Toute la grande librairie depuis Mars 2024
L'émission télévisée française dédiée à la littérature la plus regardée en france et probablement la plus "prescriptrice" d'achat.
Chaque semaine, elle met en avant 4 à 6 auteurs. Dans cette actualité, vous retrouverez la liste des auteurs et autrices invités et bien sûr les livres présentés, discutés pendant l'émission. Le lien officiel de l'émission La Grande Librairie.
Cette émission est tellement importante pour diffuser l'actualité littéraire à un large public, qu'elle sera "à la une" toutes les semaines pendant sa saison de diffusion. Nous remercions encore françois Busnel et augustin Trapenard de savoir aussi bien animer une émission qui se distingue par sa capacité à rendre la littéraure accessible à un large public.
Abel Quentin : Cabane
Ralentir : c’est ce que préconisent les scientifiques depuis une cinquantaine d’années, comme nous le rappelle Abel Quentin dans Cabane (Éditions de l’Observatoire). Tout commence avec un rapport sur l’avenir de la planète, publié au début des années 1970, et prédisant l’effondrement du monde tel que nous le connaissons d’ici 2050 si la croissance économique et démographique se poursuit au même rythme. Librement inspiré de faits réels, ce troisième roman scrute non sans ironie les désillusions d’une génération et le déni généralisé dans lequel s’est enfermée l’humanité. Informer les gens suffit-il à les faire passer à l’action ?
Érik Orsenna : La cinquième saison
L’Académicien Érik Orsenna n’a jamais fait mystère de son engagement en faveur de l’écologie. Spécialiste des questions liées à la gestion de l’eau, c’est justement au cœur de la plus célèbre des cités lacustres, Venise, qu’il plante le décor de son nouveau livre, La cinquième saison (Robert Laffont). Un roman baroque, traversé par la fougue du compositeur Vivaldi, où la Nature se révolte en arrêtant le Temps et pose aux hommes un ultimatum : renoncer à la vitesse et ralentir. Enfin.
Flore Vasseur : Et maintenant, que faisons-nous ?
Notre capacité d’action : c’est ce que célèbre l’écrivaine et réalisatrice Flore Vasseur. Il y a quatre ans, son documentaire Bigger Than Us, suivait de jeunes activistes qui, par leur engagement, changeaient la donne pour leur communauté. Ce film a été l’occasion de rencontres et de débats qu’elle raconte dans Et maintenant, que faisons-nous ? (Grasset). Un texte vibrant qui résonne comme une invitation à sortir de la peur, briser nos silences et renouer les liens qui nous unissent au vivant et aux autres.
Corinne Royer : Ceux du lac
Le vivant, qui est au cœur de l’œuvre de Corinne Royer. Prix du livre engagé Mouans-Sartoux, il y a trois ans, pour Pleine terre (Actes Sud), état des lieux magistral du désespoir des paysans français, son nouveau roman Ceux du lac (Seuil) retrace l’histoire d’une famille tsigane, vivant en symbiose avec la nature et chassée de son éden au profit de la création d’une réserve naturelle. Et si, sous couvert de bonnes intentions, certaines décisions étaient parfois contraires à leur objectif premier ?
Douglas Kennedy / Eddy L.Harris : Ailleurs, chez moi & confession américaine
Ça veut dire quoi, être américain ? C’est la question que pose Ailleurs, chez moi (Belfond), le nouveau livre de Douglas Kennedy. Il y poursuit une réflexion de près de 40 ans sur son pays, qu’il a regardé de loin avant de retourner y vivre, il y a une quinzaine d’années. Aux côtés de l’essayiste Eddy L. Harris, qui signe avec Confession américaine (Liana Levi) une saisissante remise en cause du rêve américain, ils dialogueront autour de la figure de l’intellectuel aujourd’hui, dans des États-Unis… ô combien désunis.
Marc Dugain : L'Avion, Poutine, l'Amérique… et moi
Les États-Unis, le réalisateur et écrivain Marc Dugain y a vécu. Depuis La Malédiction d’Edgar, il en a traque les mythes, les légendes et les mensonges… Avec L'Avion, Poutine, l'Amérique… et moi (Albin Michel), qui est peut-être son livre le plus autobiographique, il imagine la vie d’un jeune banquier qui devient espion et écrivain. Il se fait aussi l’observateur d’une Amérique qui inquiète autant qu’elle fascine.
Katherine Pancol : Sous les platanes de Manhattan
Un sujet dont pourra nous parler Katherine Pancol ! L’écrivaine aux plus de 6 millions de lecteurs est de retour avec Sous les platanes de Manhattan (Albin Michel), charmant récit de ses errances dans la ville de New York. Elle nous racontera aussi ses aventures américaines depuis les années 1970 en tant que journaliste, jusqu’à cette dernière campagne présidentielle qu’elle a suivie au jour le jour…
Philippe Labro : Deux gimlets sur la 5e avenue
Le premier livre qu’il consacrait aux États-Unis, c’était sur Al Capone, il y a… 64 ans ! Autant dire que ce pays passionne Philippe Labro - qui a quand même couvert, pour le journal France Soir, l’assassinat de John F. Kennedy ! Avec Deux gimlets sur la 5e avenue (Gallimard), il dépeint une Amérique contrastée : romantique à souhait mais aussi hantée par des fantômes, de la guerre du Vietnam à l’effondrement des tours jumelles.
Etienne Kern : « La vie meilleure »
Le roman retrace le parcours d’Émile Coué, fondateur de la célèbre méthode qui, au début du XXᵉ siècle, pensait avoir découvert les clés de la santé et du bonheur. Un homme sincère jusque dans sa roublardise, qui croyait plus que tout au pouvoir des mots et de l’imagination.
Étienne Kern rend ici hommage à ceux qui cherchent coûte que coûte une place pour la joie.
Valérie Perrin : « Tata »
Colette était une femme discrète et sans histoire. C’est du moins ce que l’on pensait. Lorsque sa nièce apprend par un coup de fil de la police qu’il lui faut revenir dans la petite ville de son enfance pour identifier le corps de sa tante, c’est le choc. Car Colette, sa tante unique, a été enterrée il y a trois ans... Les nombreuses cassettes laissées à l’attention d’Agnès lui révèleront l’autre visage de Colette, mais aussi le mystère de son propre passé.
Richard Ford : Le paradis des fous
Enfin, nous poursuivrons notre cycle américain avec Richard Ford, prix Pulitzer en 1996, qui signe cette rentrée Le paradis des fous (Éditions de l’Olivier). On y retrouve son fameux Frank Bascombe qui traverse le pays aux côtés de son fils malade et promène son regard drôle et désenchanté sur le monde d’aujourd’hui. Au terme d’un cycle romanesque de près de 40 ans, il est question, plus que jamais ici, de la quête du bonheur et du sens de la vie.
Agnès Jaoui : La taille de nos seins
Autant de sujets qui intéressent Agnès Jaoui. Scénariste, actrice et réalisatrice, elle n’a jamais cessé d’écrire et de questionner le sens de nos vies. Dans un premier livre aussi sensible que réussi, La taille de nos seins (Grasset), illustré par Cécile Partouche, elle revient sur son enfance, l’apprentissage de l’existence et la violence d’un secret trop longtemps gardé.
Olivier Norek : Les guerriers de l’hiver
Lorsqu’en 1939, à la veille de Noël, l’Union soviétique de 180 millions d’habitants décide d’envahir la Finlande de 3 millions d’âmes, elle ne se doute pas que ce conflit, qui n’aurait dû durer que quelques jours, l’entraînera dans l’un des affrontements les plus rudes de son histoire. Olivier Norek raconte cette guerre et rend hommage à la bravoure et à l’audace de ces » guerriers de l’hiver « .
Emmanuelle Hutin : Les Francs-tireuses
Dans ce premier roman, l’autrice raconte les destins de deux francs-tireuses, Claude Cahun, artiste photographe et sa compagne Suzanne Malherbe. Méconnues du grand public, elles ont pourtant joué un rôle majeur par leurs actions de résistance pendant la période d’occupation de l’île Anglo-Normande de Jersey entre 1941 et 1944.
Anne Dauphine Julliand : Ajouter de la vie aux jours
J'ai déjà tout raconté, tout écrit. J'aurais dû m'arrêter là, garder pour moi ce qu'il nous restait à vivre. Mais Gaspard est mort. La veille de ses vingt ans.
Il n'y a rien à écrire. Et pourtant, j'écris. Parce que je suis en vie. Pour ceux qui sont en vie. J'écris, au nom de tous les miens. Ceux Là-Haut et ceux ici-bas. J'écris le lien. J'écris ce qui nous maintient. J'écris la vie.
Avec simplicité et justesse, Anne-Dauphine Julliand raconte les gestes, les paroles et les liens qui sont autant de lumières dans la nuit.
Charlotte des Georges : Chiens de meute
Arthur est un trompe-la-mort magnifique, un voyou fascinant, l'alpha de « la bande des chiens fous » qui se retrouvent aux vacances scolaires dans les territoires perdus du centre de la France pour faire les quatre cents coups, bousculer les interdits et dynamiter les carcans inhérents à leur milieu.
Leurs baby-boomers de parents, électrisés par le libéralisme des années 1990 ne voient pas ce qui se trame sous leurs yeux jusqu'à ce mois de mai 1986 où une tragédie survient.
Vingt ans plus tard, Arthur se rend chez son dealer avec l'argenterie de sa grand mère pour régler ses dettes de cocaïne. Mais son trousseau poinçonné aux armes de sa famille n'intéresse plus personne. Sur quoi les princes règnent-ils quand ils ont perdu leur couronne ?
Chiens de meute brosse le tableau d'une certaine France des années 1980 à nos jours, où la bourgeoisie conservatrice, partie à fond sur l'autoroute de la réussite, livre ses enfants à eux-mêmes. C'est aussi l'histoire intime d'une fin-de-siècle et la peinture sans vernis d'une aristocratie chancelante qui va se fracasser contre un nouveau monde qu'elle n'a pas vu venir.
Edouard Louis : l'effondrement
Annoncé par Edouard Louis comme "la clôture d'une fresque familiale", ce roman choc raconte la descente aux enfers du frère de l'auteur. Difficile mais nécessaire, ce texte est le miroir d'une vie écartelée entre idéalisme et réalité sociale. Encore une CLAQUE !
Luc Blanvillain : Sur les Roses
Autour d’une bibliothèque de quartier, toute une galerie de personnages aussi cocasses qu’attachants se rencontrent. Il y a Simon, l'amoureux transi. Christian et Odile, les amoureux fusionnels. Ou encore Adèle, l'amoureuse nostalgique. Cette joyeuse troupe va voir son équilibre brusquement être mis à mal à la faveur d'une rose malencontreusement cueillie... Pour le pire mais aussi pour le meilleur ! Attention, ceci n'est pas un roman à l'eau de ROSE mais il pourrait bien vous faire voir la vie en ROSE !
Lili Grun : Tout est Jazz !
C'est essoufflé, passionné & électrisé que l'on referme Tout est jazz! de Lili Grün. Elli sait "attraper la vie et l'embrasser à pleine bouche" et c'est à ses côtés et ceux de ses compagnons artistes et sans-le-sous que l'on découvre le Berlin tumultueux et frénétique des années 30.
On mange jazz ! On boit jazz ! On aime jazz ! On désespère jazz ! On lit jazz !
Gabriella Zalapi : Ilaria
Ilaria a huit ans quand son père l'embarque en cavale dans l'Italie du début des années quatre-vingt. Fulvio ressemble à « un guépard nerveux » pense l'enfant tout en chantant des tubes avec lui dans la voiture. Ilaria découvre Trieste, la mer en Toscane, l'internat à Rome. Elle apprend à conduire et à mentir. Observe et ressent tout tandis que son père boit de plus en plus de whisky dans un nuage de fumée. De petits hôtels en aires d'autoroute, l'enfant perd peu à peu l'odeur et la douceur de sa mère. La campagne sicilienne et la vie de ses paysans la sauvent. Ça ressemble à une aventure, mais c'est un enlèvement. Les mots de ce texte sont à hauteur d'enfant, ce que comprend Ilaria, c'est à travers des sensations physiques, au-delà de tout jugement.
Laure Adler : la Voix des femmes
« La voix des femmes est un manifeste féministe, et aussi une forme d'autobiographie. J'y explique comment et pourquoi, par la chance ou les circonstances, j'ai rencontré le féminisme à l'âge de vingt ans, avec le MLF. Et comment il a changé ma vie, engagé mes combats, et demeure, encore aujourd'hui, la cause démocratique et intellectuelle la plus importante.
Le texte est divisé en trois parties : le corps des femmes ; la puissance des femmes ; et la révolte des femmes. Il est constitué d'analyses, de lectures et de rencontres. Il se veut aussi un hommage à toutes celles qui en France s'occupent des femmes - par exemple le MLAC à Perpignan, la Maison des femmes en Seine-Saint Denis, la VIDIL à Villeurbanne, ou l'aide aux victimes à Avignon. Ces lieux sont invisibilisés et font un travail remarquable.
Shane Haddad : Aimez Gil
Dans cette riche rentrée littéraire, de nombreux romans explorent des contrées stylistiques nouvelles et passionnantes. Shane Haddad qui nous avait subjugué avec son premier roman « Toni tout court » revient avec un nouveau chef d’œuvre en reprenant les thèmes pourtant archi rabattu du triangle amoureux et du malaise de la jeunesse. Il y a du Rimbaud dans ce texte, dans la force orale de son écriture, dans l’énergie de son phrasé qui percute, dans sa manière d’aborder l’effondrement comme une possible renaissance, la chute comme un pas vers la liberté. Alors on tombe dans ce texte, emporté par la vague des phrases qui accompagne ce trio dans une cavalcade autour de la France, ce road trip dans une clio agonisante, on tombe et dans le même mouvement Shane Haddad nous élève. Un texte sur l’amour, sur la vie, sur ce qui fait vibrer un instant ou toute une vie, c’est incandescent, jamais lu, jamais vu et bouleversant.
Yasmina Khadra : Coeur d'amande
Dans un Montmartre vibrant et populaire, Nestor lutte pour s’épanouir malgré un passé difficile. Elevé par sa grand-mère après avoir été rejeté par sa mère à cause de son handicap, il navigue entre petits boulots et amitiés précieuses. Ses combats pour la résilience, l'amour et l'amitié tissent une toile d'humanité profonde. Entre rires et larmes, ce récit tendre et lumineux explore la force de se relever, envers et contre tout, dans un univers où la solidarité prime sur la misère.
Louise Chennevière : Pour Brtiney
Ce que je vois quand je regarde la photo de cette petite fille à l'aube de ce siècle nouveau, c'est qu'elle ne sait rien encore de ce que le monde va lui apprendre, et qu'être une petite fille est pour elle une joie parce que ça veut dire pouvoir devenir Britney Spears et que Britney Spears pour elle alors, c'est chanter et danser, c'est être dans son corps, sans crainte et sans distance, se sentir très vivante, c'est se tenir, très loin de la peur mais
J.M.G Le Clézio : Identité nomade
J'ai eu la chance et la malchance de naître pendant la guerre, or les enfants nés dans une guerre sont particulièrement attentifs au malheur et à la difficulté de la vie. Je me souviens très bien des bombardements, ma mère, ma grand-mère, mon frère et moi vivions à Nice à cette époque-là.
Alain Mabanckou : cette femme qui nous regarde
Le destin d'Alain Mabanckou est singulièrement lié à celui d'Angela Davis. Enfant, il voyait l'autobiographie de la militante américaine trôner dans la bibliothèque familiale, au Congo. Le visage d'Angela Davis sur la couverture le regardait déjà. Depuis, il partage le combat inlassable qu'elle mène contre le racisme et pour les droits civiques aux États-Unis.
Un jour, leurs chemins se croisent. La " rencontre " a enfin lieu. Pour Alain Mabanckou, c'est une révélation. Plus jamais il ne considèrera de la même manière son pays d'adoption, les États-Unis. Désormais, il retourne en France et au Congo avec la conviction de la fraternité chevillée au corps.
Barbara Cassin : Le livre d'une langue
D'abord affaire d'État avec l'ordonnance de 1539 signée par François Ier et la volonté unificatrice de la Révolution, aujourd'hui langue de la République, le français s'avère être aussi une invention continue à travers ses nombreuses institutions, sa grammaire et ses jeux de langue. Grâce aux différents emprunts, à la francophonie et aux traductions, le français se révèle également une véritable langue-monde, affirmant toute sa capacité créatrice.
Atiq Mehsti : Chair des mots
Dans cette fantaisie littéraire, Atiq Rahimi nous invite à suivre sa conversation imaginaire avec Mehstî, une des premières poétesses en persan classique.
D'elle, on sait peu de chose. Certains doutent même de son existence.
Restent ses vers, crus, souvent ironiques, volontiers provocateurs, que traduit Atiq Rahimi avec une jubilation communicative. Mêlant érotisme et politique, célébrant les gens ordinaires plutôt que les puissants, ils sont le reflet d'une femme audacieuse, insolente, gracieuse, qui ne se présente jamais comme un objet de désir mais bien plutôt comme le sujet de son désir.
Justin Morin : On n'est plus des gens normaux
Ce roman aurait pu être un récit documentaire. En 2017, P. fonce avec sa voiture sur la terrasse d'un restaurant. Une adolescente de 13 ans, meurt sur le coup. On comptera des dizaines de blessés. Alors journaliste, Justin Morin couvre le procès. Il y rencontre une famille ainsi que la soeur du coupable. La famille, c'est celle de l'adolescente dont les parents réclament justice. Une famille amputée dont les liens se resserrent. À l'issue du procès, le journaliste n'arrive pas à mettre un point final à son récit.
Avec ce premier roman fulgurant, Justin Morin s'impose comme une nouvelle voix incontournable de la fiction documentaire
Philippe Jaenada : La désinvolture est une bien belle chose
Pourquoi, un matin d'automne, une si jolie jeune femme, intelligente et libre, entourée d'amis, admirée, une fille que la vie semblait amuser, amoureuse d'un beau soldat américain qui l'aimait aussi, s'est-elle jetée à l'aube par la fenêtre d'une chambre d'hôtel, à vingt ans ? J'aimerais savoir, comprendre.
Yasmina Reza : Récits de certains faits
Un jour Édith rencontre un homme, il est pompier, isolé aussi. Ils nouent une sorte de flirt. Ils se voient dehors, en cachette, sur des aires diverses, ils discutent. Pas grand-chose de vraiment intime. À la cour qui lui demande ce qu'il représentait pour elle, l'homme répond avec un fort accent toulousain : «J'étais sa bulle d'oxygène. - Cette expression c'est la sienne ou elle l'exprimait autrement ?
James Ellroy : les enchanteurs
Ellroy c'est un univers, celui du polar noir, celui des flics, de la politique, de la pègre et des liens qui les sous tendent tous. Ellroy c'est des personnages recurrents que l'on retrouve sur des trilogies ou quadrilogie.C'est aussi des immersions dans des périodes particulières de l'histoire des états unis, et c'est aussi des antiheros qui ont réellement existé
Kamel Daoud : Houris
Aube est une jeune algérienne d'Oran qui a été égorgée et a failli mourir lors de la guerre civile d’Algérie à la fin des années 90. Elle est la preuve vivante de cette décennie sanglante et compte bien s’en servir pour raviver une mémoire collective défaillante sur cette période meurtrière.
Delphine Minoui : Bagjens
Chiraz, automne 2022. Au cœur de la révolte « Femme, Vie, Liberté », une Iranienne de 16 ans escalade une benne à ordures, prête à brûler son foulard en public. De cette transformation radicale, racontée sous forme de monologue intérieur, Delphine Minoui livre un bouleversant roman d’apprentissage où les mots claquent pour tisser un nouveau langage, à la fois tendre et irrévérencieux, à l’image de cette nouvelle génération en pleine ébullition.
Camille Pascal : La Reine du labyrinthe Deux femmes se font face, une reine qui a tout et une intrigante qui veut tout. Marie-Antoinette est au sommet de sa gloire, quand Jeanne de La Motte-Valois tente désespérément d`échapper à la misère. Son arme : un collier qui brille de six cent cinquante diamants. Le joyau disparaît, l`honneur de la reine est menacé. Le scandale cache-t-il une machination politique ? Dans cette histoire où chaque fait est vrai, Camille Pascal découvre un complot qui n`est pas celui que l`on a longtemps soupçonné et entraîne le lecteur à travers un labyrinthe romanesque.
Bérénice Pichat : La petit Bonne
Domestique au service des bourgeois, elle est travailleuse, courageuse, dévouée. Mais ce week-end-là, elle redoute de se rendre chez les Daniel. Exceptionnellement, Madame a accepté́ d’aller prendre l’air à la campagne. Alors la petite bonne devra rester seule avec Monsieur, un ancien pianiste accablé d’amertume, gueule cassée de la bataille de la Somme. Il faudra cohabiter, le laver, le nourrir. Dans la France de l'après-Grande Guerre, un huis clos magnétique entre une jeune domestique et son maître.
Gael Faye : Jacaranda
Quels secrets cache l'ombre du jacaranda, l'arbre fétiche de Stella ? Il faudra à son ami Milan des années pour le découvrir. Des années pour percer les silences du Rwanda, dévasté après le génocide des Tutsi. En rendant leur parole aux disparus, les jeunes gens échapperont à la solitude. Et trouveront la paix près des rivages magnifiques du lac Kivu.
Sur quatre générations, avec sa douceur unique, Gaël Faye nous raconte l'histoire terrible d'un pays qui s'essaie malgré tout au dialogue et au pardon. Comme un arbre se dresse entre ténèbres et lumière, Jacaranda célèbre l'humanité, paradoxale, aimante, vivante.
Amélie Nothomb : L'impossible retour « Tout retour est impossible, l'amour le plus absolu n'en donne pas la clé. » - Amélie Nothomb
Virginia Tangvald : Les enfats du large
De cette histoire de liberté à tout prix, d'errance et de perte, Virginia rassemble les pièces éparpillées sur les quatre océans dans un premier roman sidérant. Une enquête familiale pour conjurer le sort, combler les blancs des archives et ancrer son identité. Une odyssée fascinante, de l'île de Bonaire à Porto Rico en passant par Toronto et la Norvège, où la romancière embarque le lecteur sur la trace des siens pour se trouver elle-même.
Une ode à ce pouvoir des mots : fixer des vies entre deux eaux.
Claudie Gallay : Les déferlantes
Sur la pointe de la Hague, un homme revient quarante ans après sur le lieu du naufrage de ses parents et de son petit frère. La narratrice, une étrangère au pays, va peu à peu découvrir le mystère et les secrets de cette noyade, et mettre à jour les liens complexes unissant certains habitants du bourg. Prix des lectrices de Elle 2009.
Abd Al Malik : Camus, l'art de la révolte
Abd Al Malik, Strasbourgeois, originaire du quartier de Neuhof où il a fait ses armes, ne rate jamais une occasion de revenir dans sa ville de cœur pour y promouvoir la lecture. Le rappeur, scénariste et écrivain est notamment l’auteur de Camus, l’art de la révolte (Fayard) et de Juliette (Robert Laffont). Il nous éclairera sur la capacité qu’a la littérature à nous élever.
Olivier Guez : Le Grand Tour
Passionné par l’histoire du vieux continent qu’il a parcouru en long, en large et en travers, le journaliste et essayiste s’apprête à enseigner les littératures et cultures européennes à l’Université de Princeton, aux États-Unis. Dans Le Grand Tour (Le Livre de Poche), il a convoqué vingt-sept écrivains originaires des quatre coins de l’Europe, pour qu’ils témoignent de leur sentiment européen.
Paolo Rumiz : Chant pour Europe
L’écrivain-voyageur italien Paolo Rumiz a lui aussi exploré le continent jusqu’à ses confins, de la Via Appia jusqu’aux Balkans - à pied, en vélo, en train, en auto-stop ou en bateau. Dans son odyssée contemporaine Chant pour Europe (Arthaud), il réveille la mémoire de l’Europe en invoquant ses mythes, et raconte l’épopée d’un quatuor d’explorateurs qui la sillonnent.
William Marx : Un été avec Don Quichotte
Dans Un été avec Don Quichotte (Editions des Equateurs), le professeur du Collège de France nous refait découvrir ce monument de la littérature, et rappelle la liberté et la puissance de l’imagination dont les livres sont porteurs.
Annick Cojean : Nous y étions
La journaliste redonne la parole à 18 vétérans, tous disparus aujourd'hui qui racontent heure par heure le D-Day.
Collection documentaire créée par François Busnel. Découvrez l'univers envoûtant de Colette, une plume intemporelle qui vous transporte dans des histoires captivantes chaque page.
Salman Rushdie est l'invité exceptionnel de "La Grande Librairie" à l'occasion de la parution de son livre "Le Couteau", publié aux éditions Gallimard. L'écrivain se livre pour la première fois, et sans concession, sur l'attaque dont il a été victime le 12 août 2022 aux Etats-Unis. Ce livre est une manière pour lui de "répondre à la violence par l'art" et d'apporter un message d'espoir sur la vie, l'amour et le pouvoir de la littérature
LE couteau de Salman Rushdi et plusieurs de ces oeuvres de référence.
Cette semaine, dans La Grande Librairie, on s’interroge sur la guerre, au cœur de l’actualité. Cinq livres remarquables qui posent la question de notre humanité.
Hervé Le Tellier : Le nom sur le mur
Prix Goncourt 2020 pour son roman L’Anomalie, Hervé Le Tellier revient avec Le nom sur le mur. Ce nom, c’est celui d'André Chaix, que l'auteur retrouve un jour gravé sur la façade de sa maison, dans la Drôme. Une enquête poignante, qui reconstitue à l'aide d'archives la vie d'un jeune maquisard et ravive la mémoire de la résistance française durant l’Occupation.
Philippe Collin : Le barman du Ritz
C’est précisément dans le Paris occupé que nous transporte Philippe Collin, avec Le barman du Ritz (Albin Michel). Derrière les apparences festives du bar du prestigieux hôtel, son roman-vrai érige avec brio un tableau croisé de hauts dignitaires nazis, de personnalités à la mode, collabos et résistants, qui se croisent autour d’un verre et sous l’œil d’un barman virtuose, Frank Meier, agent double à ses heures perdues.
Caroline de Mulder : La Pouponnière d’Himmler
Dans La Pouponnière d’Himmler (Gallimard), Caroline de Mulder explore quant à elle l'histoire glaçante des « Lebensborn », ces maternités nazies destinées à faire naître une nouvelle génération d'enfants aryens. Renée, jeune Normande qui s'est éprise d'un soldat de la Wehrmacht, vient y accoucher et se heurte à la réalité de l'idéologie du IIIe Reich.
Lionel Duroy : Sommes-nous devenus des criminels ?
Face à l'adversité, un militaire doit-il servir et obéir à n'importe quel prix ? Lionel Duroy nous pose cette question dans Sommes-nous devenus des criminels ? Il s’immisce ainsi dans les pensées fictives du général Paulus, commandant de la VIe armée allemande lors de la bataille de Stalingrad, qui dut faire face aux ordres impossibles d’Hitler.
François Lecointre : Entre guerres
Des batailles, le Général François Lecointre en a menées beaucoup. Ancien chef d’État-Major des armées et grand chancelier de la Légion d'honneur, il publie Entre guerres, qui revient sur sa carrière de militaire. Il y questionne notamment le sens de l'honneur et de l'humanité lorsque l’on est confronté au pire.
le thème de la grande librairie de ce mercredi : Que signifie être une femme libre aujourd'hui ?
Commençons par Edouard Louis avec Monique s'évade, le combat d'une femme tourmentée par son compagnon, marquée par une vie de silence, d'emprise qui parvient à trouver une porte vers la liberté.
Anne Plantagenet, avec Disparition inquiétante d'une femme de 56 ans, rend hommage aux femmes en situation précaire, anonymisées, et aux luttes syndicales et ouvrières.
Reine, un roman noir sur 3 personnages dans l'engrenage de la violence : un meutre, une passion , une cavale de pauline Guéna
avec La gosse, la journaliste et chroniqueuse Nadia Daam nous offre un récit, tendre, drôle sur le rôle de mère d'une impitoyable Ado de la génération Z.
elisabeth Badinter pointe une nouvelle fois la dureté de la condition maternelle dans son nouvel essai : messieurs, encore un effort. une parole forte qui porte, une analyse sur les causes du désengagement des femmes.
Cette semaine, dans La Grande Librairie, on se souvient d’hier, on imagine demain et on réfléchit sur aujourd’hui ! Cinq écrivains dissertent sur nos vies imparfaites, leurs fractures et leurs fragilités, et font le pari, pour y répondre, de l’imaginaire et de la poésie.
L'émission met en avant :
Alain Damasio avec son livre "Vallée du silicium" qui développe sa pensée technocritique.
Eric-Emmanuel Schmidt pour le 4ème tome de sa saga "lumière du bonheur - La traversée des temps" nous transporte aux sources de notre civilisation.
Maz de Paz pour son livre "la manche" : un premier roman qui raconte le difficile quotidien d'un SDF de 20 ans.
Kevin Lambert pour son livre "à nos vies imparfaites" : recueil de 8 nouvelles sur le courage qu'il faut pour vivre.
pour cette émission hebdomadaire, le public aura l'occasion de rencontrer Manu Larcenet qui présentera son ouvrage "La route", inspiré de la bande dessinée de Cormac McCarthy publiée en 2008. Il explorera un monde obscur et captivant où un père et son fils luttent contre violence et barbarie.
François Sureau discutera aussi de son livre "S'en aller", emmenant les lecteurs d'un voyage exaltant de la Hongrie à l'Inde, via la Yougoslavie.
Augustin Trapenard accueillera aussi Pascal Picq, qui discutera de son essai "La Marche", traitant de la marche comme pratique physique saluée par de nombreux philosophes tels que Socrate, Michel Serres, et Emmanuel Kant. L'émission mettra également en avant Pierre Bergounioux à l'occasion de la publication de son livre "Le matin des origines".
Pour conclure, Marie de Hennezel partagera ses réflexions sur l'art de « bien vieillir » et de « bien mourir » dans son livre "L'éclaireuse", basé sur ses expériences personnelles et ses choix de vie, apportant une perspective nouvelle sur ces thématiques.
Augustin Trapenard accueille sur son plateau Jean-Paul Dubois, auteur de "L'Origine des larmes" chez L'Olivier, Lydie Salvayre pour son œuvre "Depuis toujours nous aimons les dimanches" au Seuil, Maxime Rovere avec "Le Livre de l'amour infini" chez Flammarion, et Gaëlle Josse qui présente "À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit ?", éditions Noir sur Blanc.
En complément, l'animateur a effectué une visite au Louvre aux côtés du poète Adonis pour découvrir son dernier recueil "Le Louvre, espace de l'alphabet à venir", édité par Seghers
Dans cette édition du 13 mars 2024 de "La Grande Librairie", l'émission s'attache à explorer les moyens de maintenir le dialogue sans succomber à la haine ou à l'obscurantisme. Avec cinq invités de renom, cette session aborde des thèmes d'actualité à travers le prisme de leurs ouvrages respectifs.
Delphine Horvilleur présentera "Comment ça va pas ?" (Éd. Grasset) et Dominique Eddé discutera de "Le Palais Mawal" (Éd. Albin Michel), offrant un aperçu sur les défis du dialogue au Proche-Orient. Violaine Huisman apportera sa contribution avec "Les monuments de Paris" (Éd. Gallimard), une plongée dans l'histoire familiale ancrée dans les souvenirs de son père et de son grand-père, Georges Huisman, figure de la création du Festival de Cannes.
Rachida Brakni évoquera "Kadour" (Éd. Stock), un hommage personnel à son père disparu en 2020, et Christine Angot sera présente pour parler de son film "Une famille", qui sortira le 20 mars 2024, ajoutant une dimension cinématographique à la discussion.