Les flibustiers de la mer chimique
  • Date de parution 28/09/2022
  • Nombre de pages 464
  • Poids de l’article 486 gr
  • ISBN-13 9782226468338
  • Editeur ALBIN MICHEL
  • Format 205 x 139 mm
  • Edition Grand format
Post Apocalyptique Dystopie et Uchronie Cyberpunk Fantasy parodique Ouvrage de référence de l'auteur Réédition à venir

Les flibustiers de la mer chimique

3.92 / 5 (220 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Grâce à ce roman mordant, Marguerite Imbert est une révélation pour la science-fiction française. NumeramaUne folle odyssée sous des cieux aveuglants, sur des mers acides qui empruntent leurs couleurs à une délicieuse poignée de bonbons chimiques.Tout commence par un naufrage. Ismaël, naturaliste de Rome, agonise sur un radeau de fortune quand il est repêché par le Player Killer, un sous-marin capable de naviguer dans les courants acides. Maintenant prisonnier des flibustiers de la mer chimique et de leur excentrique capitaine, Ismaël se demande comment réussir sa mission. Sur la terre ferme, la solitude n'a pas réussi à la graffeuse Alba - omnisciente ou presque. Bien qu'elle ait tendance à confondre les dates et les noms, elle est choisie pour incarner la mémoire des survivants. Dans une Rome assiégée par les flots toxiques de la Méditerranée, la jeune femme va apprendre à ses dépens que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.Et si, séparés par des milliers de kilomètres, ignorant tout l'un de l'autre, Ismaël et Alba cherchaient à percer la même énigme ?Née en 1994 en Guadeloupe, aux Abymes, Marguerite Imbert a passé une grande partie de sa vie sur la route. Elle a vécu dans de nombreux endroits bizarres et, depuis plusieurs années, elle se consacre à l'écriture. Son premier roman, Qu'allons-nous faire de ces jours qui s'annoncent ?  (Albin Michel, 2021) mettait en scène les affrontements idéologiques qui se sont cristallisés autour de la ZAD de Notre-Dame-Des-landes.

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  • Date de parution 28/09/2022
  • Nombre de pages 464
  • Poids de l’article 486 gr
  • ISBN-13 9782226468338
  • Editeur ALBIN MICHEL
  • Format 205 x 139 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

En février 2021, paraissait chez Albin Michel le premier roman de Marguerite Imbert, Qu’allons-nous faire de ces jours qui s’annoncent ?, un roman contemporain qui se déroulait à Notre-Dame des Landes. En cette fin d’année 2022, l’autrice revient avec une incursion dans la science-fiction avec Les Flibustiers de la mer chimique dans la collection imaginaire des éditions Albin Michel. L’illustration de couverture est signée Sparth et donne un bon aperçu de l’univers.

Les Flibustiers de la mer chimique est un roman qui appartient au genre post-apocalyptique. Cependant, cela ne veut pas dire qu’il faut s’attendre à de la morosité, de l’horreur ou de la tristesse. Au contraire, l’incipit du roman annonce la couleur : « Je ne crois pas que l’apocalypse soit nécessairement une chose triste ». Voilà de quoi donner le ton à un roman qui va nous parler de désastre écologique et d’une société créée après l’apocalypse.

Nous sommes dans un futur proche, une hécatombe d’origine inconnue a tué la quasi totalité de la population mondiale. Il ne reste presque rien de la civilisation humaine. Les êtres qui ont survécu sont dispersés à la surface du globe. L’environnement est hostile, les océans et mers ont vu leur niveau monter, leurs eaux sont polluées au point d’en devenir toxiques. On y trouve des monstres marins gigantesques et mutants. Pourtant, quelques groupes essayent de s’organiser et de rebâtir une société organisée et solidaire, comme la Métareine qui se trouve à Rome. Les Graffeurs sont des personnes particulières, dépositaires de la mémoire perdue dans l’hécatombe. Alba est la dernière de ce genre. A force de vivre seule, elle est devenue folle et ce n’est pas son récent enlèvement par un groupe d’Étoilés qui doit l’amener à Rome qui va arranger les choses.

Pendant ce temps, un sous-marin, le Player Killer, sous les ordres du capitaine Jonathan, écume les mers à la recherche de trésors mais surtout du mythique l’Azote bleu. Le Player Killer va sauver des naufragés et les faire prisonnier à bord : Ismaël, un naturaliste romain et ses deux compagnons d’infortune, Lori et Aaron. Ismaël a une mission secrète pour le compte de la Métareine qu’il va tenter de mener sans se trahir et en sympathisant avec Jonathan, l’étonnant capitaine fan de jeux vidéos et de musique des temps passés.

Le roman va suivre les deux fils directeurs d’Alba et d’Ismaël parallèlement. Le début du roman est de ce fait un peu décousu et il faut un peu de temps pour se familiariser à l’univers et aux différents protagonistes. Puis, on s’y fait assez vite, et grâce au style très direct de l’autrice on s’imprègne de ces personnages haut en couleurs et complètement déjantés qui font tout le sel du roman. Jonathan est complètement dingue à sa manière, tout en étant extrêmement brillant dans son domaine. Il est à la fois mégalomane, enthousiaste, et apporte beaucoup d’humour au récit. Il en est de même pour Alba dont les nombreuses connaissances ont tendance à se mélanger dans sa tête, qui manque clairement de lucidité et a tendance à parler à voix haute sans s’en rendre vraiment compte. Ces deux personnages sont vraiment marquants pour leur grain de folie, et ils marquent le lecteur pour longtemps.

Marguerite Imbert a su créer également un monde cohérent en se moquant au passage de nos travers actuels et en instillant une bonne dose d’humour. Son monde est plein de trouvailles et intelligemment construit. Elle prend à contrepied le genre post-apocalyptique en y mettant de l’humour, des flibustiers et en le transformant en un récit déjanté et rafraîchissant alors que tous les ingrédients du genre y sont réunis.

Avec Les Flibustiers de la mer chimique, Marguerite Imbert fait ainsi une entrée remarquée dans l’imaginaire français. Son roman est une bouffée de fraîcheur, un récit intelligemment dosé entre aventures, humour, écologie porté par des personnages haut en couleurs. On espère retrouver très vite cette autrice à la plume incisive.

Ce roman qui vient d’être publié est une immense surprise !


Embarquez dans un univers foutraque, un Mad Max revu par les Monty Python, un postapocalyptique où même la langue joue les extravagances. Soyez happé par une plume déjantée qui porte un monde détraqué. C’est drôle, incisif, irrévérencieux.


Des décennies après une catastrophe, quelques grappes d’êtres humains survivent sur les restes d’une civilisation en déliquescence. Le récit narre les aventures de deux protagonistes très différents : Ismael, naturaliste envoyé en mission, est capturé avec ses compagnons sur la mer par Jonathan et l’équipe de son sous-marin, autobaptisés Les Flibustiers. Naviguant dans les mers chimiques — qu’on devine polluées par notre civilisation — Jonathan est un personnage fascinant, affichant de prime abord une excentricité et un charisme qui lui permettent de régner sur ce petit monde qui a ses propres règles, mais il est aussi un chien fou doté d’une certaine noirceur. Ismael, lui, apparaît en comparaison comme le « sachant » raisonnable, mû par sa mission et qui tente de canaliser son geôlier. Chaque membre de l’équipage possède une personnalité fêlée ; tous ensemble, ils forment une cour improbable à l’assaut des mers. À noter Annaïg, encore enfant mais déjà « médic » (médecin), qui personnifie la perte de valeurs dans ce simulacre de société : lisez le livre pour découvrir pourquoi.


En parallèle, Alba est une jeune Graffeuse (qui a emmagasiné tout le savoir) isolée dans une grotte du sud de la France. Elle est capturée par des Étoiles pour l’emmener à Rome (bah oui, Rome est le centre du monde, même après sa chute), où siège la Métareine qui gouverne quelques milliers de descendants de survivants dans les ruines de l’ancienne capitale. Dotée d’un savoir encyclopédique (même si elle confond l’Histoire vécue et les histoires de fiction : pour elle, ce qui est écrit est vrai, ce qui occasionne quelques mélanges cocasses), la Graffeuse a développé une personnalité un brin asociale, alors que la Métareine et ses fidèles attendent beaucoup d’elle.


Le roman offre maintes péripéties et n’évite pas quelques maladresses de narration : Ismael est narrateur mais le lecteur ignore l’objectif de sa mission jusque tard dans l’histoire ; ou encore ce même lecteur découvre ce que tous les protagonistes savent — la raison de l’ancienne catastrophe — qu’à la fin du livre. Et pourtant, on pardonne tant la lecture est jubilatoire.


Car ce roman postapocalyptique est remarquable grâce à son univers, ses personnages marquants et parfois excessifs, mais aussi sa prose. On est ici dans un texte dont la plume sert le récit, avec des phrases baroques, des dialogues piquants, des expressions fantasques voire absurdes, et des réflexions extravagantes sinon assassines. Les amateurs de citations se régaleront.


L’auteure a réussi le tour de force d’imaginer un monde qui pourrait être déprimant — et les thématiques écologiques sont présentes — mais elle s’en sert pour débrider son imagination et sa truculence.


Une pépite.

Je n’ai vu passer que des critiques enthousiastes du roman de Marguerite ImbertLes flibustiers de la mer chimique, donc je me suis lancé.

Nous sommes dans un futur assez peu souriant. Une catastrophe (dont nous découvrirons la cause) a décimé l’humanité. La Terre et les océans sont abominablement pollués. L’humanité restante est la proie d’animaux qui ont mutés de façons à être encore plus agressifs et efficaces. Et bien entendu on a continué à se mettre sur la gueule.

Dans ce beau paysage nous allons suivre :

Ismaël, citoyen de Rome où règne une reine/prêtresse, naturaliste, parti sur un bateau qui a coulé, recueilli sur le Player Killer, le sous-marins d’une bande de flibustiers menés par un ado attardé, Jonathan. Et Alba, dernière représentante du clan des graffeurs, un clan qui s’est donné pour mission de mémoriser tout le savoir de l’humanité moribonde. Alba qui va être récupérée, de force, par Rome.

Et vous n’avez là qu’une partie de la galerie de personnages, tous plus allumés les uns que les autres, imaginés par Marguerite Imbert.

J’ai été moins emballé par ce roman que mes collègues qui en ont déjà parlé, tout en reconnaissant les qualités qu’ils évoquent.

Oui c’est joyeux (malgré la thématique), allumé, plein d’imagination, débordant d’énergie et de références à la culture populaire (ou pas, comme le prénom d’un des protagonistes). Oui ça brasse sans se prendre au sérieux quantités de thématiques, de la catastrophe écologique, à l’exercice du pouvoir, en passant par les méfaits d’une culture mal digérée ou le mépris de classe.

Mais justement, là où on peut être emballé par l’abondance, on peut aussi, et ça a été mon cas, trouver qu’il y en a trop, et que ce n’est pas assez creusé. Et c’est dans la façon de mener l’intrigue que cela m’a fait petit à petit fait sortir du texte, malgré le plaisir trouvé à certaines fulgurances. Tout est effleuré, des personnages arrivent d’on ne sait trop où, les motivations des personnages secondaires restent assez obscures, le déroulé des événements entre la catastrophe et le moment du récit complètement elliptique, sans explication même s’il y est fait de nombreuses, mais peu précises allusions.

Pour mon goût très personnel, il aurait fallu soit simplifier, soit prendre plus de temps.

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