Appel en absence

◾️Un roman de 64 pages que j'ai lu le souffle retenu.

◾️Quand Lucas apprend que le train de Benjamin a déraillé, son monde s'écroule. Il sent un vide immense en lui.

◾️Il essaie de le joindre, mais en vain. Son téléphone reste silencieux, muet.

◾️Le temps semble s'étirer à l'infini. Chaque seconde est une éternité, une attente insupportable. Lucas se ronge les ongles, tourne en rond, les yeux rivés sur les écrans des médias qui relaient l'information en boucle.

◾️Il n'ose même pas imaginer le pire, mais les larmes montent irrépressiblement..

◾️Lucas est persuadé que Benjamin est dans ce train, comme tous les vendredis, et l'angoisse grandit !

◾️Une histoire émouvante qui met en lumière la force de l'amitié.

◾️Cathy Ytak est une autrice talentueuse qui sait décrire avec beaucoup de justesse les émotions.

◾️C'est un livre réussi, court mais intense, qui saura toucher tous les lecteurs en quête de lectures fortes et émouvantes.

◾️Je vous conseille de découvrir la collection Court toujours ! qui propose des textes pertinents sur des sujets actuels.

TTT - Très Bien "Le texte, au millimètre, est à la deuxième personne du singulier. Lucas s’adresse à Benjamin, l’interpelle, le secoue, le supplie. Peu à peu leur vie se révèle, les souvenirs se bousculent, le lecteur entre de plain-pied dans leur histoire d’autant plus émouvante qu’elle est brusquement arrêtée. Sur les sites d’infos, les détails de la catastrophe se mettent à hurler : « L’horreur distillée, du poison létal à petite dose. » Lucas se révolte, la mort jusque-là lui paraissait une idée lointaine, inimaginable à leur âge. Cathy Ytak, dont on connaît la finesse et le talent, a le mot juste et parcimonieux. Du présent de l’indicatif, le texte passe subrepticement à l’imparfait. Toutes les nuances de l’angoisse et de l’espoir défilent pied au plancher. Avec autant d’intensité que de subtilité. Et l’on reçoit le dénouement, discrètement ambigu, comme on sort la tête de l’eau."