La Croisière Charnwood
  • Date de parution 08/11/2018
  • Nombre de pages 445
  • Poids de l’article 463 gr
  • ISBN-13 9782355846731
  • Editeur SONATINE
  • Format 221 x 141 mm
  • Edition Grand format
Policier historique Thriller Romans noirs Deuxième Guerre mondiale Première Guerre mondiale

La Croisière Charnwood

3.47 / 5 (207 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

1931. Guy et Max, deux vétérans de la Première Guerre mondiale, quittent New York à bord du transatlantique Empress of Britain. Dans les luxueux salons de première classe, ils font la connaissance de la très anglaise Vita Charnwood et de sa nièce, Diana. Celle-ci est non seulement ravissante, mais également l'unique héritière du richissime financier international Fabian Charnwood. Les deux hommes entreprennent de la séduire afin de mettre la main sur une partie de sa fortune. Alors que leur opération semble sur le point de réussir, un meurtre vient soudain mettre un terme à tous leurs espoirs et les plonger dans une spirale infernale.Gentlemen cambrioleurs, femme fatale, manipulations sophistiquées. La Croisière Charnwood ressemble à s’y méprendre à un film d’Alfred Hitchcock. Olivia de Lamberterie, Elle.Traduit de l’anglais Marc Barbé.

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  • Date de parution 08/11/2018
  • Nombre de pages 445
  • Poids de l’article 463 gr
  • ISBN-13 9782355846731
  • Editeur SONATINE
  • Format 221 x 141 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Quatrième de couverture


1931 : Guy et Max, deux vétérans de la Première Guerre mondiale, quittent New York à bord du transatlantique Empress of Britain. Dans les luxueuses cabines, ils font la connaissance de la très anglaise Miss Charnwood, et de sa nièce, Diana. Celle-ci est non seulement ravissante, mais également l'unique héritière du richissime financier international Fabian Charnwood. Les deux hommes entreprennent de la séduire afin de mettre la main sur une partie de sa fortune.


Mon avis


So british !


Après avoir vécu la première guerre mondiale, deux amis anglais sont allés vivre aux Etats-Unis. Ils se sont faits une petite réputation dans le monde de la finance même si l’honnêteté  n’est pas au rendez-vous et qu’ils sont plutôt dans la magouille pour se construire un bon pécule. Ils décident donc de prendre le large avant d’être rattrapés par la justice, quitte à abandonner un de leurs complices en escroquerie. Les voilà donc tous les deux sur un transatlantique avec pour but un retour en Angleterre. C’est le calme plat sur l’océan jusqu’à ce qu’ils rencontrent la tante d’une riche héritière, traversant les aussi elles aussi. La fortune sourit aux audacieux et rien ne les arrête. Les deux comparses décident de mettre en place une de leur stratégie pour récupérer un peu de cash.  Mais, bien entendu, rien ne va se passer comme prévu. Déjà, ne vous fiez pas à la couverture, on va très vite descendre du bateau et même visiter de nombreux pays.


En commençant ce roman, je m’attendais à quelque chose d’assez classique, un tantinet convenu, un polar avec ses bons, ses méchants, son histoire d’amour pour mettre un peu de piment et hop ! Je me suis complètement fourvoyée pour mon plus grand bonheur de lectrice. Des rebondissements à la pelle, des personnages tous plus retors les uns que les autres et sans cesse, un petit  grain de sable qui désaxe tout ce qui avait été mis en place et dont vous étiez intimement persuadé que c’était la seule vérité. J’ai été époustouflée par les ressources dans lesquelles l’auteur a (intelligemment) puisé. Le contexte, c’est celui de l’après crise de 1929 à Wall Street . Les banquiers, les investisseurs, les clients, tous jouent une immense partie de poker menteur et nos héros aussi ! Il ya des ramifications politico financières, des hommes et des femmes qui cherchent à tirer profit de ce qu’ils peuvent, d’autres qui veulent la vérité (mais à quel prix ?)


Dans un premier temps, tout commence légèrement, dans une atmosphère doté de cet humour pince sans rire typiquement britannique.

« Elle était anglaise, dotée d’une conformation de douairière : mâchoire frémissante, poitrine pigeonnante et le reste.»

J’ai, naïvement, je l’avoue, cru, que nous allions rester dans cet état de faits avec nos deux petites frappes, parfois attachants, mais le plus souvent détestables tant ils ont pour but de tromper, mentir, et manipuler ceux qui les entourent……

Tout cela c’était sans compter sur le talent de Robert Goddard (et du traducteur, Marc Barbé, qui, je le souligne, a fait un excellent travail). De chapitres en chapitres, on s’éloigne de ce monde superficiel , de la futilité apparente, pour plonger dans des événements beaucoup plus sérieux, au ton grave. La guerre, l’histoire de ceux qui ont souffert en la vivant, vont apparaître et même si cela reste en toile de fond, c’est important car ce passé peut apporter beaucoup d’explications….


J’ai beaucoup apprécié ce récit, tant sur la forme que sur le fond. Aucun des protagonistes n’est vraiment lisse et à chaque page, on peut s’attendre à un revirement de situation. J’ai trouvé ça très fort ! De temps à autre, je pensais « ah ah, cette fois, j’ai tout compris » et puis …. Pas du tout ou alors pas complètement … C’est vraiment très bien pensé, un vrai puzzle en trois dimensions (l’argent, le temps, l’espace ;-) servi par une écriture fluide, rythmée, accrocheuse et un style vivant rendant très visuelles les différentes descriptions.


Un excellent recueil, à découvrir au plus vite !

Tout d’abord un tout grand merci à Netgalley et aux Editions Sonatine pour ce partenariat très apprécié. J’aime beaucoup les livres édités par cette maison d’éditions et j’espère vraiment bénéficier de nouveaux partenariats avec eux à l’avenir. Ce polar est un gros coup de coeur.

Max et Guy, deux Anglais âgés de trente-cinq ans, quittent le Québec sur un paquebot en direction de leur pays natal, un jour d’été 1931, ils fuient les USA où un de leur partenaires commerciaux est en mauvaise posture, en fait ce ne sont pas des hommes d’affaire ordinaires, mais des escrocs. La crise touche durement le monde des affaires et a précipité leur retour au pays. Ils sont amis depuis le collège et ne sont pas à leur premier mauvais coup. Ils se partagent les bénéfices et font un nouveau contrat qui le stipule. Une dame âgée manque de tomber dans les escaliers du bateau, Max va l’aider et en guise de remerciement, se fait inviter à une soirée dans la suite qu’elle partage avec sa nièce. Max et Guy craignent que la soirée soit des plus ennuyeuses et les deux dames peu intéressantes, mais comme ils espèrent trouver une nouvelle victime, ils y vont quand même. Diana Charnwood fait tourner toutes les têtes, en particulier celle de Max, qui tombe amoureux d’elle. Guy essaie de le raisonner, mais rien n’y fait. Au bout d’une semaine de traversée, Diana est tout aussi amoureuse de Max et l’invite dans son manoir. C’est une riche héritière et son père ne désire pas un tel mariage pour sa fille. Il invite Guy dans son club et met carte sur table : il sait que les deux hommes sont des escrocs, qu’ils ont déjà séduit une autre héritière avant d’accepter de la quitter contre un paiement remis par le père de la jeune femme. Fabian Charwood propose deux mille livres à Guy s’il arrive à convaincre Max de renoncer à Diana. Il essaie, mais c’est peine perdue, Max est follement amoureux, Diana aussi et il refuse d’écouter son ami. Charnwood propose alors à Guy d’espionner Max et de le tenir au courant si les deux jeunes gens essaient de se passer de son autorisation pour se marier. Et cela ne manque pas, Diana et Max mettent au point un projet de fuite pour aller se marier le lendemain à Londres. Max ne sait pas que son ami travaille pour le père de Diana et lui demande son aide pour aller chercher Diana au milieu de la nuit. Ne voulant pas se trahir il accepte de les aider, en pensant que le père empêcherait Diana de se rendre au rendez-vous dont il avait été averti.

Il attend dans sa voiture près du manoir, mais deux heures après le rendez-vous, Max n’étant toujours pas revenu, il part à sa recherche. Il trouve Diana et sa tante dans les bois près du corps de Fabian Charnwood que Max a tué à coups de pierre. A partir de ce moment, plus rien ne se passe comme prévu et Guy se trouve entraîné dans un piège qui dépasse largement ses talents d’escroc.

Ce polar est vraiment passionnant, les personnages sont très fouillés et très vraisemblables. La grande guerre est l’arrière plan du livre. Guy découvrira un terrible complot dont il ne peut parler à personne, car tous les témoins trop bavards sont éliminés. Cette thèse est bien moins invraisemblable qu’il n’y paraît à première vue. Les intérêts financiers engagés dans la guerre étaient énormes et il n’est pas impossible du tout que ces hommes riches et puissants aient manipulé les politiques pour les pousser au conflit, même si le résultat s’est révélé bien pire que ce qu’ils escomptaient. Actuellement, ce sont les puissances économiques qui gouvernent le monde, mais il est fort possible qu’il en ait été de même il y a un siècle, même si la forme de ces puissances d’argent est toute différente aujourd’hui.

Il s’agit d’un polar historique très détaillé, plein de rebondissements et on n’a aucune idée de la fin de l’histoire avant celle-ci. On n’est pas dans un polar simple et linéaire, mais dans une histoire très complexe, absolument passionnante et avec des personnages très travaillés. On se surprend à penser que cette histoire est finalement assez plausible.

Un gros coup de coeur que je vous recommande chaleureusement.

Tout d’abord un tout grand merci à Netgalley et aux Editions Sonatine pour ce partenariat très apprécié. J’aime beaucoup les livres édités par cette maison d’éditions et j’espère vraiment bénéficier de nouveaux partenariats avec eux à l’avenir. Ce polar est un gros coup de coeur.

Max et Guy, deux Anglais âgés de trente-cinq ans, quittent le Québec sur un paquebot en direction de leur pays natal, un jour d’été 1931, ils fuient les USA où un de leur partenaires commerciaux est en mauvaise posture, en fait ce ne sont pas des hommes d’affaire ordinaires, mais des escrocs. La crise touche durement le monde des affaires et a précipité leur retour au pays. Ils sont amis depuis le collège et ne sont pas à leur premier mauvais coup. Ils se partagent les bénéfices et font un nouveau contrat qui le stipule. Une dame âgée manque de tomber dans les escaliers du bateau, Max va l’aider et en guise de remerciement, se fait inviter à une soirée dans la suite qu’elle partage avec sa nièce. Max et Guy craignent que la soirée soit des plus ennuyeuses et les deux dames peu intéressantes, mais comme ils espèrent trouver une nouvelle victime, ils y vont quand même. Diana Charnwood fait tourner toutes les têtes, en particulier celle de Max, qui tombe amoureux d’elle. Guy essaie de le raisonner, mais rien n’y fait. Au bout d’une semaine de traversée, Diana est tout aussi amoureuse de Max et l’invite dans son manoir. C’est une riche héritière et son père ne désire pas un tel mariage pour sa fille. Il invite Guy dans son club et met carte sur table : il sait que les deux hommes sont des escrocs, qu’ils ont déjà séduit une autre héritière avant d’accepter de la quitter contre un paiement remis par le père de la jeune femme. Fabian Charwood propose deux mille livres à Guy s’il arrive à convaincre Max de renoncer à Diana. Il essaie, mais c’est peine perdue, Max est follement amoureux, Diana aussi et il refuse d’écouter son ami. Charnwood propose alors à Guy d’espionner Max et de le tenir au courant si les deux jeunes gens essaient de se passer de son autorisation pour se marier. Et cela ne manque pas, Diana et Max mettent au point un projet de fuite pour aller se marier le lendemain à Londres. Max ne sait pas que son ami travaille pour le père de Diana et lui demande son aide pour aller chercher Diana au milieu de la nuit. Ne voulant pas se trahir il accepte de les aider, en pensant que le père empêcherait Diana de se rendre au rendez-vous dont il avait été averti.

Il attend dans sa voiture près du manoir, mais deux heures après le rendez-vous, Max n’étant toujours pas revenu, il part à sa recherche. Il trouve Diana et sa tante dans les bois près du corps de Fabian Charnwood que Max a tué à coups de pierre. A partir de ce moment, plus rien ne se passe comme prévu et Guy se trouve entraîné dans un piège qui dépasse largement ses talents d’escroc.

Ce polar est vraiment passionnant, les personnages sont très fouillés et très vraisemblables. La grande guerre est l’arrière plan du livre. Guy découvrira un terrible complot dont il ne peut parler à personne, car tous les témoins trop bavards sont éliminés. Cette thèse est bien moins invraisemblable qu’il n’y paraît à première vue. Les intérêts financiers engagés dans la guerre étaient énormes et il n’est pas impossible du tout que ces hommes riches et puissants aient manipulé les politiques pour les pousser au conflit, même si le résultat s’est révélé bien pire que ce qu’ils escomptaient. Actuellement, ce sont les puissances économiques qui gouvernent le monde, mais il est fort possible qu’il en ait été de même il y a un siècle, même si la forme de ces puissances d’argent est toute différente aujourd’hui.

Il s’agit d’un polar historique très détaillé, plein de rebondissements et on n’a aucune idée de la fin de l’histoire avant celle-ci. On n’est pas dans un polar simple et linéaire, mais dans une histoire très complexe, absolument passionnante et avec des personnages très travaillés. On se surprend à penser que cette histoire est finalement assez plausible.

Un gros coup de coeur que je vous recommande chaleureusement.

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