L'été des noyés
  • Date de parution 28/08/2014
  • Nombre de pages 324
  • Poids de l’article 350 gr
  • ISBN-13 9782864249603
  • Editeur METAILIE
  • Format 215 x 140 mm
  • Edition Grand format
Policier fantastique et supranaturel Anglo-Saxon Romans étrangers

L'été des noyés

3.59 / 5 (112 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Dans une région très septentrionale de la Norvège, quasiment déserte, un endroit magnifique et spectral, où l'hiver est sombre et enneigé et l'été miraculeusement doux et radieux. Comme généralement chez J. Burnside, le monde est à la fois beau et sinistre. Liv vit avec sa mère, un peintre qui s'est retiré là en pleine gloire pour mieux travailler. Son seul ami est un vieil homme qui lui raconte des histoires de trolls, de sirènes et surtout de la huldra, une créature surnaturelle qui apparaît sous les traits d'une femme à l'irrésistible beauté pour séduire les jeunes gens et les conduire à affronter les dangers et la mort. Un été, deux des camarades de classe de la jeune fille meurent noyés l'un après l'autre, par des nuits calmes et claires, puis c'est le tour d'un troisième homme, avant qu'un quatrième ne disparaisse sans laisser de trace. Cet été-là, la huldra pourrait bien prendre les traits de Maia, une amie de Liv et des deux jeunes lycéens noyés. Ces morts sont-elles accidentelles ou les jeunes gens ont-ils été poussés par un esprit malfaisant?Liv observe tout cela et tente de comprendre ce qui arrive mais elle ne parvient pas à donner du sens aux choses.Voici un livre d'une intense poésie. Lyrique. Féérique. Dérangeant. Qui interroge mais ne donne pas de réponses. C'est un livre sur le regard, le regard du peintre, les diverses manières de regarder de la jeune Liv. Comme souvent chez J. Burnside, on est à la limite - difficile à appréhender - entre ce qu'on sait et ce qu'on rêve. Le lecteur est envahi par un sentiment d'inquiétude et, peu à peu, de peur quand il comprend que le sujet central du livre n'est pas les disparitions successives, mais l'incapacité de Liv à vivre dans le monde réel et à accepter les autres. Elle aurait aimé vivre avant, quand les gens n'existaient pas encore. Et, dans les nuits blanches de l'été arctique, le roman a l'atmosphère hallucinatoire des rêves mais donne à voir un moment de profonde horreur. C'est aussi un grand et vrai thriller. « La folie, le mystère et le mythe entrent en collision. » Adam O'Riordans, The Financial TimesUn livre dérangeant qui ne laisse pas indifférent. The GuardianJohn Burnside est né le 19 mars 1955 dans le Fife, en Écosse, où il vit actuellement. Il a étudié au collège des Arts et Technologies de Cambridge. Ancien écrivain en résidence à l'université de Dundee, il enseigne aujourd'hui à l'université de Saint Andrews. Poète reconnu, il a reçu en 2000 le prix Whitbread de poésie. Il est l'auteur des romans La Maison muette (Métailié, 2003), Une vie nulle part (Métailié, 2005), Les Empreintes du diable (Métailié, 2008), Un mensonge sur mon père (Métailié, 2009) et Scintillation (Métailié, 2011) qui a reçu le Prix du roman Virgin Lire (2011) et le Prix Millepages (2011).

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  • Date de parution 28/08/2014
  • Nombre de pages 324
  • Poids de l’article 350 gr
  • ISBN-13 9782864249603
  • Editeur METAILIE
  • Format 215 x 140 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Vous ne supportez plus de subir chaque matin l'odeur d'aisselles mal lavées et d'haleines rances qui flotte dans les transports en commun ?

La pollution vous essouffle ?

La cacophonie urbaine vous épuise ?

Vous ne parvenez plus à soutenir le rythme effrené que vous impose votre existence en ville ?


Contactez John Burnside, je crois qu'il a trouvé le paradis qu'il vous faut. Un endroit où le silence est si dense qu'il en acquiert une texture presque palpable. Où vous pouvez vous promener des heures durant sans croiser âme qui vive. Où le temps s'écoule avec une lenteur qui relève de la léthargie...


Comment ça, où est l'arnaque ?


Bon, c'est vrai, il y fait un peu froid, et la lumière y est inhabituelle, tantôt permanente, tantôt inexistante et ce, de longs mois durant. Et vous risquez, au détour d'un chemin, d'y tomber en tête-à-tête avec quelque créature aux intentions malveillantes...


Mais si vous ressemblez un peu à Liv -la narratrice-, à sa mère, ou encore au vieux Kyrre Opdahl, sans doute vous plairez-vous beaucoup sur l'île de Valoya, au nord de la Norvège. Ces trois-là y vivent, par choix, depuis longtemps, et se sont en quelque sorte imprégnés de la rudesse et de l'ambiance étrange qui y règnent.


La mère de Liv est une célèbre artiste peintre. Elle s'est installée sur l'île alors que sa fille n'était qu'une enfant. Loin de la frénésie urbaine et des incessantes sollicitations médiatiques, elle a trouvé une sérénité qui lui permet de mieux travailler. Liv est devenue une adolescente calme et solitaire, qui passe davantage de temps à écouter les histoires de trolls et de sorcières que lui racontent Kyrre Opdahl qu'à fréquenter les jeunes de son âge qu'elle côtoie vaguement au lycée.


Le récit débute au moment des grandes vacances. Liv a obtenu son diplôme. Passive, elle se sent incapable de prendre une décision sur son avenir. Les noyades suspectes de deux de ses camarades de lycée, l'arrivée dans la petite maison de location de Kyrre d'un estivant aux drôles de manières, et la réception d'une lettre l'informant que son père -dont elle ignore quasiment tout, et pour lequel elle n'éprouve aucune curiosité- est gravement malade, sont autant d'événements qui vont bouleverser la routine d'un été exceptionnellement doux...


La lecture de l'avant-dernier roman de John Burnside, "Scintillation", m'avait rendue très impatiente de découvrir son nouveau titre. On y retrouve bien certains des éléments qui dotent les textes de l'auteur écossais d'un caractère unique et pénétrant : son écriture juste et poétique, exempte de tout lyrisme inutile, ainsi que sa capacité à installer des atmosphères sourdement inquiétantes, dont le pouvoir réside dans la suggestion de possibilités surnaturelles, et le poids d'un environnement naturel propre à susciter mystère et angoisse.


Malheureusement, j'ai trouvé que "L'été des noyés" souffrait d'un excès de lenteur, trop de suggestion finissant par nuire à l'action. Le récit est baigné d'une torpeur qui englue le lecteur. Aux côtés d'une Liv indécise, qui semble vivre à un rythme ralenti, j'avoue, malgré toute ma bonne volonté, avoir à plusieurs reprises succombé à l'ennui. Mon intérêt s'est à nouveau éveillé au deux tiers du roman, et j'ai aimé la dernière partie, plus intense -même si c'est une intensité toute relative, mais si vous êtes en quête d'action trépidante, ne lisez pas John Burnside !


Un avis en demi-teinte, donc, qui néanmoins ne m'empêchera pas de continuer à attendre avec impatience le prochain titre de l'auteur.

J’avais été fasciné par le précédent roman de l’écossais John BurnsideScintillation. Et là, avec L’été des noyés, ça a moins bien marché.


Une île norvégienne, au-delà du cercle polaire. Liv, vient de terminer le lycée, elle vit là depuis des années avec sa mère, une artiste de renom international qui s’est retirée dans une maison isolée pour peindre. Liv n’a pas d’ami, sinon Kyrre, un vieil homme qui vit non loin et lui raconte d’anciennes légendes. Sa mère, flamboyante, n’a d’autre lien avec l’extérieur que la personne qui vient chercher ses cadres, une interview de temps en temps, et les « prétendants », groupe d’hommes, amoureux transis qui viennent prendre le thé tous les samedis.

Cela pourrait être un été comme les autres, mais deux frères, de l’âge de Liv, sont retrouvés noyés, à dix jours d’intervalle. Rien ne peut expliquer le drame. Sauf si les histoires que racontent Kyrre étaient vraies. Et le spectre de la huldra, succube à la beauté surnaturelle qui entraîne les jeunes hommes qui en tombent amoureux dans la mort commence à hanter Liv …

Je pourrais reprendre ici une bonne partie de ce que j’avais écrit sur Scintillation : Frontière floue entre réalité et monde du rêve, flou aussi dans la narration (rien ou presque n’est expliqué), irrationnel, beauté d’une écriture très poétique … renforcé ici par un cadre, l’été arctique et sa lumière surnaturelle, qui accentue encore tous ces aspects.

Il y a des pages magnifiques, des pages émouvantes, des mystères insondables, une grande poésie. Et cette fois, je n’ai pas marché, du moins pas complètement. Subjugué par moments, mais ennuyé à d’autres.

Est-ce moi qui n’étais pas d’humeur ? La narratrice et le choix d’en faire une créature complètement solitaire (ou presque), sans relation avec quiconque (ou presque), sans envies, sans désirs, en gros un peu trop éthérée pour le bon matérialiste que je suis ? Ou l’auteur dans sa démarche très risquée d’équilibre sur la corde raide entre réalité et fantasme a-t-il trébuché ?

Je ne saurais dire, toujours est-il que malgré de très beaux moments j’ai eu du mal à aller au bout.

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