Norbert Jemsen procureur
  • Date de parution 28/05/2020
  • Nombre de pages 299
  • Poids de l’article 383 gr
  • ISBN-13 9782889441433
  • Editeur SLATKINE ET CIE
  • Format 210 x 141 mm
  • Edition Grand format
Thriller Romans policiers Suisse 21em siècle

Norbert Jemsen procureur Tome 3 L'engrenage du mal

3.95 / 5 (203 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Frontière franco-suisse. Quatre hommes sont enlevés et séquestrés dans des moulins souterrains désaffectés. Ils ne se connaissent pas. L’eau monte, menaçante. Ils ont une heure, pas plus, pour découvrir ce qui les unit.Le procureur Norbert Jemsen et sa fidèle greffière Flavie Keller reprennent du service. Leur amie inspectrice Tanja Sojkaj a besoin d’aide pour retrouver celui qui a détruit sa famille.Une fin d’été caniculaire qui transpire la vengeance, un mois de janvier polaire où la justice relève les compteurs... Entre ces deux temps s’installe un aller-retour oppressant, réglé comme une montre à complication.Après Le Miroir des âmes et L’Ombre du renard, Nicolas Feuz nous entraîne dans un engrenage implacable, impeccable. De la très grande horlogerie.De nombreux rebondissements, un rythme haletant et un constant suspense qui nous saisit jusqu’à la fin. Palpitant. Leslibraires.fr.Un véritable page-turner. L’intrigue et sa chute sont magistrales. Bepolar.fr

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  • Date de parution 28/05/2020
  • Nombre de pages 299
  • Poids de l’article 383 gr
  • ISBN-13 9782889441433
  • Editeur SLATKINE ET CIE
  • Format 210 x 141 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Entre les romans de Nicolas Feuz et moi, c’est une grande histoire d’amour. On retrouve notre bande de personnage récurrents, à savoir le procureur Norbert Jensen et sa greffière Flavie Keller mais aussi le commissaire Daniel Garcia. Dans ce nouvel opus tous les feux sont braqués sur Tanja. On va la découvrir dans une position peu enviable et malmenée, par sa hiérarchie, par la justice mais aussi dans sa vie familiale. Il y a un jeu mortel dans lequel on assiste à une scène d’anthologie dans un moulin souterrain, où quatre hommes sont réunis pour le meilleur et surtout pour le pire. Tout cela se passe en Suisse entre un été caniculaire et un début d’année frigorifique. La double temporalité est là pour nous faire comprendre les répercutions du passé (l’été) sur le présent (l’hiver) avec un travail habile et précis qui dévoile au compte goutte les informations nécessaires à notre compréhension. Le style de l’auteur est toujours aussi direct tout en sachant manipuler le lecteur pour mieux préserver ses effets. Ma lecture est passée à toute vitesse, c’est un roman aux chapitres courts et enlevés qui se dévore sur un rythme infernal. De nombreuses scènes ont lieu au tribunal et là, comment vous dire qu’avec son expérience professionnelle, l’auteur nous donne le meilleur de ce qui peut se passer lors d’un procès. C’était plus vrai que nature avec le personnage de la présidente du tribunal criminel qui m’a laissée bien énervée. Il faut dire que les personnages féminins sont à l’honneur pour un déroulé de tout ce qui fait une femme de la mère à la putain, de l’amante à l’amie, avec les émotions qui vont avec c’était fort. Un lot de rebondissements et un final un peu trop improbable à mon goût mais qui m’a fait rêver. Bonne lecture.

J’ai eu grand plaisir à retrouver le procureur Norbert Jensen, sa greffière Flavie Keller et le commissaire Daniel Garcia dans ce troisième volume de la série consacrée au procureur. On retrouve aussi Tanja, mais elle est en bien mauvaise posture : en effet elle revient à la Chaux de Fonds depuis la prison de La Tuilière où elle est en détention préventive afin d’y être jugée. Le roman alterne le récit du procès et de l’enquête sur les faits que l’on reproche à la jeune femme. Nous avions laissé le procureur et son équipe dans l’avion qui les ramenait de Corse à la fin du deuxième épisode (L’ombre du renard), et Tanja avait appris qu’une personne âgée avait été assassinée à Lausanne, elle avait compris qu’il s’agissait de sa mère.

A peine rentrée, elle se rend sur place et brise les scellés posés par la police vaudoise car elle est sûre que ses collègues ne lui apprendront rien, elle passe les lieux au luminol grâce à un flacon qu’elle a volé dans les locaux de la police neuchâteloise. Son fils de deux ans a disparu et Tanja est prête à tout pour le retrouver. Elle retourne à Neuchâtel où elle agresse deux collègues qu’elle soupçonne de protéger l’assassin supposé de sa famille.

Lors de son procès, Tanja reconnaît ces petites infractions, mais nie tout le reste qui est nettement plus grave. Elle affirme qu’on lui a tendu un piège et qu’elle est totalement innocente. Dans son réquisitoire, Jensen reconnait que les apparences sont contre elle, mais que s’il s’agit bien d’un piège, il faut reprendre l’enquête.

Je n’en dirai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de la lecture. Comme toujours avec Nicolas Feuz, il y a nombre de rebondissements, le suspense reste constant jusqu’à la fin, impossible à deviner. Les chapitres sont courts et l’alternance du procès et des faits qui l’ont précédé gardent la tension du récit. On ne s’ennuie pas le moins du monde dans ce polar et la fin s’ouvre sur la suite des aventures de cette équipe pas triste du tout. On visite égalament les moulins souterrains du Col des Roches, uniques en Europe. Feuz utilise avec brio les lieux particuliers de la région pour les rendre encore plus incontournables, il excelle comme guide touristique. Ces lieux sont liés à ses intrigues, ainsi hier en faisant du nordic walking au Landeron, j’ai pu me remémorer le début de L’ombre du Renard. Le côté régional de ces polars les rend encore plus agréables et intéressants pour les habitants du coin. C’est très plaisant de parcourir New York avec son inspecteur préféré, mais c’est tout autre chose de vivre sur les lieux et de les associer à une fiction qu’on a apprécié, d’imaginer par exemple la statue de David de Pury recouvertes d’entrailles sanguinolentes en prenant le bus !

Le procureur Jensen dit que la grande majorité des Suisses ignore tout du côté sombre de notre pays et on peut supposer que l’auteur, lui-même procureur, parle par sa bouche. Je n’en doute pas une minute, j’espère toutefois que la police et la justice réelles fonctionnent mieux que les policiers et magistrats mis en scène dans ces polars, parce que sinon on a vraiment du souci à se faire et notre pays serait devenu une vraie république bananière. Un nouveau personnage apparaît, un juge vaudois qui doit bien avoir quelque chose à se reprocher puisque son ADN figure dans le fichier des empreintes génétiques.

A la fin de cette intrigue palpitante, on peut se demander si Jensen est un idiot qui se fait embobiner, s’il est incapable d’exercer sa fonction (puisque ses fans savent bien qu’il n’est pas procureur mais prof de géographie) ou si plus grave, il ne serait pas complice des agissements de policiers peu honnêtes. D’ailleurs le commissaire Garcia en prend largement à son aise et ne se contente pas de boire des bières en service, quant à Flavie, elle n’est peut-être pas si innocente et gentille qu’elle en a l’air.

Ce roman palpitant appelle une suite car sa conclusion permet bien des doutes sur l’honnêteté de ses protagonistes, mais nous en saurons plus l’année prochaine. En attendant, je vous encourage vivement à découvrir ce nouvel opus de Nicolas Feuz. Un tout grand merci aux Editions Slatkine de m’avoir permis de le découvrir en avant-première.

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