Le fléau (roman) Tome 1 Le fléau, tome 1

Redécouvert pendant la pandémie de Covid, Le Fléau raconte la dévastation d’un monde suite à une épidémie virulente du virus de la grippe. La population est décimée à 99,9%, laissant des êtres seuls et désorganisés.

On sait dès le départ d’où et comment le virus s’est échappé. S’ensuit alors sa progression et sa contamination rapide à travers les États-Unis. Si on m’avait dit, dix ans plus tôt, que ce roman était une pure dystopie, je l’aurais cru. Mais le Covid est passé par là et une fois de plus, je dois admettre la vision presque prophétique de King. Il nous décrit des situations extrêmes, certes, mais que l’on a pu tout de même observer du temps de la pandémie.

Son récit se concentre sur une poignée de personnages: Frances, une jeune femme de 19 ans, à la croisée des chemins, Stu Redman et Larry, Nick Andros, sourd-muet et noir (King aime les défis!). C’est ce dernier personnage que j’ai préféré parce qu’avec son handicap, il transcende tout et j’espère bien que le salut des hommes viendra de lui! Tous ces personnages ont été épargnés et tentent de survivre aux viols (pour les femmes), à la mort, à la faim. Chacun rêve la nuit d’un endroit qui les attire inexorablement. On suit leurs progressions à travers des chapitres qui s’alternent dans un monde dominé par le chaos.

Du côté des méchants, on retrouve un certain homme noir (qu’on a pu croiser dans d’autres livres) qui brûlent tout sur son passage, entraînant dans son sillon des prisonniers, des voyous, des méchants garçons. Se dessine alors un affrontement entre le Bien et le Mal.

Ce premier tome est assez introductif. King aime les digressions, les présentations, l’approfondissement subtil des caractères. Et j’aime ça! Je suis toujours subjuguée par la manière qu’il a de passer d’une scène grotesque à une scène pleine d’émotions, si poignante qu’elle vous fait verser des larmes!

Je compte donc lire la suite très rapidement pour savoir jusqu’où peut aller cette apocalypse!