
À crier dans les ruines
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l’avis des lecteurs
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J’avais adoré la plume douce, amère et poétique d’Alexandra Koszelyk dans La dixième muse. J’ai attendu de la rencontrer enfin au festival Etonnants voyageurs pour lui prendre son premier roman, A crier dans les ruines, et son dernier, l’Archiviste.
A crier dans les ruines évoque la catastrophe de Tchernobyl, mais n’a pas la noirceur ni le réalisme de La supplication de Svetlana Alexievitch ou encore de la mini-série TV Chernobyl (que je vous recommande tous deux). Le roman d’Alexandra Koszelyk apporte un peu de lumière et d’espoir, là où on pense qu’ils ont déserté à jamais.
La narration au présent et à la 3ème personne du singulier donne au récit un côté très factuel, presque journalistique. Pourtant l’autrice va parvenir à créer du lien avec ses personnages. A insuffler aussi de l’émotion, dans son récit. On suit Léna, qui vingt ans plus tard, revient à Pripiat, dans la ville de son enfance, quittée à la hâte en 1986. Lors du trajet en bus, elle se souvient… Et c’est l’occasion pour l’autrice de retracer l’enfance de Léna, son adolescence et le début de ses années d’adulte en tant qu’expatriée en France. Le récit est chronologique, composé de morceaux choisis durant sa vie, et entrecoupé de correspondances d’Yvan.
A crier dans les ruines n’est pas un cri de désespoir face à une ville rasée et aux vies sauvagement prises. Ce n’est pas non plus un pamphlet politique. C’est plutôt le cri d’une personne, parmi tant d’autres, qui s’est expatriée, et qui depuis lors se sent brisée, incomplète. Incomprise, aussi. Une personne à la recherche de ses racines, du pourquoi, de réponses, et qui n’a que des blancs à la place. Un texte foncièrement humain, en somme. Le récit d’une individualité parmi tant d’autres.
Alors quand Léna revient, ce sont comme des retrouvailles, et Pripiat revêt des couleurs qu’on ne lui donne plus depuis 1986. Une promesse de sens retrouvés, de retour à la nature, d’amour, de complétude. Alors certes, tout n’est pas toujours crédible, ni solidement bâti. Mais peut-être que tout n’a pas toujours besoin d’être réaliste non plus, pour permettre à la magie et au rêve de reprendre leur place là où ils ont été chassés… J’ai apprécié cette parenthèse, cette lecture est comme un baume au cœur. Où l’on apprend à regarder Pripiat non avec les yeux d’un voyeur en quête de sensationnel et de morbide, mais avec le cœur de celles et ceux qui y sont chez eux, qui ont retrouvé leurs racines et leur raison d’être.
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