Les enfants de Venise
  • Date de parution 05/04/2018
  • Nombre de pages 992
  • Poids de l’article 467 gr
  • ISBN-13 9782266272445
  • Editeur POCKET
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Italie Romans étrangers

Les enfants de Venise

4.19 / 5 (1600 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Venise, 1515. Peu de villes auront connu autant d'injustices, de dangers, de misère et de vices. De liberté, aussi. Liberté pour Mercurio, petit voleur des rues, as du déguisement, pour qui le pavé romain est devenu trop brûlant. Liberté pour Giuditta, jeune et belle Juive, dont la religion semble ici tolérée – mais pour combien de temps ? Rien ne les vouait à s'aimer. Pourtant... Entre inquisiteurs et courtisanes, palais, coupe-gorge et canaux putrides, les amants de Venise feront mentir le destin... " De la première à la dernière page, un régal. " Delphine Peras – L'Express " L'écrivain italien Luca Di Fulvio est en passe de devenir un véritable phénomène littéraire. " Nicolas Lemarignier – France 2

En stock

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  • Date de parution 05/04/2018
  • Nombre de pages 992
  • Poids de l’article 467 gr
  • ISBN-13 9782266272445
  • Editeur POCKET
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Je poursuis ma découverte de cet auteur qui m’avait tant charmé avec Le soleil des rebelles. Nous voici à nouveau avec un jeune garçon Mercurio, début des années 1500 à Rome. Mercurio est orphelin et vit grâce à son habilité de petit escroc et de voleur. Un trio de chenapans l’accompagne dans ses razzias, Zolfo, Benedetta et Ercole. En tentant de voler un riche marchand juif Shimon Baruch, Ercole perd la vie et Mercurio blesse le marchand. C’est alors que Mercurio, Zolfo et Benedetta décident de fuir grâce à l’aide de Scavamorto, leur « maître » vers Venise. Parallèlement nous suivons l’histoire de Giuditta qui voyage avec son père Iasacco vers Venise où la ville serait plus accueillante et la vie meilleure pour les porteurs de calotte jaune. Leur destin va se croiser et dès la première rencontre, on sait déjà que ces deux là sont faits pour être ensemble. Bien évidemment rien ne leur sera donné et nous allons vivre avec eux la frustration de la séparation et les difficultés mais en ligne de mire, on souhaite qu’ils puissent vivre ensemble et heureux.

Crimes, sort qui s’acharne, colère, jalousie, trahison et pardon Luca Di Fulvio nous fait vibrer sur toute une palette de sentiments forts et surtout sur l’amour avec un grand A qui vient à bout de tout et qui sera continuellement remis en danger. On va suivre les personnages qui sont toujours sur le fil du rasoir entre bien et mal, entre justice et injustice. Le récit de l’histoire est captivant et ne connait pas d’arrêt, tout s’enchaîne et nous tient en haleine pour connaître la suite des amours de Mercurio. 

Le personnage de Mercurio est magnifique, il deviendra un homme libre avec de belles valeurs. Ce roman a beaucoup d’âme on vit intensément le parcours initiatique auprès du héros, mais il possède aussi un côté plus sombre, celui de la violence et de la cruauté telles que l’on peut se l’imaginer à la fin du Moyen-âge. Et puis il y a ce talent fou de l’écrivain, celui de faiseur d’ambiance, on y croit, on le vit, on pleure et on mouche. Les thèmes sont si sensibles, les enfants abandonnés, maltraités en manque d’amour c’est une corde sensible qui donne beaucoup d’émotion. Mais ce que je préfère c’est la rencontre de cœurs purs dans le purin et l’espoir qui va avec si vous voyez ce que je veux dire parce que ce n’est pas forcément chez les nobles et les riches que nous pourrons les trouver.

Alors ne vous laissez pas effrayer par le nombre de pages imposant, une fois la plongée effectuée on reste en apnée jusqu’à la toute dernière ligne. Bonne lecture


« Quand Mercurio s’était jeté dans le canal, Giuditta avait eu la tentation de le retenir. Ou de s’y jeter avec lui. Elle ne voulait pas renoncer à la sensation de sa main dans la sienne. Elle ne voulait pas renoncer à lui. Déjà, les nuits précédentes, dans le chariot, elle avait senti une forte attraction pour les yeux de cet étrange garçon. Qui était-il ? Il n’était pas prêtre, il le lui avait avoué. Quels mots avait-il dits en sautant du bateau ? Elle se souvenait à peine. Sa tête se faisait légère. “Je te retrouverai”, voilà ce qu’il avait dit. »

J’avais adoré ma lecture du Gang des rêves de Luca Di Fulvio. Un roman incroyable, prenant et passionnant. Je vous le recommande encore et encore car il fut l’un de mes coups de cœur de 2017. Je me suis donc précipitée sur Les Enfants de Venise. J’ai aussi aimé ce roman dense (belle brique de deux kilos!). Je l’ai cependant trouvé un cran en dessous de l’indétrônable Gang des rêves. Luca Di Fulvio nous invite cependant encore une fois à suivre des personnages inoubliables

Cette fois-ci l’intrigue plonge le lecteur à Venise au début du XVIème siècle. Mercurio est un jeune orphelin qui a fui Rome avec Benedetta et Zulfo afin de trouver une vie meilleure. Escroc professionnel, il vit de vols et d’arnaques. Sur la route, les trois associés croisent la route d’un convoi militaire revenant de la bataille de Marignan. A son bord, le juif Isacco et sa fille Giuditta. Dès que Mercurio croise le regard de Giuditta, il en tombe follement amoureux. Tous ces personnages se réunissent, se retrouvent puis s’éloignent pour vivre leur propre vie à Venise.

Luca Di Fulvio adopte une narration éclatée. Chaque chapitre suit un personnage. Il y a d’abord Giuditta et son père Isacco. Ils sont tous les deux juifs dans une Venise de plus en plus antisémite. D’un point de vue historique, l’auteur nous plonge au cœur du premier ghetto créé pour les juifs à Venise. Traqués, pointés du doigt, Luca Di fulvio montrent ces juifs, exclus de la société et vilipendés. Isacco, médecin escroc, va se consacrer au mal français qui atteint les prostituées de Venise comme dans une sorte de rédemption tandis que Giuditta, va exploiter son talent inné pour la couture en créant des robes incroyablement belles, suscitant la jalousie des Vénitiennes.

On suit aussi Mercurio. C’est le personnage principal du roman. Rebelle, orphelin et débrouillard, il cherche un but à sa vie. En tombant amoureux de Giuditta, il va donner un sens à sa vie. Mais comment lutter contre les préjugés, lui le non-juif, lui le petit escroc?

On suit enfin le personnage de Benedetta. Amoureuse de Mercurio, femme blessée, elle va nourrir sa vengeance et devenir un personnage à l’âme noire.

Luca Di Fulvio nous ballotte donc d’un personnage à l’autre. L’intrigue est vraiment bien ficelée (même si on se doute de certaines choses parfois). Mais son sujet est véritablement Venise. En lisant ce roman, j’avais vraiment l’impression d’y être. On ressent les odeurs, on voit les petites rues, les couleurs, on entend presque la langue à travers ces pages! L’auteur nous projette au cœur d’une ville à part dans le paysage italien. J’ai adoré en savoir plus sur cette ville aux mille facettes. Le luxe le plus grand côtoie la misère la plus terrible. Mercurio nous invite à explorer les palais des doges comme les fossés boueux et putrides. Luca Di Fulvio décrit la misère, les exclus, la violence avec toujours autant de passion. La haine et l’amour sont présents à chaque page! On rit, on frissonne, on pleure presque aux côté de Mercurio. Véritable page-turner, l’auteur nous livre une histoire qui prend aux tripes. Les pages se tournent toutes seules, sans effort!

Avec Les enfants de Venise, Luca Di Fulvio confirme son talent de conteur. Laissez-vous embarquer vous aussi dans cette histoire de haine et d’amour dans la Cité des Doges.

 

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