
En attendant Bojangles
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Ce livre fût pour moi l’occasion de découvrir la très belle chanson de Nina Simone « Mr Bojangles » Tout au long de l’histoire cette chanson vient ponctuer l’histoire sur laquelle les parents du narrateur ne se privent pas de danser. Ce livre nous est conté par la voie d’un enfant qui nous fait partager les bizarreries de ses parents. Son père Georges et sa Mère Louise prennent de temps à autre la parole et forment un couple atypique. Chaque jour Georges rebaptise Louise d’un nouveau prénom. C’est dans cette douce folie que baigne cet enfant bienheureux et pourtant tout va basculer et pour nous lecteurs une sourde angoisse nous étreint mais c’est sans compter l’ingéniosité à profiter de la vie au jour le jour et à poursuivre l’éternelle fête. J’ai aimé la folie à tout prix, le côté jusqu’au boutiste du père lors de la lente et vertigineuse descente. Il me reste en mémoire l’animal domestique de la famille qui n’est rien d’autre qu’une grue de Numidie
-" Il s'était aussi pris d'une touchante passion pour Mademoiselle Superfétatoire, pendant une période il ne l'avait pas lâchée d'une aile. Il la suivait partout, en marchant comme elle, il imitait ses mouvements de cou, essayant de dormir debout et de partager son régime alimentaire. Une nuit, nous les avions retrouvés dans la cuisine se partageant une boîte de sardines, les pieds et les pattes pataugeant dans l'huile ...."
C’est une histoire touchante et pleine de rebondissement, une histoire d’amour avec un grand A, le tout raconté avec beaucoup de talent, une belle écriture qui nous brosse le tableau d’un monde étrange et inconnu que j’ai adopté illico. Pour un premier roman c’est excellent, je me suis laissé prendre au fil d’une écriture fluide, joyeuse et pétillante.
Je ne savais pas à quoi m’attendre en commençant ce roman, car le résumé ne dévoile presque rien et la seule chose que je savais c’est que tout le monde avait adoré. Ainsi, j’ai commencé ma lecture en étant, je l’avoue, très dubitative. Cela a duré plus de la moitié du roman etje commençais à m’interroger en me demandant si je n’avais pas un problème de sensibilité, parce que ce n’était pas-mal-mais-sans-plus et je me demandais bien ce que tout le monde avait trouvé de formidable dans cette histoire. J’ai compris, j’ai compris bien vite, j’ai pleuré aussi, beaucoup.
Parce que vous voyez ce roman, qui est fin, tout fin (200 pages à peine), vous voyez sa couverture éclatante, vous voyez le résumé, ça parle de danse. Mais c’est. Le roman. Le. Plus. Triste. Que j’ai lu. Le plus vivant. Le plus. Joyeux, aussi. Impossible pour moi de le décrire.
Ce roman, c’est la vie. La vie. La vie qui pleure, la vie qui rit, la vie qui danse. Ce roman, c’est l’enfance. L’enfance. L’enfance qui pleure, l’enfance qui rit, l’enfance qui danse. Ce roman, c’est la folie. La folie. La folie qui pleure, la folie qui rit, la folie qui danse, la folie qui vit… L’amour, la vie, la folie, l’enfance, la danse, c’est brouillon ce livre.
Bref, vous l’aurez compris, c’est un roman qui a su me toucher profondément, par son histoire, sa fin. Dès les premières pages, on est plongé dans un monde nouveau, un monde de festivité, de joie, d’amour. C’est narré d’après le point de vue d’un enfant et j’ai aimé voir toutes ses choses d’un œil si innocent, qui ne comprend parfois pas tout, j’ai trouvé cela extrêmement attendrissant. De plus, inséré entre quelques chapitres, nous avons des extraits du roman écrit par le père, qui raconte leur histoire, qui sont tous aussi bouleversants.
Bien que nous n’en sachions que très peu sur les personnages (on ne connait que le nom du père), cela ne m’a pas empêchée de m’attacher très fort à eux, de ressentir leur perte dans mon cœur, lorsque j’eu tourné la dernière page. C’est aussi la magie de ce livre.
La plume de l’auteur est très poétique, il arrive à nous faire plonger dans son univers directement, dans sa petite bulle de bonheur. C’est en lisant son livre que je me suis posé beaucoup de questions. Car le vocabulaire de son roman, bien que poétique, imagé, est assez simple. En le finissant je me suis dit : « mais… ce ne sont que des lettres, des mots mis ensemble, qui m’ont fait sourire, rire et pleurer ? ». C’est le pouvoir des livres.
Pour finir, un roman qui m’a émue, bouleversée. Un roman dans lequel le pouvoir des mots, des histoires, de l’amour est mis en avant. L’histoire d’un petit garçon qui aime ses parents profondément, qui danse, qui pleure et rit avec eux.
L’avez-vous lu ? Voulez-vous le lire ? Qu’en avez-vous pensé ? Connaissez-vous l’auteur ?
Une petite merveille. Attention objet littéraire particulier. Il m'a fait vivre une palette d'émotions intenses, c'est juste un enchantement. A lire en écoutant la magnifique chanson de Nina Simone "Mr Bojangles" qui continue à me trotter dans la tête.
C'est depuis le début que ce roman m'attirait mais son énorme succès m'avait rendue un peu méfiante, j'avais tort. Ce livre est jubilatoire.
Attention bienvenue dans une famille hors du commun, dans un monde "onirique" et peu moral.
Une famille - où le prénom de la maman change chaque jour -, qui passe ses soirées à danser, boire et faire la fête.
C'est une famille où l'on mange à pas d'heure, où l'on décide tout à coup de partir au château en Espagne. Il y a un tas de courrier non ouvert qui s'accumule comme un matelas de feuilles mortes dans lequel on a envie de se jeter dedans. C'est une famille où l'on se vouvoie, où l'on s'invente des journées extraordinaires... bref une famille vivant hors norme dans laquelle le fils qui nous raconte ici ses souvenirs d'enfance. Il les regarde émerveillé mais il devra faire la part des choses entre ce qu'il vit au quotidien et la réalité de notre monde.
J'ai d'emblée adhéré à cette vie fantasque assimilant rapidement à la lecture le récit à "L'écume des jours" de Vian. Avec du recul, il me fait également penser à l'univers d'Alexandre Jardin...
C'est fluide, c'est l'amour fou et inconditionnel d'un couple. C'est une narration à double voix, celle du fils qui est entraîné dans la vie folle de ses parents qui nous raconte ses souvenirs d'enfance et le regard croisé au travers du journal intime de son père ou mari qui nous fait partager sa passion et le chemin pris qu'il savait dangereux.
Dangereux car dans la seconde partie du récit, tout bascule. Du fantasque, pétillant, de la vie, de l'extravagance, on bascule dans les émotions vers le tragique.
C'est un immense coup de coeur, une histoire magnifique traitant de la folie, de l'amour, s'aimer à la folie, l'envie de jouer le jeu jusqu'au bout, souffler le chaud et le froid.
C'est frais, c'est original, poétique, rempli d'humour, une écriture juste magnifique qui ne laisse en tout cas pas indifférent. Quelle magnifique surprise.
Merci à Julie ma binôme de me l'avoir proposé en LC, vous trouverez son avis et celui de beaucoup d'autres qui se sont joints à nous.
Ma note : ♥♥♥♥♥
Quatrième de couverture
Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Celle qui mène le bal, c'est la mère, imprévisible et extravagante. Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
Mon avis
C’est sur un air de jazz que se déroule cette histoire. Avant de commencer le livre, écoutez Nina Simone chantant Mr Bojangles… Une mélodie enchanteresse, un peu mélancolique …. mais si belle, portée par une voix unique …..
Le livre ressemble à cette musique : beau et triste à la fois, tragiquement amusant par certains côtés, comiquement dramatique par d’autres…. Le lecteur oscille entre le rire et les larmes, il est sur la corde raide, comme cette mère aux multiples prénoms qui joue avec la folie, qui porte sa vie comme un étendard, qui semble prête à basculer d’un moment à l’autre ….
Dans la première partie, c’est le jeune fils qui s’exprime avec ses mots d’enfant, ses incompréhensions, les inévitables quiproquos lorsqu’il prend les choses au premier degré etc… C’est drôle et vivant mais on sent poindre le futur et les difficultés qui ne manqueront pas d’arriver. Des passages en italiques nous présentent l’histoire des parents, leur rencontre sous le signe de l’humour avec des dialogues déjantés qui font mouche. On ne peut que tomber amoureux de telles personnes car la fantaisie les habite, emportant tout sur son passage. Mais où est la limite ? N’est-elle pas difficile à trouver, à cerner, comment garder ce fragile équilibre ?
C’est l’histoire d’un amour fou, d’un amour inconditionnel, bravant tout pour porter au plus haut le couple mais c’est aussi l’histoire d’un enfant qui est obligé de grandir dans une atmosphère particulière qui l’oblige à mentir à l’endroit comme à l’envers ….
Une écriture toute en tendresse, une délicatesse qui se lit en filigrane et un recueil magnifique d’émotions !
Où?
Le roman se déroule en France, à Paris et au Paradou, au milieu des Alpilles et en Espagne dans une localité qui n’est pas nommée.
Quand?
L’action se situe d’une part de nos jours et retrace d’autre part l’enfance du narrateur.
Ce que j’en pense
*****
Commençons par goûter les belles qualités de visionnaire d’un auteur sur de son fait et qui fait dire à son narrateur: «J’avais appelé son roman En attendant Bojangles, parce qu’on l’attendait tout le temps, et je l’avais envoyé à un éditeur. Il m’avait répondu que c’était drôle et bien écrit, que ça n’avait ni queue, ni tête, et que c’était pour ça qu’il voulait l’éditer. Alors, le livre de mon père, avec ses mensonges à l’endroit à l’envers, avait rempli toutes les librairies de la terre entière. Les gens lisaient Bojangles sur la plage, dans leur lit, au bureau, dans le métro, tournaient les pages en sifflotant, ils le posaient sur leur table de nuit, ils dansaient et riaient avec nous, pleuraient avec Maman, mentaient avec Papa et moi…»
Ajoutons que ce premier roman a effectivement suscité un tombereau de critiques élogieuses et que je ne vais pas déroger à la règle. Voilà une œuvre qui brille par son originalité, son humour, sa folie et sa petite musique. Une légèreté apparente qui emporte tous les suffrages.
Poursuivons avec quelques mots sur la construction et le style. En donnant la parole à un enfant, l’auteur peut pointer les incongruités de la vie d’adulte et la difficulté de comprendre les choses les plus anodines, à l’exemple de ce sénateur, ami de la famille : «La journée, il allait travailler au palais du Luxembourg, qui se trouvait bien à Paris, pour des raisons que j’avais du mal à comprendre. Il disait qu’il allait travailler tard mais revenait toujours très tôt. Le sénateur avait un drôle de train de vie. En rentrant il disait que son métier était beaucoup plus drôle avant la chute du mur, parce qu’on y voyait beaucoup plus clair. J’en avais déduit qu’il y avait eu des travaux dans son bureau, qu’on avait cassé un mur et bouché les fenêtres avec.»
L’autre bonne idée dans la construction du roman est d’offrir au lecteur des extraits du récit écrit par son père, ce qui donne aussi une autre perspective à l’histoire de la famille. Car les excentricités continues finissent aussi par emprisonner ce père amoureux fou : «Après des années de fêtes, de voyages, d’excentricités et d’extravagante gaîté, je me voyais mal expliquer à mon fils que tout était terminé, que désormais, nous irions tous les jours contempler sa mère délirer dans une chambre d’hôpital, que sa Maman était une malade mentale et qu’il fallait attendre sagement de la voir sombrer. Je lui avais menti pour pouvoir continuer la partie.»
Arrivons enfin au bel aphorisme de Chris Marker, «l’humour est la politesse du désespoir», pour souligner que jamais il n’aura trouvé meilleure illustration que dans ce beau roman. Je comprends fort bien tous ceux qui ne veulent pas dévoiler la fin du roman à leurs lecteurs, mais pour moi cette histoire d’amour fou est d’abord le cri d’un enfant qui se retrouve seul. Aussi m’attarderai-je davantage sur ce désespoir, qui est beaucoup moins abordé par la plupart des chroniqueurs.
Pour moi la formidable réussite de ce roman tient à la manière choisie par Olivier Bourdeaut pour nous raconter ce drame absolu. Avec la finesse et la légèreté d’une bulle de champagne, il accroche le lecteur en retraçant les différents épisodes de la vie de cette famille qui a choisi de rêver sa vie plutôt que de garder les pieds sur terre. Épisodes épatants, rocambolesques, enchanteurs… avant de basculer dans la folie. On est donc plus proche du Fitzgerald de «Tendre est la nuit», du Vian de «L’écume des jours» que de Queneau ou des comédies de Capra, références souvent mentionnées.
Les premières facéties, très amusantes, conduisent à des pathologies plus sévères, à l’internement de la mère du narrateur, puis à son enlèvement et à la fuite de la famille vers l’Espagne. Mais, comme le dit Zola dans La fortune des Rougon : « L’écroulement de ses châteaux en Espagne fut terrible ».
Voilà un grand livre, de ceux qui laissent une trace indélébile longtemps après l’avoir refermé.
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