Papillon de nuit
  • Date de parution 01/02/2017
  • Nombre de pages 512
  • Poids de l’article 260 gr
  • ISBN-13 9782253184423
  • Editeur LGF
  • Format 360 x 111 mm
  • Edition Livre de poche
Thriller Romans noirs Ouvrage de référence de l'auteur États-Unis

Papillon de nuit

4.15 / 5 (918 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Assassinat de Kennedy, guerre du Vietnam, luttes pour les droits civiques, Ku Klux Klan : c’est dans cette Amérique en crise des sixties que Daniel Ford a grandi. Et c’est là, en Caroline du Sud, qu’il a été accusé d’avoir tué Nathan Verney, son meilleur ami.1982. Daniel est dans le couloir de la mort. Peu de temps avant son exécution, un prêtre vient recueillir ses dernières confessions. Bien vite, il apparaît que les choses sont loin d’être aussi simples qu’elles en ont l’air. Papillon ne nuit, premier roman publié de R. J. Ellory, nous emporte là où rodent la folie et le complot.Récit qui entremêle présent et passé, émotions intimes et convulsions de la grande histoire, Papillon de nuit tient ses promesses dans un tourbillon de sensations et d’interrogations métaphysiques. François Lestavel, Paris Match.Un portrait saisissant, dur et troublant de l’Amérique. Emmanuel Romer, La Croix.

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  • Date de parution 01/02/2017
  • Nombre de pages 512
  • Poids de l’article 260 gr
  • ISBN-13 9782253184423
  • Editeur LGF
  • Format 360 x 111 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Enorme coup de coeur pour ce roman bouleversant qui m’a rappelé La ligne verte de Stephen King, mais sans la dimension surnaturelle, totalement absente de l’oeuvre de l’auteur anglais. Daniel Ford est dans le couloir de la mort depuis des années, il est accusé d’avoir tué son meilleur ami Nathan Verney. Après un procès et divers recours bâclés, selon l’habitude de la justice américaine, la date de son exécution approche et il a le droit de rencontrer un prêtre, le père John Russo qui lui fait raconter sa vie dans une longue série d’entretiens.

Daniel a rencontré Nathan quand ils avaient six ans, il mangeait un sandwich au jambon et son camarade lui a demandé de partager, Daniel hésite mais finit par céder et c’est le début d’une longue amitié. L’histoire serait banale si Daniel n’était pas blanc et Nathan noir, dans la Caroline du Sud des années 1950, chacun vit dans son quartier et ne se mélange pas. Les deux enfants font des bêtises, ont les jeux de leur âge, vont dans la maison du copain etc. En grandissant, ils prennent conscience de l’étrangeté de leur amitié mais restent proches, font bloc contre les autres quand ils s’en prennent à Nathan. Puis vient la guerre du Vietnam et la peur d’y être envoyés. Ils finiront par fuir ensemble durant dix-huit mois.

Le récit alterne entre la vie passée de Daniel et de Nathan, la vie de leur petite ville et la vie actuelle de Daniel dans le couloir de la mort avec en particulier un gardien M. West, qui aime torturer psychologiquement les détenus, alors que les autres gardiens s’écrasent devant lui, cet homme a des relations. Les autres gardiens essaient de faire preuve d’humanité, mais ne font pas le poids.

J’ai beaucoup aimé revisiter les années 1950 /60 /70 avec la lutte pour les droits civiques, l’assassinat des frères Kennedy, de Martin Luther king, le Ku Klux Klan, la déségrégation, la guerre du Vietnam. L’auteur démontre, comme tout Européen le sait, que la justice américaine n’a de justice que le nom, que ce système est régi par le roi dollar et que les erreurs judiciaires ne dérangent pas grand monde, surtout si des puissants en tirent bénéfice. Je doute que cette Amérique profonde ait beaucoup changé.

Les réflexions sur le sens de la vie sont aussi très pertinentes. L’échéance de sa mort et les entretiens avec le prêtre forcent Daniel à y réfléchir alors qu’il s’est toujours comporté de manière passive, laissant l’initiative à Nathan.

Il s’agit évidemment d’un vibrant plaidoyer contre le peine de mort, qui n’est rien d’autre qu’un assassinant légal, que la personne soit innocente ou coupable. Un roman coup de poing et coup de coeur.

Enorme coup de coeur pour ce roman bouleversant qui m’a rappelé La ligne verte de Stephen King, mais sans la dimension surnaturelle, totalement absente de l’oeuvre de l’auteur anglais. Daniel Ford est dans le couloir de la mort depuis des années, il est accusé d’avoir tué son meilleur ami Nathan Verney. Après un procès et divers recours bâclés, selon l’habitude de la justice américaine, la date de son exécution approche et il a le droit de rencontrer un prêtre, le père John Russo qui lui fait raconter sa vie dans une longue série d’entretiens.

Daniel a rencontré Nathan quand ils avaient six ans, il mangeait un sandwich au jambon et son camarade lui a demandé de partager, Daniel hésite mais finit par céder et c’est le début d’une longue amitié. L’histoire serait banale si Daniel n’était pas blanc et Nathan noir, dans la Caroline du Sud des années 1950, chacun vit dans son quartier et ne se mélange pas. Les deux enfants font des bêtises, ont les jeux de leur âge, vont dans la maison du copain etc. En grandissant, ils prennent conscience de l’étrangeté de leur amitié mais restent proches, font bloc contre les autres quand ils s’en prennent à Nathan. Puis vient la guerre du Vietnam et la peur d’y être envoyés. Ils finiront par fuir ensemble durant dix-huit mois.

Le récit alterne entre la vie passée de Daniel et de Nathan, la vie de leur petite ville et la vie actuelle de Daniel dans le couloir de la mort avec en particulier un gardien M. West, qui aime torturer psychologiquement les détenus, alors que les autres gardiens s’écrasent devant lui, cet homme a des relations. Les autres gardiens essaient de faire preuve d’humanité, mais ne font pas le poids.

J’ai beaucoup aimé revisiter les années 1950 /60 /70 avec la lutte pour les droits civiques, l’assassinat des frères Kennedy, de Martin Luther king, le Ku Klux Klan, la déségrégation, la guerre du Vietnam. L’auteur démontre, comme tout Européen le sait, que la justice américaine n’a de justice que le nom, que ce système est régi par le roi dollar et que les erreurs judiciaires ne dérangent pas grand monde, surtout si des puissants en tirent bénéfice. Je doute que cette Amérique profonde ait beaucoup changé.

Les réflexions sur le sens de la vie sont aussi très pertinentes. L’échéance de sa mort et les entretiens avec le prêtre forcent Daniel à y réfléchir alors qu’il s’est toujours comporté de manière passive, laissant l’initiative à Nathan.

Il s’agit évidemment d’un vibrant plaidoyer contre le peine de mort, qui n’est rien d’autre qu’un assassinant légal, que la personne soit innocente ou coupable. Un roman coup de poing et coup de coeur.

Daniel Ford attend son exécution dans le couloir de la mort. Il a été condamné, douze années auparavant, pour le meurtre de son ami Nathan Verney.

Il revient sur les événements qui ont mené à son arrestation, remontant jusqu'à ses souvenirs d'enfance en Caroline du Sud, souvenirs inextricablement liés à l'amitié indéfectible qui l'unit à Nathan dès le jour de leur rencontre, marquée par le partage d'un sandwich au jambon.


Voilà pour la construction, qui oscille entre passé et présent, le récit alternant entre flash-backs et relation d'un quotidien pénitentiaire habité de désespoir résigné.


Mais là n'est pas son seul -ni son principal- intérêt. A travers l'histoire de la relation qu'entretinrent Daniel et Nathan qui, il est important de le préciser, était noir, R.J Ellory brosse un panorama de l'Amérique des sixties bien loin des images acidulées des "Happy Days"...


Une Amérique plombée par le non-sens du conflit au Viet Nam, boucherie qui engloutit, la marquant à jamais, toute une génération. Une Amérique gangrenée par une ségrégation séculaire, et secouée par les violences liées au développement du mouvement civique. Une Amérique traumatisée par l'assassinat des Kennedy et de Martin Luther King, sapée par une inattaquable corruption de haut vol...


Autour de nos jeunes héros, le monde bouillonne. Rattrapés par l'Histoire, ils vacillent entre l'insouciance de leur jeunesse et le poids de la tragédie et de la mort qui semblent rôder autour d'eux. C'est d'ailleurs avec un ton empreint d'une intense gravité que Daniel évoque ce passé qui l'a précipité dans un âge adulte synonyme de souffrance et de malheur. 


La justesse avec laquelle l'auteur donne la parole à son narrateur donne l'impression non de le lire mais de l'écouter tandis qu'il nous raconte son histoire, sa voix nous trottant dans la tête même une fois le livre refermé.


Portrait d'une Amérique anxiogène et malfaisante, "Papillon de nuit" est un roman au suspense maîtrisé qui porte l'empreinte omniprésente d'une menace sous-jacente, de l'imminence d'un drame à venir. Et il est en même temps baigné d'un sentiment de nostalgie grave et amère, qui n'est pas sans évoquer l'atmosphère de "Seul le silence". Certes moins dense que ce dernier, le premier titre de R.J Ellory n'en est pas moins un récit intelligent et prenant.


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