Corruption ordinaire
  • Date de parution 11/06/2025
  • Nombre de pages 416
  • Poids de l’article 220 gr
  • ISBN-13 9782253242789
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Policiers et Thriller Réédition moins de 3 mois

Corruption ordinaire

3.53 / 5 (17 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Tous pourris. C'est le sentiment qui prévaut dans cette commune du Sud-ouest quand le maire et ses adjoints sont arrêtés à la sortie d'un conseil municipal, comme de vulgaires voyous. Robert Delacour ne comprend pas. L'édile pensait être protégé. C'était sans compter sur deux flics, Christian Chabreuil et David Vallespir, qui n'ont que faire du poste occupé par cet homme, Mais qui vont devoir subir pressions, mensonges et trahisons pour mener à bien leur enquête.Une commune du sud-ouest de la France. Tous, maires, premier adjoint, élus, cadres administratifs, chefs d'entreprises de la région, se connaissent et font des affaires ensemble. Ils sont tous mouillés dans un dossier de corruption qu'une équipe de flics a pris en main avec une idée : traquer ces élus comme ils le feraient avec les grands voyous. En détention provisoire, le maire qui, au fil du temps, s'est transformé en petit empereur local, se suicide. Provoquant la polémique, mais aussi obligeant ses "amis" et ses "ennemis" à se dévoiler. Trahisons, mensonges, pressions politiques. Tout y passe dans ce roman mené tambour battant, qui dénonce un système politique qui favorise la corruption et l'abus de biens sociaux.

livré en 5 jours

  • Date de parution 11/06/2025
  • Nombre de pages 416
  • Poids de l’article 220 gr
  • ISBN-13 9782253242789
  • Editeur LGF
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Corruption ordinaire, ça sent le vrai, le vécu, l’authentique. J’étais impatiente de lire un polar écrit par un commissaire de police un vrai de vrai. Alors je n’ai pas été déçue ou si peu. Tout d’abord ce sont les références, la logique implacable et la grande connaissance du terrain qui donnent au roman de Christophe Gavat toute sa qualité. On va suivre le commissaire Stanislas Midlak et son équipe, des personnages secondaires qui sont attachants et touchants dans leur dévouement et leur profond engagement à arrêter les coupables, il y a même une certaine Valérie « flicesse » de son état qui donne le ton, du dynamisme à revendre. Il y a deux enquêtes en parallèle, celle très politisée et médiatisée du maire de Sainte-Jeanne qui est en train de tomber en entraînant avec lui tout un tas d’élus, grands patrons et autres banquiers pourris et celle plus commune de braqueurs de DAB entendez Distributeurs Automatique de Billets. Ce sont deux mondes bien différents, une criminalité que tout oppose et pourtant la limite est franchie et sur un rythme infernal, nous allons osciller entre ces deux enquêtes. On a peine à respirer tant c’est ancré dans la réalité, même la façon d’écrire ressemble parfois à un rapport circonstancié et j’ai bien failli m’en lasser, chaque chapitre apporte une nouvelle pierre à la construction de l’édifice entre politiciens véreux et truffés d’ambitions nauséabondes et grand banditisme avec certaines figures à l’ancienne , une sorte de code de l’honneur de plus en plus rare à trouver mais qui fait tout la différence. J’ai adoré le personnage de Jean-Louis Bastide alias Le Grand c’est même mon préféré de toute l’histoire avec Mérou et sa ressemblance avec Bourvil. Alors oui il y a certaines longueurs mais je suppose que dans la réalité aussi les longueurs et la patience sont souvent au rendez-vous, alors qui suis-je moi petite lectrice pour vouloir que tout se résolve fissa et qu’il n’y ai plus aucunes zones sombres. Corruption ordinaire reste une belle découverte qui m’a fait toucher du doigt une certaine réalité de la justice de notre pays, merci pour cela. Bonne lecture.

Plongée au coeur au coeur d’une instruction judiciaire politique où les mécanismes sont disséqués minute par minute afin de mettre en évidence les déliquescences d’un pouvoir perverti. C’est une autopsie d’un dossier sensible et dans toute nécropsie on attaque par les viscères pour fissurer l’affect, se terminant par la boite crânienne permettant la mise à jour de la psyché, les tenants et aboutissants qui ont motivé les mis en cause à franchir la ligne jaune.

« Tous pourris. C’est le sentiment qui prévaut dans cette commune du Sud-ouest quand le maire et ses adjoints sont arrêtés à la sortie d’un conseil municipal, comme de vulgaires voyous. Robert Delacour ne comprend pas. L’édile pensait être protégé. C’était sans compter sur deux flics, Christian Chabreuil et David Vallespir, qui n’ont que faire du poste occupé par cet homme, Mais qui vont devoir subir pressions, mensonges et trahisons pour mener à bien leur enquête.

Une commune du sud-ouest de la France. Tous, maires, premier adjoint, élus, cadres administratifs, chefs d’entreprises de la région, se connaissent et font des affaires ensemble. Ils sont tous mouillés dans un dossier de corruption qu’une équipe de flics a pris en main avec une idée : traquer ces élus comme ils le feraient avec les grands voyous. En détention provisoire, le maire qui, au fil du temps, s’est transformé en petit empereur local, se suicide. Provoquant la polémique, mais aussi obligeant ses « amis » et ses « ennemis » à se dévoiler. »

Christophe Gavat est commissaire de police. A ce jour, il est en poste à Marseille, il a été notamment le numéro un de la P.J. de Grenoble. Proche de Michel Neyret, il signe son premier roman après avoir publié deux témoignages. Son premier ouvrage a été adapté pour France 2 par Olivier Marchal, sous le titre Borderline, dont il a cosigné le scénario.

L’écriture et la structure sont fortement marquées par le pedigree de l’auteur. En maîtrisant les codes du milieu, il s’affranchit des approximations, d’incohérences dans les thématiques relatées. Mais le style et l’atmosphère suggérée manquent de profondeur et de captation. Bien qu’étant dans un tempo sustento, la mayonnaise manque d’assaisonnement et de tenue. La motivation de l’écrit et son fond tentent de décrire des dérives d’ordre politique sur des abus de biens sociaux et de détournement de fond public mais n’est pas qui veut David Simon.

En revanche, le roman présente un bénéfice, une moralité en filigrane. Car en menant de front deux affaires distinctes, la P.J. de Bayonne nous montre et démontre que des pouvoirs opposés s’affrontent et laissent au rebut, ou plutôt hiérarchisent des priorités qui ne devraient pas l’être, l’une d’elle, se retrouvant reléguée à un statut subalterne. Cette exemple concret peut, en effet, afficher les choix de la justice pas toujours en adéquation avec le bien de la communauté et où l’homicide ne « rivalise » pas avec le sensationnalisme, le buzz médiatique.

Cet écrit a donc un intérêt de fond propre et connaissance précise du terrain en manquant de littéraire et de faculté à « ventouser » son lecteur.

AUTRES LIVRES DE Christophe Gavat4
DOLPO RECOMMANDE4

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés