aperçoit bien vite que certains dieux bannis n’ont pas tout à fait disparus!

Je ne peux que vous conseiller cette saga qui met en avant un univers riche et bien construit. Vous aimerez les accents hindous qui rend les intrigues riches et originales. Les personnages sont très attachants et bien approfondis à l’image de Sigrud, géant brut de décoffrage, représentant d’une époque révolue et qui tente de composer avec ce qu’il sait le mieux faire: s’infiltrer, se battre pour ses idéaux et gagner si possible.

L’action est toujours au centre du récit avec des scènes spectaculaires comme ce moment où Sigrud se voit perché sur des genres de cabines géantes, naviguant entre deux chaînes de montagnes!

Mais au-delà du monde de fantasy imaginé par l’auteur, cette saga dit beaucoup de choses sur la société dans laquelle les personnages évoluent. C’est la confrontation entre deux époques : celle liée aux religions, aux cultes et aux superstitions, où l’on s’en remet aux dieux versus un monde moderne, dominé par la technologie et la science. Sigrud fera office de transition.

Ce dernier tome clôt avec brio cette saga et l’on quitte à regret les personnages et le monde de Sigrud…

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