L'invitation
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l’avis des lecteurs
Marla n’a pas eu une enfance facile et rien ne s’est vraiment apaisé à l’adolescence. Elle a pourtant tenu bon et arrive aujourd’hui, à avoir une activité professionnelle. Elle « aide » la police en visionnant des vidéos. Le but ? Voir tout ce que les autres ne voient pas. Elle a un don d’observation accru. Elle perçoit et enregistre une foule de détails qui échappent au commun des mortels. Après une brève conversation avec une personne, elle analyse l’environnement, la tenue, les tics, la posture et tire des conclusions plutôt pointues. Par contre, elle souffre de prosopagnosie et si elle n’a pas retenu quelques éléments précis du visage ou de l’attitude de l’individu, il se peut qu’elle ne le reconnaisse pas. Ce handicap l’isole quelque peu mais elle s’en accommode, elle préfère être seule. Comme elle a subi de nombreux traumatismes, cette solitude l’arrange, un peu comme une barrière de protection.
Malgré tout, elle aimerait être comme avant. Avant le jour où tout a basculé, le jour où la peur a été telle qu’elle n’a pas pu s’en remettre… Lorsqu’elle reçoit une invitation pour un week-end en montagne avec les anciens élèves de son lycée, elle pense que c’est l’occasion qu’elle attendait. Revoir ses anciens camarades, parler, échanger, rire ensemble, se dire les choses et repartir sur de bonnes bases pour être « elle-même » et se libérer de ses angoisses.
Est-ce la bonne solution ? Une fois arrivée sur place, il n’y a personne. Pourtant les chambres semblent occupées… La tension monte, Marla a beau faire des repères, elle se rend compte que rien n’est clair. On est dans un huis clos étouffant et à l’extérieur la vie continue.
Tout l’art de l’auteur, c’est de rendre « possibles » des situations totalement improbables. Bien sûr, si on creuse, on va penser que ce n’est ni réalisable, ni logique. Mais trop tard, on est piégé. Avec lui, tout est réalité et illusion en même temps. L’exactitude d’une page peut être le contraire dans la suivante. Il joue avec nos nerfs, nos certitudes, il nous enserre dans son intrigue, avec des personnages ambivalents, déstabilisants, des faits bizarres qu’on ne sait comment interpréter.
Il nous renvoie des questions ? Qui est-on vraiment ? Qu’est-ce qui nous « façonne » ? Notre passé, notre présent ? Qu’est-ce que la violence, comment s’exprime-t-elle ? Un individu peut-il faire le mal par plaisir, pour voir souffrir un être humain ? Quand une mauvaise action est faite par un groupe, qui est coupable ? Celui qui a agi, celui qui a suggéré l’idée ou tous ?
Avec des chapitres courts, un suspense permanent, le lecteur plonge dans ce récit et ne le lâche plus. L’écriture (merci à la traductrice) de Sebastian Fitzek est incisive, précise, troublante quelques fois. Il ouvre des pistes et on se demande s’il faut les suivre. Le profil psychologique des protagonistes est étudié pour coller à l’histoire, la rendre crédible. Personne n’est vraiment « lisse », les caractères ont plusieurs facettes et on se demande sans cesse où est la vérité.
Ce roman est très prenant, surprenant également, je ne m’attendais pas aux rebondissements tout au long du texte et encore moins à la fin !
Mais où va-t-il chercher tout ça ? Et bien dans la postface, il y a quelques réponses, je laisse chacun les découvrir !
Sebastian Fitzek n’a plus rien à prouver dans le monde du thriller psychologique. L’auteur allemand nous offre une intrigue redoutablement efficace, où chaque chapitre est un piège tendu, chaque personnage un potentiel menteur, et chaque souvenir… une illusion possible.
Marla Lindberg. Atteinte de prosopagnosie (un trouble rare l’empêchant de reconnaître les visages, y compris le sien), Marla vit dans l’incertitude permanente. Son esprit, malmené par un passé douloureux, fabrique parfois de faux souvenirs.
Parmi eux : un épisode glaçant de son adolescence, où elle aurait échappé à la mort dans une clinique désaffectée. Pour tenter de démêler le vrai du faux, elle accepte une mystérieuse invitation à un week-end de retrouvailles entre anciens camarades de lycée. Mais ce qui s’annonce comme une parenthèse nostalgique vire rapidement au cauchemar…
Fitzek s’amuse avec nos nerfs, manipulant le lecteur comme il manipule ses personnages. L’atmosphère devient rapidement suffocante, les rebondissements s’enchaînent, et l’angoisse monte. Dans ce thriller à la construction ingénieuse, les certitudes s’effondrent chapitre après chapitre. Qui tire les ficelles ? Qui ment ? Et surtout, que s’est-il réellement passé cette fameuse nuit, des années plus tôt ?
Fitzek, fidèle à son style incisif, construit un huis clos oppressant à la frontière du réel et de la folie. Chaque chapitre, court et tendu, relance la machine infernale d’une intrigue imprévisible. A force de brouiller les pistes, l’auteur prend le risque de perdre en crédibilité et en lisibilité.
L’ambiance devient de plus en plus sombre, l'intrigue se complexifie, et les rebondissements s’enchaînent jusqu’à un final qui divise : certains crieront au génie, d’autres y verront une surenchère invraisemblable.
En psychiatre romancier, il continue de scruter les zones sombres de l’âme humaine avec un brio indéniable. Ses remerciements à la fin, pleins d’humour et d’autodérision, rappellent à quel point il est conscient de ses propres excès — et à quel point il s’en amuse. Bonne lecture.
Sebastian Fitzek n’a plus rien à prouver dans le monde du thriller psychologique. L’auteur allemand nous offre une intrigue redoutablement efficace, où chaque chapitre est un piège tendu, chaque personnage un potentiel menteur, et chaque souvenir… une illusion possible.
Marla Lindberg. Atteinte de prosopagnosie (un trouble rare l’empêchant de reconnaître les visages, y compris le sien), Marla vit dans l’incertitude permanente. Son esprit, malmené par un passé douloureux, fabrique parfois de faux souvenirs.
Parmi eux : un épisode glaçant de son adolescence, où elle aurait échappé à la mort dans une clinique désaffectée. Pour tenter de démêler le vrai du faux, elle accepte une mystérieuse invitation à un week-end de retrouvailles entre anciens camarades de lycée. Mais ce qui s’annonce comme une parenthèse nostalgique vire rapidement au cauchemar…
Fitzek s’amuse avec nos nerfs, manipulant le lecteur comme il manipule ses personnages. L’atmosphère devient rapidement suffocante, les rebondissements s’enchaînent, et l’angoisse monte. Dans ce thriller à la construction ingénieuse, les certitudes s’effondrent chapitre après chapitre. Qui tire les ficelles ? Qui ment ? Et surtout, que s’est-il réellement passé cette fameuse nuit, des années plus tôt ?
Fitzek, fidèle à son style incisif, construit un huis clos oppressant à la frontière du réel et de la folie. Chaque chapitre, court et tendu, relance la machine infernale d’une intrigue imprévisible. A force de brouiller les pistes, l’auteur prend le risque de perdre en crédibilité et en lisibilité.
L’ambiance devient de plus en plus sombre, l'intrigue se complexifie, et les rebondissements s’enchaînent jusqu’à un final qui divise : certains crieront au génie, d’autres y verront une surenchère invraisemblable.
En psychiatre romancier, il continue de scruter les zones sombres de l’âme humaine avec un brio indéniable. Ses remerciements à la fin, pleins d’humour et d’autodérision, rappellent à quel point il est conscient de ses propres excès — et à quel point il s’en amuse. Bonne lecture.
https://latelierdelitote.canalblog.com/2025/03/l-invitation.html
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