Pages volées
  • Date de parution 22/08/2024
  • Nombre de pages 304
  • Poids de l’article 306 gr
  • ISBN-13 9782373058222
  • Editeur FORGES VULCAIN
  • Format 206 x 142 mm
  • Edition Grand format
Moins d'1 an

Pages volées

4.10 / 5 (123 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Un livre peut-il nous sauver ?Les parents d'Alexandra meurent dans un accident de voiture alors qu'elle n'a que sept ans. Elle est recueillie avec son frère par sa tante. Tandis qu'elle grandit entre premiers amours et amitiés adolescentes, un immense vide demeure en elle. Qui est-elle ? L'orpheline ? L'Ukrainienne ? La jeune fille qui aime les histoires ?Vingt ans plus tard, alors qu'elle revient en Normandie, elle entreprend une enquête sur ce qui a permis sa survie : la langue, la littérature et l'écriture.Un récit poignant sur ces continents intérieurs que nous habitons et qui nous habitent.

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  • Date de parution 22/08/2024
  • Nombre de pages 304
  • Poids de l’article 306 gr
  • ISBN-13 9782373058222
  • Editeur FORGES VULCAIN
  • Format 206 x 142 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Pages volées, pages offertes

Après quatre romans, Alexandra Koszelyk se livre. Elle raconte sa naissance a huit ans et demi, lorsque la mort de ses parents a fait d’elle une orpheline et qu’elle a dû alors s’inventer une vie, notamment en trouvant refuge dans les livres. Bouleversant !

Quel plaisir de retrouver la plume vive d’Alexandra Koszelyk, toujours prompte à surprendre son lecteur. Après L’Archiviste, c’est un récit très intime qu’elle nous offre cette fois. À l’occasion d’un séjour en Normandie pour une résidence d’écriture, la romancière se raconte et revient notamment sur le traumatisme qui a, contre son gré, façonné sa vie. Lors d’une sortie familiale un accident de voiture cause la mort de sa mère, puis de son père quelques heures plus tard. Son frère s’en sortira, elle aussi. Mais elle n’apprendra le décès de ses parents et les circonstances que bien plus tard, quand elle pourra quitter l’hôpital, quand l’enterrement a déjà eu lieu et que seule une pierre tombale témoigne du drame.

Il faut alors vivre avec ce vide béant chez l’oncle et la tante qui ont recueilli les orphelins. Essayer de composer avec cette seconde peau qu’est le chagrin. « On ne peut pas passer ses journées à pleurer, à être abattu de ces deux morts. Je souris, je blague, je continue de lire, de manger, de sortir avec ces nouveaux copains faits à l’école, de jouer comme une autre enfant, de chanter aussi lors des récrés. La vie ne s’arrête pas, le chagrin en nous non plus. Nous cohabitons et il devient une partie de moi, sans que cette tristesse entame mes actions.

Survivre, c’est vivre deux fois. Pour moi. Et pour eux qui ne le pouvaient plus. »

Une période difficile à vivre, d’autant qu’elle s’accompagne d’un sentiment de culpabilité. Pourquoi eux et pas moi ?

« Dans ce mouvement de balancier entre l’oubli et la ribambelle de questions, les livres ont été une planche de salut. Sans doute est-ce la seule activité qui relie ma première enfance à la seconde, le seul lien qui préexistait à ma nouvelle vie, comme quelque chose qu’on ne peut pas m’enlever. Malgré les accidents, les pertes et les abandons, le monde des livres se perpétuerait. La bibliothèque est devenue un refuge. Des gens penchés sur une quatrième de couverture. Les épaules un peu voûtées, ils ouvrent une page au hasard, lisent quelques lignes, en tournent une autre. Le caractère sacré de l’écriture est resté là, figé. Le lecteur est celui qui se dénude au moment d’entrer dans un sanctuaire. Il est avide de découvertes. En refermant le livre, il portera de nouveaux habits, sera allé à la rencontre d’autres vies, d’autres histoires, et portera vers l’autre le regard d’un ami. »

Cette belle déclaration d’amour à la littérature va très vite s’accompagner de l’envie de la partager, de dire le plaisir de découvrir les œuvres, les émotions qu’elles transmettent. Et c’est ainsi qu’avec l’aide de son frère informaticien, elle s’émancipe de sa passion solitaire pour faire partager ses bonheurs de lecture. Le site « Bric à Book » sera sa « première pierre contre l’oubli » et le début de l’écriture. Ce sera aussi par son intermédiaire que je ferai la connaissance d’Alexandra et que je la suivrai dans sa carrière de romancière. Avec l’association des « 68 premières fois » nous avons soutenu son premier roman, À crier dans les ruines avant de pouvoir échanger avec la primo-romancière à l’occasion de la rencontre annuelle. Par la suite, avec La dixième muse et L’Archiviste, j’ai découvert d’autres pans de sa personnalité très attachante, notamment son envie de transmettre qu’elle peut, année après année, assouvir face à ses élèves.

Mais ce n’est pas sans une certaine émotion que j’ai lu ces Pages volées bouleversantes. Sur la barque de Charon, elles prendront place aux côtés de L’Année de la pensée magique de Joan Didion et de J’ai réussi à rester en vie de Joyce Carol Oates. Merci Alexandra!

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