Cabossé
  • Date de parution 30/03/2022
  • Nombre de pages 320
  • Poids de l’article 170 gr
  • ISBN-13 9782253242635
  • Editeur LGF
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Romans noirs Policier humoristique France 21em siècle Thriller

Cabossé

3.91 / 5 (591 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Quand Roy est né, il s'appelait Raymond. C'était à Clermont. Il y a quarante-deux ans. Il avait une sale tronche. Bâti comme un Minotaure, il s'est taillé son chemin dans sa chienne de vie à coups de poing : une vie de boxeur ratée et d'homme de main à peine plus glorieuse. Jusqu'au jour où il rencontre Guillemette, une luciole fêlée qui succombe à son charme malgré son visage de « tomate écrasée »... Et jusqu'au soir où il croise Xavier, l'ex jaloux et arrogant de la belle – lequel ne s'en relèvera pas.Roy et Guillemette prennent alors la fuite sur une route sans but. Une cavale jalonnée de révélations noires, de souvenirs amers, d'obstacles sanglants et de rencontres lumineuses.Sidérant de gouaille et d’une inventivité pleine d’humour. Page des libraires.Un romantisme adolescent dont le charme agit puissamment. Le Figaro littéraire.Dynamique, drôle, addictif. Le Parisien.

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  • Date de parution 30/03/2022
  • Nombre de pages 320
  • Poids de l’article 170 gr
  • ISBN-13 9782253242635
  • Editeur LGF
  • Format 179 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

« Quand Roy est né, il s’appelait Raymond. C’était à Clermont. Il y a quarante-deux ans. Il avait une sale tronche. Bâti comme un Minotaure, il s’est taillé son chemin dans sa chienne de vie à coups de poing : une vie de boxeur ratée et d’homme de main à peine plus glorieuse. Jusqu’au jour où il rencontre Guillemette, une luciole fêlée qui succombe à son charme, malgré son visage de «tomate écrasée»… Et jusqu’au soir où il croise Xavier, l’ex jaloux et arrogant de la belle – lequel ne s’en relèvera pas…

Roy et Guillemette prennent alors la fuite sur une route sans but. Une cavale jalonnée de révélations noires, de souvenirs amers, d’obstacles sanglants et de rencontres lumineuses. »

Premier roman pour Benoît Philippon par ailleurs scénariste et réalisateur du film d’animation « Mune, le gardien de la lune » et tout de suite la consécration avec une publication dans le panthéon de la littérature noire en France, la Série Noire de Gallimard. Il y a pire comme débuts.

« Cabossé » est donc comme l’indique la quatrième de couverture « une cavale jalonnée de révélations noires » de deux personnages qu’on compare dans le récit à « la belle et la bête » ou à « Bonnie and Clyde ». On pourrait aisément évoquer d’autres couples héroïques tirés de la littérature ou du cinéma.

Alors, si vous cherchez un récit bourré de testostérone, débordant d’adrénaline, vous allez être servis dans ce roman comparable à une certaine littérature ricaine qu’on nous offre un peu, beaucoup en ce moment. De la même manière qu’on se promène souvent au fin fond de l’Arizona ou du Wyoming pour découvrir la pire engeance de ces coins abrutie de meth, ici, nous avons une version française, beaucoup moins présente dans les bacs des libraires, quoique, en Auvergne et sans meth mais avec la même violence aveugle.

Il faut souligner que le roman se lit d’une traite, avec beaucoup de plaisir parce que ça bouscule bien et que c’est écrit avec un bel humour et des réflexions notamment sur les Ricains que j’ai trouvées très justes. C’est du brut de décoffrage, du plaisir immédiat mais, pour moi juste immédiat.

Chaque lecteur a ses propres stimuli et ici, sans jamais m’ennuyer, je n’ai jamais vraiment accroché. Fonctionnant à l’empathie, mis à part l’histoire d’une môme de six ans en fin de roman, aucun des deux personnages n’a réussi à m’attendrir. Tous les enfants au physique ingrat et ayant vécu une enfance malheureuse ne deviennent pas des tueurs professionnels et le fait de tuer des « méchants » ne justifie pas une vie de psychopathe. Basé initialement sur des extrêmes, « la belle et la bête », on s’aperçoit que finalement la belle, en matière de réponses démesurées à une « agression », ne laisse absolument pas sa part au chien.

La Série Noire, depuis de nombreuses années, a publié des auteurs français qui sont toujours des indispensables lanceurs d’alerte, des observateurs fins de notre société offrant un message sur le monde que nous vivons, que nous subissons… un réalisme social dur mais ô combien utile que je n’ai pas trouvé ou su voir ici. Je ne remets pas en cause les choix de la collection d’Aurélien Masson, j’ai juste été surpris de ne pas retrouver ici ce qui m’enchante, me provoque, m’émeut, me rappelle, m’informe d’habitude.

« Cabossé », conte cruel, réjouira tous les lecteurs voulant s’offrir un bon shoot de violence et d’humour.

Passé à côté!

C’est aussi la rentrée à la série noire. Pour patienter en attendant le DOACabossé de Benoît Philippon.


Roy est un colosse avec une sale gueule. Ancien boxeur, il bosse comme fracasseur de cranes pour des truands. Guillemette est petite, jolie comme un cœur et un peu paumée. Quand Roy rencontre Guillemette, c’est le coup de foudre. Tout pourrait aller pour le mieux, mais rien ne va jamais pour le mieux dans la vie de ces deux cabossés.

Alors un soir Roy massacre l’ex de Guillemette qui a commencé à la maltraiter. Grave erreur ! Et les voilà partis sur les routes, en cavale.

Mitigé sur ce premier roman.

Côté pile, je ne me suis pas ennuyé, l’auteur a une langue, un sens de la formule qui font mouche, il sait créer des personnages truculents et son hommage à la culture populaire américaine ne peut que toucher quelqu’un qui aime la soul, le jazz, le blues, les films noirs américains et sa culture polar.

Côté face on a l’envers de tout ça. Les bons mots systématiques finissent par ne plus surprendre. Et surtout il manque une tension, une évolution des personnages ou de l’intrigue qui fait qu’on a plus l’impression de voir une succession de scènes (Roy et Guillemette et les malfrats, Roy et Guillemette et la petite vieille, Roy et Guillemette et la petite fille …) qui finissent par frôler le cliché qu’une vraie histoire avec un fil narratif.


Une impression mitigée donc, un moment de lecture agréable sans être enthousiasmant, pour un roman qui parfois m’a donné l’impression que l’auteur avait confié des personnages cabossé à la David Goodis au dessinateur de Ranxérox (rendons à César, c’est Christophe qui a cité cette ressemblance dont je n’ai pas pu me défaire tant elle m’a parue juste).

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