Linspecteur McCoy
  • Date de parution 05/02/2020
  • Nombre de pages 528
  • Poids de l’article 270 gr
  • ISBN-13 9782743649487
  • Editeur RIVAGES
  • Format 170 x 111 mm
  • Edition Livre de poche
Thriller Romans noirs Royaume-Uni

Linspecteur McCoy Tome 1 Janvier noir

3.88 / 5 (315 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

« Le regard du gamin se fixa soudain, comme s'il venait seulement de remarquer sa présence. Son bras pivota dans sa direction, le pistolet se braqua droit sur sa tête. McCoy se figea tandis que le gamin affinait sa visée. Une détonation sèche retentit. Une nuée de moineaux s'envola du toit et la foule paniqua pour de bon. » Dans l'un des secteurs les plus passants de Glasgow, devant la gare routière, un garçon d'à peine vingt ans ouvre le feu sur l'inspecteur McCoy et sur une jeune femme, avant de retourner l'arme contre lui. La scène se déroule sous les yeux de Wattie, l'adjoint de McCoy. Qui est ce mystérieux garçon ? Quel est le mobile de son acte ? C'est ce que les deux policiers vont s'efforcer de découvrir, malgré l'opposition de leurs supérieurs. Une enquête en forme de déambulation dans une ville âpre, noire, parfois désespérée et pourtant palpitante d'humanité. Une ville qui vous saute à la gorge et ne vous lâche pas.

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  • Date de parution 05/02/2020
  • Nombre de pages 528
  • Poids de l’article 270 gr
  • ISBN-13 9782743649487
  • Editeur RIVAGES
  • Format 170 x 111 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Après avoir travaillé durant une vingtaine d'année dans l'industrie de la musique, sa première passion, en s'occupant notamment de Llyod Cole and the Commotions en tant que directeur créatif et manager pour la Warner, c'est avec l'effondrement des ventes des CD qu'il est licencié et qu'il retourne en Ecosse du côté de Glasgow où il a vécu durant toute une partie de son enfance. De là à dire qu'à toute chose malheur est bon, il n'y a qu'un pas, puisqu'Alan Parks se lance dans l'écriture en publiant Janvier Noir (Rivages/Noir 2018), premier roman d'une série mettant en scène l'inspecteur Harry Vincent McCoy officiant au sein de la police de Glasgow durant les années 70 qui va défrayer la chronique littéraire tant l'ouvrage suscite un engouement auprès des lecteurs et des critiques qui en redemandent tout comme sa maison d'éditions lui recommandant de concocter des récits intégrant dans leur titre tous les mois de l'année. Ainsi paraissent L'Enfant De Février (Rivages/Noir 2020), Bobby Mars Forever (Rivages/Noir 2022), Les Morts D'Avril (Rivages/Noir 2023), Joli Mois De Mai (Rivages/Noir 2024) et tout récemment Mourir En Juin (Rivages/Noir 2025) qui font désormais d'Alan Parks un candidat sérieux pour intégrer le fameux Tartan noir si tant est que ce groupe, dans lequel figurerait Ian Rankin et William McIlvanney, existe vraiment. Quoiqu'il en soit, Alan Parks revendique une certaine influence des romans de William McIlvanney que son père possédait à l'époque et qu'il a lu à son tour en le conduisant très certainement à reprendre cet environnement social du Glasgow des années 70 dans lequel il a évolué et dont il évoque certains lieux aujourd'hui disparus. Mais que l'on ne s'y trompe pas, la ville qu'Alan Parks dépeint n'a rien d'un personnage ou d'une espèce de guide touristique au charme suranné et s'inscrit plutôt comme le décor âpre d'une société en mutation où les usines disparaissent avec la perte d'emploi qui en résulte et la misère qui en découle, tandis que la zone périurbaine s'entend jusqu'à absorber les petites villes et villages environnants. C'est donc dans ce contexte qu'évolue l'inspecteur McCoy en ce début d'année 1973 glacial où l'on observe cette détresse d'individus marginaux que les nantis de la région n'hésitent pas à exploiter pour assouvir leurs plus bas instincts. 

Au premier jour de l'année 1973, l'inspecteur McCoy se rend à la prison de Barlinnie pour apprendre d'un détenu qu'une jeune fille prénommée Lorna et travaillant dans un restaurant chic du centre-ville de Glasgow risquait d'être éliminée demain, sans autre précision. Néanmoins, après avoir identifié la victime potentielle qu'il ne parvient pas à joindre, le policier se rend à la gare routière où elle devrait débarquer du bus qui l'amène à son travail. Mais alors qu'il la distingue dans la foule du matin, un jeune homme surgit en exhibant un pistolet pour finalement ouvrir le feu en abattant la jeune femme avant de retourner l'arme contre lui et de s'effondrer aux pieds de McCoy qui n'a rien pu faire. Un événement qui fait les choux gras de la presse mais qui suscite des interrogations quant au mobile qui apparaît comme inexplicable. Ne se satisfaisant pas d'un pseudo "crime passionnel" McCoy et son adjoint Wattie vont enquêter dans les soubassements de la ville, malgré l'opposition de leurs supérieurs désireux de classer cette affaire où des notables semblent impliqués. Mais contre vent et marée, McCoy ne transigera pas quitte à faire appel à l'un des caïds de la ville avec qui il entretient des rapports plutôt troubles en matière de collusion. Mais que ne ferait-on pas pour un ami d'enfance ?

On connaissait déjà le Glasgow rude et obscur, aux pubs parfumés à la clope sans filtre des seventies que William McIlvanney déclinait au gré des enquêtes de l'inspecteur Jack Laidlaw donnant d'ailleurs son titre Laidlaw (Rivages/Noir 2015) au premier roman de la série. Si le décor et le contexte social y sont toujours aussi prégnants, place à un Glasgow encore plus brutal, encore plus rythmé que Harry McCoy arpente sur une bande son rock'n roll, héritage du passé musical d'Alan Parks qui intègre donc le craquement du diamant sur le sillon des disques de Bob Dylan, des Rolling Stones et plus particulièrement de The Animals dont le titre emblématique The House Of The Rising Sun restera gravé dans vos mémoire avec cette scène finale d'anthologie qui résume bien l'extrême tension qui imprègne l'ensemble du récit. On y distingue même David Bowie passant par la plus grande ville d'Ecosse pour y donner un concert. Mais au-delà de l'anthologie musicale de l'époque, il faut bien admettre qu'Alan Parks possède le talent inné de mettre en place une intrigue policière diablement efficace qui s'inscrit dans les codes du polar solide qu'il dézingue parfois, même si l'on retrouve l'image du flic défiant la hiérarchie, buvant quelques bières de trop et s'acoquinant avec un ami d'enfance devenu caïd de la ville avec lequel il a une relation ambigüe. Néanmoins si les codes habituels du genre émergent de l'ensemble d'un roman comme Janvier Noir, il faut saluer le fait que l'auteur écossais prend soin de faire le petit pas de côté afin de déstabiliser le lecteur dans le climat d'une violence sourde et délétère que l'on observe au gré d'une enquête dans le milieu de la pornographie et de la prostitution en mettant en exergue cette lutte des classes où les nantis semblent bénéficier de tous les droits au détriment des marginaux qui en sont les victimes et dont on perçoit le désarroi au gré des investigations de l'inspecteur McCoy qui doit également faire face à la corruption endémique qui frappe l'institution policière dans laquelle il évolue. Et que ce soit pour l'inspecteur McCoy et son entourage, mais également pour ses adversaires, on appréciera cette pointe de vulnérabilité que l'on distingue dans chacun des personnages en faisant en sorte de conférer à l'ensemble du roman cette étincelle d'humanité qui rejaillit parfois au milieu d'un environnement sordide en n'épargnant absolument personne. A partir de ce constat, on ne manquera pas d'être touché par Janey, jeune prostituée dont McCoy s'est amouraché, qui devient l'incarnation de cette jeunesse libre basculant dans les dérives de la drogue, dont l'héroïne, nouvellement débarquée en ville en faisant rapidement des ravages au sein de la population, ou même de Teddy Dunlop, ce jeune aristocrate dont l'enfance malmenée nous renvoie, dans un autre registre, à celle de Harry McCoy et de son camarade Steve Cooper issus tous deux d'une institution religieuse où les services à l'égard des enfants étaient la norme. S'il ne révolutionne pas le genre, Janvier Noir incarne ce qui fait de mieux dans le domaine du roman policier poisseux qui vous bouscule au rythme d'une intrigue extrêmement sombre où les meurtres et les disparitions s'enchainent dans un climat social des séventies admirablement restitué et dont on découvrira l'enchainement qui se décline déjà sur une série de six ouvrages que l'on ne manquera pas de dévorer.

« Le regard du gamin se fixa soudain, comme s’il venait seulement de remarquer sa présence. Son bras pivota dans sa direction, le pistolet se braqua droit sur sa tête. McCoy se figea tandis que le gamin affinait sa visée. Une détonation sèche retentit. Une nuée de moineaux s’envola du toit et la foule paniqua pour de bon. »

Avec Alan Parks, Rivages a sûrement touché le gros lot. Auteur d’un premier roman remarquable, le romancier écossais a l’intention de raconter une histoire criminelle de Glasgow en douze volumes, si j’ai bien lu, et à la fin de ce premier opus particulièrement attractif sur de nombreux points, on ne peut que l’encourager dans sa quête.

« Dans l’un des secteurs les plus passants de Glasgow, devant la gare routière, un garçon d’à peine vingt ans ouvre le feu sur l’inspecteur McCoy et sur une jeune femme, avant de retourner l’arme contre lui. La scène se déroule sous les yeux de Wattie, l’adjoint de McCoy. Qui est ce mystérieux garçon ? Quel est le mobile de son acte ? C’est ce que les deux policiers vont s’efforcer de découvrir, malgré l’opposition de leurs supérieurs. »

L’action se déroule en 1973 et la parenté avec le regretté William McIlvanney qui a si bien écrit sur Glasgow dans l’impeccable série policière Laidlaw, n’est absolument pas usurpée. Peut- être un peu moins peut-être que chez son illustre prédécesseur, Glasgow reste néanmoins un personnage important du roman. Une ville en pleine déliquescence , rongée par la baisse de l’activité économique et par une criminalité bien organisée, ayant quasiment pignon sur rue, arrosant une police corrompue et se lançant dans le trafic d’héroïne tout en en méprisant les victimes de ce poison. Glasgow, la déglinguée…

Mais la grande star, c’est Harry McCoy, un flic abordant la trentaine et jeune inspecteur après de nombreuses années à arpenter le pavé de la ville. Quand on crée un personnage amené à durer, la difficulté provient de la capacité de donner envie au lecteur de retrouver ce personnage, d’arriver à laisser des éléments de l’histoire du personnage en suspens, de parvenir à rendre son héros attractif. Alan Parks n’a pas pu éviter certains clichés qu’on rencontre chez les flics de papier: des zones d’ombre dans l’histoire de McCoy, un adjoint novice, un chef particulièrement irascible, une copine toxico et prostituée, des amitiés sulfureuses, des addictions. Mais d’un autre côté, un flic lisse, quel intérêt… et là, le saupoudrage est tout à fait acceptable. On peut aisément rapprocher McCoy de l’Irlandais Jack Taylor de Ken Bruen pour cette propension à prendre des coups et de toujours avancer mais aussi à faire des mauvais choix avec un raisonnement perturbé par des substances prohibées ingurgitées en masse.

Commencée le premier janvier par une visite en prison, dans une atmosphère blafarde de chutes de neige qui dégueulassent la ville, l’enquête se déroule sur une dizaine de jours. Entamé par une scène forte, le roman ne perdra jamais ce rythme trépidant. McCoy va fouiller toutes les couches de la société glaswegienne: des toxicos, prostituées, barons du crime, SDF, à la haute bourgeoisie en effleurant la noblesse. C’est rude, violent, carré, pas un instant pour souffler. A la manière des enquêtes de Robicheaux de Burke, à un certain moment, quand il s’ intéresse à une famille de nantis, on comprend qu’il a touché aubut mais on devine aussi qu’il aura bien du mal à envoyer les coupables devant un tribunal.

McCoy est obstiné, déterminé, et dans cette atmosphère très sombre saturée de perversité et tapissée de testostérone, le souffle d’humanité qu’il apporte, contribue à garder une certaine confiance en l’homme.

Must have !

« Janvier noir » s’étale du premier au vingt Janvier 1973, principalement à Glasgow, en compagnie d’un duo de flics assez improbable. Il y a l’ancien : l’inspecteur McCoy, et son adjoint, un petit nouveau qu’on lui a mis sur le dos : Wattie. Au début du roman, McCoy est « convoqué » par un ancien truand qui, de sa prison, lui annonce qu’une demoiselle appelée Lorna va mourir. McCoy ne sait que penser ni que faire de cette information. Malgré ses maigres indices, il la recherche mais il ne peut pas empêcher l’assassinat de cette jeune femme ni le suicide de celui qui lui a tiré dessus. Quels étaient les liens entre ces deux-là ? Est-ce que sous des dehors d’une vie assez « classique », ils ne cachaient pas une part d’ombre ? C’est ce que McCoy veut découvrir, comprendre, cerner mais ce ne sera pas simple. Ses recherches dans une ville sombre, glacée pendant les journées et les nuits hivernales, vont l’emmener sur des chemins de traverse, là où il n’est pas bon de se promener seul, surtout si on est policier…


Mais McCoy, qui traîne derrière lui de nombreuses casseroles et un passé douloureux, ne s’en laisse pas compter, il ne lâche rien, quitte à désobéir à ses supérieurs, quitte à flirter avec le danger, quitte à lâcher son collègue pour agir en électron libre. J’ai vraiment apprécié cet homme, torturé, exigeant avec lui et avec les autres, capable de tout pour arriver à ses fins. Il n’a pas peur de se mesurer aux riches familles de la ville, qui agissent en toute impunité. Il ne veut pas que certains aient des passe-droits et le fait savoir même s’il se met en danger pour cela. Son jeune collaborateur a de temps à autre des difficultés, voire des réticences pour travailler avec une personne atypique comme McCoy mais je suis certaine qu’au fond, il l’aime bien. Leur binôme se complète.


Prostitution voulue ou imposée, religion, magouilles de mafiosi, faveurs pour les riches de la cité, injustices pour les autres….de nombreux thèmes sont présents dans ce récit. Le lieu, lui-même, a de l’importance, tant Glasgow prend une place de plus en plus importante avec ses rues sombres, ses secrets plus ou moins gardés, ses dérives …. Se déplacer aux côtés des enquêteurs permet au lecteur de s’imprégner de l’atmosphère particulière de cette cité, de cerner les relations entre les uns et les autres.


J’ai tout de suite accroché avec le style et l’écriture de l’auteur. Captivée dès les premières lignes, j’ai pénétré dans cet univers parfois noir et j’y suis restée malgré quelques passages très sombres. L’intrigue, réaliste, est parfaitement menée, les événements s’enchaînent et les recherches des policiers permettent de comprendre, petit à petit, tous les tenants et les aboutissants. Certains esprits chagrins ne manqueront pas de signaler qu’un flic qui boit, qui a un passé lourd, qui flirte avec la ligne jaune, ce n’est pas une nouveauté. A la limite, je dirais presque peu importe la vie de cet homme. Ce qui fait le point fort de cet opus est, à mon humble avis, ailleurs. Il est dans le ressenti du lecteur car Alan Parks a une qualité toute particulière : il nous offre la possibilité de rentrer dans un monde qu’on ne connaît pas, non pas en spectateur, mais bien de l’intérieur. C’est sans doute dû à la force de son texte qui décrit un climat in et off : entre les individus mais également dans chacun des lieux évoqués : que ce soit les chambres lugubres, les pubs aux odeurs de tabac et de bière, les différents quartiers et même le commissariat….on a l’impression d’y être.


Je ne connaissais pas cet auteur et j’avais bien tort. Je vais m’empresser de rattraper mon retard en lisant « L’enfant de Février ».


NB : Alan Parks est né en Écosse et a fait des études de philosophie à l’université de Glasgow. Après avoir travaillé dans l’univers de la musique, il se tourne vers l’écriture. Janvier noir est son premier roman. Il a prévu un cycle de douze romans qui retraceront l’histoire criminelle de Glasgow.

Un nouvel écossais chez Rivages, avec un avis du maître Rankin disant qu’il fait penser à McIlvanney (père) et Ted Lewis. Ça pourrait être écrasant. Et pourtant Alan Parks supporte la comparaison avec son Janvier Noir.


Début janvier 1973. Dans la gare routière de Glasgow un gamin abat une jeune femme avant de retourner son arme contre lui et de se suicider. McCoy et son jeune adjoint Wattie étaient sur place, la veille un prisonnier avait appelé McCoy pour lui prédire qu’une dénommé Lorna allait être abattue prochainement.

De bouge en bordel McCoy, qui ne peut croire à un meurtre passionnel, commence à remuer la fange. Et les remous vont vite remonter, très haut, vers la famille Dunlop, une des familles les plus riche et ancienne de la ville. Une famille intouchable.

Pour une fois, les références annoncées en quatrième me semblent fort pertinentes.

Oui il y a du McIlvanney chez Alan Parks. Pour une première raison évidente : le roman se passe à Glasgow. Mais pas seulement. Car on retrouve aussi la description d’un milieu populaire, ouvrier, en perte totale de repères, avec des usines qui ferment, un esprit collectif qui disparaît peu à peu avec la disparition progressive des grosses usines du secteur primaire, et là dessus, l’arrivée massive de la drogue qui va enfermer chacun dans son individualisme.

Et oui il y a du Ted Lewis. Avec une police totalement corrompue, par les élites économiques et la pègre ; avec une description du milieu de la prostitution, organisée ou occasionnelle ; et la peinture de l’impunité totale d’une classe dominante insupportable de morgue et de suffisance qui ne sait plus quoi inventer pour ne pas s’ennuyer et peut se permettre d’avilir et de torturer ceux (et surtout celles), qui n’ont que leur corps comme moyen de revenu.

Ajoutez à cela une critique sans pitié de l’église, des personnages magnifiques, un héros dans la plus pure tradition du flic borderline, un flic en permanence au bord du gouffre qui se heurte à l’impossibilité qu’il y a à toucher certaines personnes, et doit dans le même temps survivre à ses traumatismes et aux boulets que le passé a attaché à ses pieds.

C’est terriblement humain, désespérément noir, la misère et le contraste avec l’insolente et insupportable richesse sont balancées à la figure du lecteur comme un énorme baquet de neige sale fondue, directement en provenance des rues gelées de Glasgow en janvier. C’est bon parce que ça fait mal. A lire, et à suivre.

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