La Confrérie du sang, tome 3 : La fureur des dieux
Résumé éditeur
livré en 4 jours
l’avis des lecteurs
J’ai découvert John Gwyne et ses écrits lors des Imaginales 2024, et ai lu d’une traite les deux premiers tomes de sa trilogie de fantasy nordique intitulée La Confrérie du Sang. Dans cette série très dynamique, épopée de vengeance sur fond de lutte entre partisans et descendances des différents anciens dieux du continent de Vigrid, la mise en place du premier tome était hyper prometteuse, mais j’avais été un peu moins emballée par le second. J’attendais donc un dénouement fort avec la fin de cette série, et j’ai été servi ! Le livre est sorti juste avant les Imaginales en mai 2025, chez l’éditeur Leha. La traduction est de Thomas Bauduret, et l’impressionnante couverture de Marcus Whinney. On peut noter que les couvertures des 3 tomes collent parfaitement à l’histoire, montrant le rapport d’échelle entre les dieux et les pauvres humains évoluant parmi eux…
Au début de ce tome, on retrouve les personnages comme on les avait laissé à la fin du précédent : la confrérie du sang se remet de ses aventures sur le continent d’Iskidan, Elvar tente d’unir derrière elle les jarls mineurs ou alliés de son père sous son autorité, Orka est prisonnière miraculée de l’armée de Rotta, et la déesse dragonne Lif-Rika rassemble ses armées pour conquérir l’ensemble de Vigrid. Un résumé présent au début du livre permet de se remémorer l’ensemble des événements des 2 précédents tomes, c’est très utile, surtout quand c’est complété par 5 pages de rappels sur les personnages majeurs comme mineurs, classés par faction.
L’histoire va très vite évoluer après ce démarrage calme, dans ces romans les moments apaisés ne précèdent jamais de longtemps des scènes de bataille dantesques et autres escarmouches belliqueuses. Et ce dernier tome en met plein les mirettes, avec une évolution vers une bataille finale inéluctable totalement dantesque. L’histoire est assez prévisible, mais on se plaît à suivre ces luttes entre personnages, ces rivalités et vengeances. Seul un petit twist m’a paru too much (spoiler : la flotte d’Iskidan…) mais c’est très anecdotique dans le récit global.
Avec cette série, John Gwyne nous propose une fantasy nordique violente, il revisite le Ragnarock avec des références plus ou moins évidentes, et continue ses descriptions de combat très précises qu’il affectionne. Certains duels sont particulièrement réussis, même si par moment j’ai eu le sentiment de trop lire de combats. Mais comment faire autrement lorsqu’il y a un tel choc des armées, et que les enjeux, nombreux, doivent forcément se décider les armes à la main ?
Les personnages principaux sont toujours aussi attachants, avec Orka qui reprend un visage plus humain que dans certains passages des premiers tomes où la bête dominait trop chez elle. Les membres de la confrérie sont tous bien décrits et évoluent, et on s’attache à cette famille de personnages hors normes. Les méchants restent méchants, et font toujours des trucs de méchants, prêts à toutes les bassesses et les trahisons. Je me suis demandé pourquoi Elvar, très habile au niveau politique jusque la moitié du livre, avait pu devenir aussi naïve avant le final. J’ai beaucoup aimé aussi le personnage de Gudvarr, un des deux personnages « mauvais » de ce roman choral, toujours très humain et victime de son endoctrinement. Seuls Bior et Skalk, 2 personnages perfides assez réussis jusque là, sont en retrait dans ce tome.
Quand aux dieux et aux monstres, ils sont encore plus impressionnants dans ce tome, même si on avait déjà eu un aperçu dans le deuxième livre de leur malfaisance et de leur puissance. Les charges de trolls ou de nuées d’araignées givre ne m’ont pas laissées indifférent. Et que dire alors des dieux qui prennent encore plus de place et qui démontrent leur force, même si Lif-Rika la dragonne avait déjà frappé très fort à la fin du deuxième tome.
Ce tome nous offre donc un superbe moment de fantasy épique, avec ses spécificités nordiques. John Gwyne nous partage toute sa passion pour ces combats authentiques, et un réalisme impressionnant dans l’action. Plusieurs passages sont vraiment wahoo, et les protagonistes principaux très attachants. C’est une grande réussite qui clôture cette trilogie à merveille, je recommande.
⚔️ Et voilà, c’est la fin. Dernier tome de la trilogie La confrérie du sang, la Fureur des dieux fait honneur à cette saga de fantasy aux inspirations nordiques.
⚔️ Comme d’habitude avec John Gwynne, l’intrigue ne traîne pas. Chaque chapitre met en lumière le point de vue d’un des personnages principaux. C’est dynamique, efficace et addictif.
⚔️ Je ne peux que vous recommander cette trilogie très abordable qui met en scène des héroïnes qui n’ont pas froid aux yeux. C’est une des forces de la saga: pouvoir compter sur des personnages féminins forts et déterminés qui ne laissent pas le premier rôle aux hommes.
⚔️ Dans cet ultime tome, les personnages devront s’unir pour faire face à une menace venant des dieux. J’ai beaucoup aimé la manière dont l’auteur exploite les mythes scandinaves en faisant vivre les dieux à la fois si puissants et si faibles face à l’union des hommes.
⚔️ Le final est époustouflant, et sacrifie certains protagoniste importants au passage. L’humour n’est pas en reste, tout comme les scènes de bataille. Bref, lisez John Gwynne !
Livraison soignée
Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état
Conseil de libraires
et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier
1 millions de livres
romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...
Paiement sécurisé
Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés