
Cairns
Résumé éditeur
En stock
l’avis des lecteurs
À la recherche d’une meurtrière
Avec Cairns, Martin Baldysz prend le pas d’un berger et d’un pasteur qui partent dans la montagne, à la recherche d’une femme soupçonnée de meurtre. Une quête humaine et spirituelle, où les mystères se mêlent aux dangers de la nature.
Le roman débute par la visite que rend Sebastian Ribe, un pasteur, à Reidar Skåren, un éleveur de moutons. Ce dernier vit seul, hanté par la mort de son père et se console de son sort en consommant quasiment tout l’alcool qu’il peut trouver. Mais il connaît la région comme sa poche et c’est pourquoi le prêtre lui demande de l’accompagner afin de retrouver Kirsten Nesse, une jeune femme (dix-sept ans au moment des faits) qui a disparu depuis plus d’un an, à la suite de la découverte d’un cadavre lardé de coups de couteau. Il a attendu l’appel de celle que l’on soupçonne du meurtre, persuadé qu’« il a dû se passer quelque chose qui l’a poussée à tuer. Peut-être qu’elle a perdu la raison, là-haut, sous le toit de la solitude. »
Peu enthousiaste et peu loquace, Reidar finit par accepter le marché. « Entendu, je vous conduirai dans la montagne et nous trouverons la fille Nesse. Personne ne connaît les sommets mieux que moi. Si elle est vraiment là-haut, je la retrouverai. »
Après avoir vérifié que son guide n’emportait pas d’eau-de-vie dans son paquetage, le prêtre prend son pas pour une expédition périlleuse. Outre leurs faiblesses physiques, il doivent faire face à une nature hostile. Le froid et le brouillard venant encore compliquer leur ascension.
Au terme d’une première étape, ils trouvent un refuge où ils font la connaissance d’Indis, une jeune fille qui semble détenir des informations cruciales et va les conforter dans leur projet, malgré les difficultés grandissantes.
Au fil des pages, Reidar, bien que hanté par ses démons intérieurs, va trouver un semblant de rédemption dans cette expédition. Son compagnon n’est pas en reste, révélant un caractère complexe, bien loin de l’image pieuse qu’il entend projeter.
Quant à Kirsten, objet de leur quête, elle incarne les secrets enfouis, les peurs inavouées et les légendes transmises au sein de leur communauté isolée. Parviendront-ils à la retrouver, à faire la lumière sur cette sombre affaire ?
Oscillant entre le conte de fées et le roman initiatique, Martin Baldysz parvient à créer une atmosphère de plus en plus pesante, où chaque pas dans la montagne résonne comme une métaphore de la condition humaine. Où le brouillard très dense qui les entoure et aussi intérieur. Alors ils s’accrochent au moindre signe d’humanité. « Des gens étaient passés par ici et avaient cherché des pierres à empiler pour en faire un cairn. Un cairn qui procurerait un sentiment de sécurité à ceux qui s’aventureraient dans ces confins. C’était ça, les cairns. À force de les suivre, on finissait par rejoindre les terres habitées. Reidar se sentait toujours gelé, vidé de ses forces. Et pourtant, ce monticule de pierres lui donnait de l’espoir. »
Réflexion profonde sur la solitude, la résilience et les liens qui unissent les individus dans les moments de crise, le roman s’accompagne de descriptions de cette nature aussi belle que rude, qui devient un personnage à part entière et n’est pas sans rappeler la prose de Knut Hamsun.
Cette œuvre puissante invite à explorer les recoins les plus sombres de l’âme humaine. en célébrant la nature indomptable des paysages nordiques. Martin Baldysz, qui vit dans une ferme de l’ouest norvégien, a puisé son inspiration dans les montagnes et les fjords qui l’entourent. Il s’est aussi nourri des traditions de son pays natal pour nous offrir ce roman-quête, intense et beau.
Tout commence, dans un paisible hameau norvégien, par le meurtre d’un homme et la disparition d’une fille de ferme. Un an après cette tragédie, les recherches menées pour retrouver Kirsten restent infructueuses. Pourtant, la rumeur se propage : là-haut, dans la montagne, elle réclame le pasteur.
Le jeune Sebastian Ribe, récemment arrivé au village, accepte d’aller à la rencontre de la disparue. Pour s’aventurer sur ces versants abrupts, enveloppés de brume et balayés par des vents contraires, il a besoin de l’aide de Reidar Skåren, le Montagnard. Dans cet entre-deux mondes où le moindre faux pas peut vous coûter la vie, les cairns sont-ils la meilleure façon de rester sur le droit chemin ?
Martin Baldysz, écrivain auteur d’une belle quantité de livres publiés chez lui, en Norvège, arrive pour la première fois en France avec Cairns, un court roman qui tient plus de la nouvelle. C’est sorti chez Paulsen, dans leur belle collection La Grande Ourse.
Les ouvrages publiés par Paulsen, via leur collection La Grande Ourse, ont cette particularité d’avoir des couvertures très soignées et dont le charme invite toujours à la lecture. Si c’est pour cette raison que vous vous saisissez de Cairns chez votre libraire, vous pourriez bien être surpris.
Le bref récit de Martin Baldysz (112 pages) nous envoute rapidement, notamment par ses paysages fascinants et son atmosphère énigmatique. La quête de nos deux protagonistes ne tardant pas à démarrer, sans plus de contexte que cela, sans savoir où nous nous situons précisément ni à quelle époque, nous voilà embarqués dans une ascension aux contours troubles. Petit à petit, à mesure qu’ils avancent, notre montagnard et notre pasteur se révèlent. Pour autant, un constant mystère demeure. Alors que le montagnard découvre une bouteille dont il s’abreuve goulument, en multipliant les stratagèmes pour que le pasteur ne s’en rende pas compte – bouteille qui jamais ne se vide – il est en proie à des visions durant lesquelles lui apparaît Kirsten, l’objet de leur quête. Il mentionne même avoir aperçu, plus jeune, ce qu’il pense être une huldra, un être surnaturel que l’on retrouve dans le folklore norvégien. Ainsi, nos deux êtres solitaires avancent, s’enfonçant plus avant dans un épais brouillard où les repères s’effacent. Perdus, ils tentent de se diriger à l’aide de cairns apparus dans les visions du montagnard. Une tension croissante s’installe et une ambiance presque mystique nous laisse imaginer que, peut-être, nous arrivons aux portes d’un autre monde.
C’est d’une écriture sobre et précise que Martin Baldysz nous conte cette étrange histoire. Il ne privilégie aucun genre littéraire mais touche un peu à l’un ou à l’autre. Il nous amène à nous poser des questions mais sans jamais vraiment y répondre. Il nous laisse supposer que son texte va aboutir à un dénouement qui apportera la lumière sur toutes ces zones d’ombre. Mais non, le floue demeure et le mystère avec.
D’une beauté noire, Cairns séduira les uns et frustrera les autres. Un roman singulier et pour le moins intriguant, qui donne envie d’en découvrir d’autres de son auteur. Et n’oubliez pas, comme le préconisent les Grecs, qu’il vaut mieux éviter de manger lorsque vous êtes dans les Enfers…
Livraison soignée
Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état
Conseil de libraires
et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier
1 millions de livres
romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...
Paiement sécurisé
Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés