
L'attrape-coeurs
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l’avis des lecteurs
J’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ce genre d’histoire et de narration quand j’ai commencé ce classique bien connu mais dont je n’avais pas lu le résumé. J’ai été très agréablement surprise de trouver un vocabulaire parlé et familier et un narrateur de mon âge (quoiqu’un peu plus vieux). J’ai été totalement emballée dans cette histoire qui se lit très rapidement.
Nous suivons donc Holden qui après s’être fait viré de son établissement, décide de partir à New York en attendant que ses parents soient au courant de son renvoi. J’ai tout de suite adoré ce personnage, touchant, timide, mais qui se donne un air courageux, vaillant, bien que l’on ait parfois envie de le taper. On suit, plus que son voyage, le fil de ses pensées, qui sont, non pas désorganisées, mais qui partent trèèès loin. En effet, c’est encore un point qui m’a plu, le fait qu’il commence à parler d’une chose, qu’il embarque sur une autre et ainsi de suite. Cela me faisait penser à certaines discussions que l’on peut avoir où on commencer à parler de décoration et que de fil en aiguilles, on parle de complètement autre chose. C’était totalement cela dans ce roman, si ce n’est le fait qu’Holden ne s’auto-perde dans ses pensées.
Un des points qui m’a le plus touchée chez lui est son amour inconditionnel pour sa petite sœur Phoebe. Quand il en parle, on sent qu’il l’aime, fort, très fort, et que dans son internat, à New York, elle lui manque. Comment rester insensible face à cet amour ? Impossible !
C’est un roman qui n’a pas tellement de « but », si je puis dire, mais des pensées d’un adolescent, un peu perdu, qui ne trouve pas vraiment sa place, qui se cherche. Des pensées qui accompagnent une virée à New York où finalement, il découvre le monde « adulte » tout en jonglant avec ses souvenirs d’enfance.
Pour finir, la plume très agréable de J. D. Salinger nous plonge une histoire, aussi prenante que touchante, qui remet en question le monde dans lequel on vit, à travers des réflexions pleines de sarcasmes qui m’ont fait sourire plus d’une fois.
L’avez-vous lu ? Voulez-vous le lire ? Qu’en avez-vous pensé ? Connaissez-vous l’auteur ?
Trois jours d’errance à New York
Prenez le temps de (re)lire L’Attrape-cœurs et vous y trouverez, derrière l’errance d’un adolescent à New York, une réflexion sur la perte de l’innocence et sur la nécessité de sonder les marges de notre société.
Quand on reprend un livre que l’on a lu et qui vous a beaucoup plus étant adolescent, on se demande si le plaisir sera le même ou si lecteur et le livre ont bien vieilli. Avec L’Attrape-cœurs, cette seconde lecture a non seulement été plaisante, mais elle m’aura permis de découvrir un «autre livre» ou plus exactement d’en percevoir de nouvelles facettes, plus noires.
Pour commencer par le commencement, j’ai ainsi compris ce que signifiait le titre du livre. Dans sa version originale, The Catcher in the Rye (l’attrapeur dans un champ de seigle) fait allusion à un poème de Robert Burns où cet attrapeur est chargé d’empêcher les enfants de tomber de la falaise. C’est plus précisément le cœur des enfants qu’il faut ici attraper avant que ces derniers ne basculent dans le monde des adultes. Une entreprise vouée à l’échec, car on n’arrêtera pas le temps qui passe, sauf peut-être pour ceux qui, comme le frère du narrateur, meurent enfant.
Aujourd’hui, je vois dans la fuite racontée dans ce roman aussi l’envie de se rapprocher d’Allie, mort d’une leucémie à dix ans.
Voici donc le narrateur, Holden Caulfield, 16 ans, errant dans les rues de New York. Il vient d’être une nouvelle fois renvoyé de son lycée et s’est bagarré à l’internat avec Stradlater qui a eu le tort de coucher avec Jane Gallagher, une amie qu’il estime beaucoup. Et même s’il redoute la réaction de ses parents, son premier réflexe est de rentrer chez lui. Nous sommes en décembre, à quelques jours de Noël. Mais en arrivant, il prend peur et trouve refuge dans un hôtel.
Les trois jours qui suivront racontent les boîtes de nuit, les rencontres, ses obsessions et ses fantasmes. Entre excitation et résignation, entre envie et découragement. Et quand le liftier de l’hôtel lui propose de faire monter une prostituée pour cinq dollars, il accepte la proposition. Mais là encore, rien ne se passera comme prévu. Il lui faudra à nouveau prendre la fuite. Jusqu’à se retrouver interné. C’est du reste de l’asile qu’il nous offre sa confession.
Je retrouve alors dans Salinger le Kerouac de Sur la route. Cette envie, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, de briser le carcan moral et les règles de bienséance. À la fois dans le langage et dans les actes. Si le roman à un peu vieilli, c’est peut-être dans le style, mais après tout cela fait partie de cet instantané des années 1950 qui marque la fin d’une époque. Kerouac comme Salinger ont compris que c’était dans les marges que se construisait le nouveau monde. Des marges qu’ils explorent, quitte à se briser les ailes, quitte à subir les foudres de la société et des parents, encore attachés à l’ordre ancien.
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