Les rêves qui nous restent
  • Date de parution 11/05/2023
  • Nombre de pages 216
  • Poids de l’article 106 gr
  • ISBN-13 9782266329729
  • Editeur POCKET
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Dystopie et Uchronie Post Apocalyptique Anticipation Cyberpunk Avec IA et Robots Romans policiers

Les rêves qui nous restent

3.79 / 5 (115 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Natalio est un classe 5, les flics les plus méprisés de la City, chargés d'éliminer discrètement les dissidents. Suite à un accident, il doit se procurer un nouvel « électroquant », robot d'apparence plus ou moins humaine qui lui sert d'assistant. Fauché, il se rabat sur un vieux modèle bas de gamme qui se distingue rapidement par l'inquiétante étrangeté de ses expressions et de ses réactions. Mais Natalio n'a pas le temps de s'interroger sur ces anomalies : il a un nouveau cas à résoudre. Une intrusion a eu lieu dans une de ces usines à rêves où se réfugient tant d'habitants de la City pour échapper à leurs vies misérables. Et des résultats lui sont demandés au plus vite…Après la trilogie « Santiago Quiñones », Boris Quercia change d'univers et nous projette dans un futur digne d'un Philip K. Dick, gangrené par la marchandisation du vivant et la dépendance aux machines.Traduit de l'espagnol (Chili) par Isabel Siklodi et Gilles Marie.

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  • Date de parution 11/05/2023
  • Nombre de pages 216
  • Poids de l’article 106 gr
  • ISBN-13 9782266329729
  • Editeur POCKET
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

“Natalio est un classe 5, les flics les plus méprisés de la City, chargés d’éliminer discrètement les dissidents. Suite à un accident, il doit se procurer un nouvel « électroquant », robot d’apparence plus ou moins humaine qui lui sert d’assistant. Fauché, il se rabat sur un vieux modèle bas de gamme qui se distingue rapidement par l’inquiétante étrangeté de ses expressions et de ses réactions. Mais Natalio n’a pas le temps de s’interroger sur ces anomalies : il a un nouveau cas à résoudre. Une intrusion a eu lieu dans une de ces usines à rêves où se réfugient tant d’habitants de la City pour échapper à leurs vies misérables. Et des résultats lui sont demandés au plus vite…”

Boris Quercia est l’auteur d’une trilogie magistrale autour d’un personnage de flic Santiago Quiñones, sévissant, dans les affres de l’alcool et de la came, à Santiago du Chili et dont le second volume, “Tant de chiens” fut récompensé du grand prix de la littérature policière en 2016. Chez les lecteurs fidèles, la disparition de Santiago, cabossé et usé, fut un choc en même temps qu’un sujet d’inquiétude. Quel serait le futur de l’auteur, visiblement lassé de raconter la délinquance chilienne?

Dès les premières lignes de “les rêves qui nous restent”, on est très vite rassurés même si Quercia change d’univers littéraire en passant à de la SF qui parfois inquiète le lecteur pur et dur de polars. Son nouveau héros, Natalio est aussi un flic, aussi triste, solitaire et désespéré que Santiago, les médocs, la came et l’alcool en moins… d’où aussi un plus grand discernement vis à vis des événements terribles qui l’entourent.

L’éditeur souligne que Quercia nous projette dans un futur digne d’un Philip K. Dick et cela est très rassurant pour les non adeptes de la SF, les univers créés par Dick étant souvent très proches du nôtre, facilement compréhensibles, assimilables sans migraine. D’un autre côté, les termes cités par l’éditeur sont peut-être un peu ambitieux, Quercia se contentant de créer un théâtre très proche du “Blade Runner” de Ridley Scott, auquel, il a ajouté certains éléments marquants des films “Soleil vert” de Richard Fleischer et “New York 1997 de John Carpenter. Tout cet environnement très connu de tous permet à Quercia de faire l’impasse sur des descriptions et des explications qui ralentiraient le récit et autorise le lecteur à se créer un peu son propre décor, ses propres images. Déjà, dans sa première trilogie, les éléments sur la ville étaient bien souvent négligés, on est donc en terrain connu, Quercia voulant juste créer une ambiance de doute, de peur, d’angoisse très funeste autour de son héros. L’intrigue policière n’est pas réellement frappante, l’histoire se contentant essentiellement de bien suivre les pérégrinations du chemin de croix de Natalio comme autrefois avec Santiago. 

Boris Quercia est le genre d’auteur qui vous attrape dès le début d’un roman pour vous abandonner décomposé à la dernière ligne. L’écriture de Quercia, toute simple, toute ordinaire est néanmoins une arme de destruction massive de tout premier plan puisque on s’engage très rapidement aux côtés de ce flic qui lutte pour sa survie. Par rapport à ses derniers écrits, il faut aussi noter que l’affectivité est surdéveloppée dans le sens où Boris Quercia, et ce n’est pas une mince affaire, arrive à créer de l’empathie voire de la tendresse pour une machine, un robot…

Les fans de Quercia et de Santiago Quiñones bien sûr replongeront avec délice dans ses univers glauques où chacun tente de survivre et les nouveaux lecteurs comprendront très vite que la SF est juste un support pour créer un cadre noirissime dans lequel se débat un Natalio au bord de l’abîme et qu’on suit jusqu’au bout de l’ignominie.

Béton!

Synopsis

Dans cette mégapole tentaculaire qu’est la City, certains n’hésitent pas à vendre à des sociétés privées la seule chose qui leur reste : leurs rêves. Mais quand un incident se produit au sein d’un entrepôt de dormeurs, les dirigeants veulent régler au plus vite l’affaire avant qu’elle ne s’ébruite. Natalio, flic de classe 5, la plus méprisée car chargée d’éliminer discrètement les dissidents, est leur meilleure option. Ce dernier accepte toujours les missions à la limite de la légalité, par appât du gain autant que par désoeuvrement.

Fauché, Natalio a d’ailleurs dû remplacer son électroquant, un androïde qui le suit comme son ombre, par un modèle ancien, acheté au rabais chez un soldeur. Mais la machine a un on-ne-sait-quoi d’inquiétant, des défaillances et des anomalies sur lesquelles son propriétaire n’a pas le temps de s’arrêter. Pour le pire… ?


Avis lecture

Pas d’hésitation

Quand j’ai ouvert le catalogue des parutions Pocket, Les rêves qui nous restent a aussitôt retenu mon attention. Enquête haletante dans un monde futuriste ? Robots défaillants ? Rêves que l’on peut vendre à volonté ? Bien sûr que je l’ai demandé en service de presse ! Je remercie donc la maison d’édition pour l’envoi.

Pourtant, malgré mon enthousiasme initial, cette lecture fut en demi-teinte. Pourquoi ? Eh bien, parce que j’ai l’impression qu’il manque un morceau à l’histoire, un sacré morceau même !


Bienvenue à la City

Les fans de cyberpunk et d’univers futuristes ne seront peut-être pas satisfaits, mais pour moi qui découvre petit à petit la science-fiction, le contexte fut un vrai régal. Premièrement, j’ai adoré l’ambiance poisseuse de ce monde en perdition qui n’est pas sans rappeler les dérives potentielles contre lesquelles nous nous battons actuellement. Mauvaise répartition des richesses, ressources sur le déclin, commercialisation à outrance, loi du plus fort (ou du plus rusé) : autant d’éléments qui offrent une vraie profondeur au récit, sans pour autant l’alourdir. Comprenez par là que la priorité reste l’histoire, et non pas ce qu’il y a autour.

D’ailleurs, j’ai presque envie de vous parler des événements d’Oslo, mais ce serait vous spoiler. Disons simplement que l’humanité en a bavé ! Quoi de plus étonnant, lorsque l’on sait que l’on peut vendre notre capacité à rêver au plus offrant ?

En résumé, un monde qui paraît sous contrôle via la technologie mais qui est plutôt sur le point d’exploser !


L’histoire d’un duo pas comme les autres

Entendez par là : Natalio et son électroquant. Électro quoi ? Il s’agit en fait d’un petit robot censé aider son propriétaire au quotidien pour toutes sortes de missions. En tant que flic, Natalio emmène bien évidemment le sien dans ses enquêtes, mais ses répliques et ses réactions paraissent pour le moins étranges, surtout pour un robot. La machine aurait-elle dépassé sa condition pour prendre vie ?

Je n’en dirai pas plus, mais sachez que cette thématique m’a passionnée, bien que Boris Quercia ne nous donne pas toutes les réponses. À vous de vous faire vos propres déductions.

Ah, j’oubliais : Natalio est également un atout dans cette histoire. J’ai adoré son histoire personnelle que j’ai trouvée à la fois touchante et bien amenée. Bref, c’est à se demander ce que je reproche à ce livre…


Une enquête à l’image d’un soufflé qui retombe

Voilà, vous connaissez LA raison pour laquelle Les rêves qui nous restent fut une lecture mitigée. C’est comme si l’auteur avait brutalement renoncé à développer son scénario et s’était contenté de clôturer l’histoire à la va-vite. Mais quelle frustration !

Ce roman avait tout pour m’emporter, si seulement la fin ne s’était pas révélée aussi abrupte, aussi rapide. Il y avait tant de possibilités à exploiter, tant de chemins à explorer, que je ne comprends décidément pas Boris Quercia. Vraiment dommage !

Boris Quercia en avait fini avec Santiago Quiñones, mais pas avec la littérature ni avec le polar. Qu’il aborde par le biais de la SF avec Les rêves qui nous restent.

Une ville coupée en deux, entre la ville des pauvres et celle des riches. Natalio est flic, un classe 5, le plus bas niveau, méprisé par les riches, haïs par les pauvres. Suivi par son robot, bas de gamme et d’occase comme il se doit, il est recruté par Rêves Différents. Cette société offre 2 années d’évasion à des volontaires qui, en échange, acceptent d’être utilisés pendant leur sommeil comme producteurs de cellules pour les rajeunissements des plus riches. Depuis peu, il y a des échanges d’identité parmi les rêveurs.

Alors que la révolte gronde une fois de plus, et que de plus en plus de robots semblent avoir des comportements imprévisibles, Natalio tente de faire son boulot, tout en se posant de plus en plus de questions.

On peut avoir deux sentiments à la lecture de ce nouveau roman de Boris Quercia.

Si on le lit comme une version futuriste de la trilogie de Santiago, on se retrouve en terrain connu, avec un flic perdu dans un monde très hardboiled, corrompu, où les forts écrasent les faibles, et où le narrateur a de plus en plus de mal à accepter son rôle de chien de garde. C’est sombre, efficace, sans illusion mais non sans empathie, du bon roman noir.

Si par contre on le lit comme un roman de SF, on peut finir frustré. Parce que l’auteur brasse une multitude de thématiques, autour de la dépendance aux machines, de leur conscience potentielle, d’une « élite » sans cesse rajeunie en exploitant les plus pauvres, de la fuite de la réalité dans le rêve etc … Et qu’aucune n’est vraiment creusée ni amenée à son terme.

J’avoue que je fais partie de cette deuxième catégorie. J’ai apprécié la partie polar du roman, mais j’aurais aimé un roman plus long pour explorer toutes ces pistes. A vous de vous faire une idée.

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