L'ombre de nos nuits
  • Date de parution 05/04/2017
  • Nombre de pages 192
  • Poids de l’article 108 gr
  • ISBN-13 9782290138908
  • Editeur J'AI LU
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

L'ombre de nos nuits

3.75 / 5 (414 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Au détour d'une salle de musée, une femme est saisie par une toile de Georges de La Tour, Saint Sébastien soigné par Irène. Face à ce tableau, elle va revivre les égarements d'une histoire d'amour passée. Parallèlement, nous suivons Georges de La Tour dans son atelier, puis à Paris où, accompagné de son fils et de son apprenti, il s'apprête à présenter son Saint Sébastien au roi de France. Entre les doutes du peintre, les écarts du fils et les découvertes du jeune apprenti, c'est un monde fait de silences, d'ombres et de passions qui s'ouvre, donnant à l'histoire de la narratrice un écho contrasté, comme dans un clair-obscur.

livré en 5 jours

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  • Date de parution 05/04/2017
  • Nombre de pages 192
  • Poids de l’article 108 gr
  • ISBN-13 9782290138908
  • Editeur J'AI LU
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs


C'est un roman à trois voix que nous propose Gaëlle Josse autour du tableau de Georges de la Tour "San Sébastien soigné par Irène". Ce tableau sera l'élément central du récit.


Tour à tour trois personnages vont s'exprimer, on voyage dans le temps et dans l'espace.


- A Lunnéville, en Lorraine en 1639, on assiste à la création du tableau "San Sébastien soigné par Irène"


Georges de la Tour nous parle, il imagine la création de son tableau, le choix avec soin de ses personnages, la mise en place de sa composition. Irène sera incarnée par sa fille Claude. On assiste à la naissance de cette oeuvre à qui il réservera un grand destin. Avec minutie, précision il donnera tout pour trouver la perfection dans son tableau.


Laurent, son apprenti - un orphelin recueilli par le maître suite aux ravages de la peste et de la guerre des 100 ans - s'exprimera également. Il est l'assistant du maître, admiratif du travail de celui-ci, il est humble, doué. Il nous décrira à merveille son amour pour la peinture, son admiration sans limite pour de la Tour, le don de soi et la passion de son maître. Il décrit avec justesse la beauté douloureuse de Claude incarnant Irène dont il est éperdument amoureux. Il souffre en silence de cet amour n'étant pas de la même classe sociale qu'Irène. Il nous décrit avec justesse ses tourments, ses blessures. Il devra faire des choix. Il est dans l'ombre, elle est dans la lumière.

- Rouen, en 2014, une jeune femme est fascinée des siècles plus tard par ce tableau, cette lumière qui jaillit de l'ombre. Elle se plonge dans ses souvenirs, dans sa douleur, ses amours difficiles.  


J'ai souvent posé le livre pour me plonger à mon tour dans ce tableau où le regard d'Irène incarne tant l'amour, la sollicitude, la compassion et nous montre tant la beauté douloureuse de la passion.  


Ce roman met en lumière la fascination devant le tableau ; cette lumière qui transparaît au milieu de l'ombre, comme nos espoirs au milieu de nos tourments. La bienveillance, l'amour et la sollicitude du regard d'Irène m'ont procuré de belles émotions à la lecture.


Les trois voix s'entrecroisent au fil des pages, nous questionnent sur l'aveuglement amoureux, sur notre place dans notre vie.  


Très très bon moment de lecture.


Ma note : 9.5/10


Résumé

 En 1639, plongé dans les tourments de la guerre de Trente Ans en Lorraine, le peintre crée son Saint Sébastien soigné par Irène. De nos jours, une femme, dont nous ne saurons pas le nom, déambule dans un musée et se trouve saisie par la tendresse et la compassion qui se dégagent de l’attitude d’Irène dans la toile. Elle va alors revivre son histoire avec un homme qu’elle a aimé, jusque dans tous ses errements, et lui adresser enfin les mots qu’elle n’a jamais pu lui dire. Que cherche-t-on qui se dérobe constamment derrière le désir et la passion ?

Ma lecture

Je continue ma découverte de Gaëlle Josse (grâce à ma bibliothèque qui les possède presque tous) et de son univers si riche, varié et sensible.

Je pars cette fois-ci en Lorraine, dans la famille du peintre Georges De la Tour, qui entreprend son tableau Sainte Irène soignant Saint Sébastien et à nouveau, comme pour les Heures Silencieuses, l’auteure nous fait pénétrer dans l’oeuvre, afin d’en imaginer la création.

Comme le tableau tout en clair-obscur où la lumière joue un rôle important, où les visages ne vous regardent jamais mais sont concentrés sur les actes, les différents acteurs de ce récit nous éclairent sur leurs pensées. Nous voilà partis pour Lunéville, dans la famille du peintre qui décide de donner à Ste Irène le visage de sa fille Claude, à la servante porteuse de la lanterne celui de Marthe, elle aussi servante et Saint Sébastien sera Jérôme, le fils de voisins. Nous découvrons le quotidien d’une famille d’artiste au 17ème siècle, avec la peste qui rôde, les guerres destructrices, mais surtout le travail de l’artiste, sa recherche, pas à pas, et la composition du tableau se réalise sous nos yeux.

Il y a plusieurs voix qui s’élèvent : celle de Georges De La Tour mais aussi la voix de Laurent, l’apprenti, recueilli par le Maître après la perte de toute sa famille pendant l’épidémie de peste. Doué pour le dessin et attiré par Claude, il nous offre sa vision du Maître, de son travail mais aussi de la vie qui l’entoure.

Elle dit (Madame De La Tour) que le Maître sait peindre les silences.(p17)

Il apprend, il regarde et il admire son Maître. Il en devient une sorte de double.

Parallèlement il y a le récit d’une femme, en 2014, dans l’attente d’un train, venue se réfugier au Musée de Rouen et qui, face à une copie de ce tableau plongera dans ses souvenirs eux-aussi en clair-obscur. Clair pour elle cet amour total, absolu et lumineux pour un homme aux sentiments plus obscurs, brutal parfois et destructeur.

Entre la création d’une oeuvre, son élaboration et la construction d’une relation les mêmes zones d’ombre et de lumière. L’auteure nous révèle avec toujours autant de douceur, de sensibilité ce qu’aurait pu être cette création, ce qu’elle révélera à chacun.

Peut-être parce que je commence à bien connaître l’univers de cette auteure, peut-être parce que l’ambiance ressemble aux Heures Silencieuses, mais j’ai eu moins d’émotions, de ressenti pour ce récit sans pour autant ne pas y prendre beaucoup de plaisir. Il y a comme d’habitude un travail de recherches, cela fourmille de petits faits historiques, c’est une écriture féminine, délicate et précise. Elle a cette faculté d’imaginer, de passer du figé au vivant, et à travers cela de révéler des tranches de vie en plongeant dans les pensées des figurants , de l’artiste et des quidams.



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