
Okoalu
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Quatre enfants sur une île du Pacifique
Deux garçons et deux filles, rescapés d’un accident d’avion se retrouvent sur une île du Pacifique où ils vont devoir réinventer leur vie. Avec «Okoalu» Véronique Sales nous offre un joli conte philosophique sur l’humanité et ce qui la définit.
Disons-le d’emblée, il n’est pas très aisé d’entrer dans ce roman, car à l’image des protagonistes qui sont totalement désorientés sur l’île où ils viennent d’échouer, Véronique Sales a choisi de rendre par l’écriture cette confusion des sentiments et des impressions. Mais il suffit de se laisser porter par les images, par les pensées qui s’entrechoquent et petit à petit tout devient plus clair. Sur les pas d’Ingvar, douze ans, on va petit à petit déchiffrer ce nouveau monde. Quand le garçon prend conscience de ce qui lui est arrivé, il est seul et se demande où sont passés les autres, ceux qui ont pris l’avion avec lui en Australie en direction de l’Angleterre.
Il y a quelques minutes, son frère Sven, six ans, était pourtant avec lui. Un moment d’inattention aura suffi pour qu’il disparaisse. Pourtant il aurait tant besoin de lui, tant besoin des autres sur ce minuscule confetti perdu dans le Pacifique et sur lequel il va devoir désormais apprendre à vivre. De l’avion et du crash, on ne saura guère plus, car tout le récit se concentre sur la petite communauté, le microcosme rassemblé ici.
Car Ingvar vient d’apercevoir deux filles, celles qui étaient assises quelques sièges plus loin dans l’appareil, les anglaises Glencora et Mildred. Avec Sven, qui finit par réapparaître, ils sont les seuls survivantes.
Les premiers jours passent avec l’assurance que les secours ne vont pas tarder. Alors on s’organise pour trouver à boire et à manger, on organise un peu l’attente.
Seulement voilà, les jours passent sans qu’aucun signe extérieur ne leur parvienne. Il faut alors penser une nouvelle existence, à un nouveau mode de vie qu’ils peuplent de leurs souvenirs, de leurs histoires personnelles. Leur familles respectives et leurs connaissances viennent enrichir leur quotidien en même temps. Ces histoires qui les ont construits et dont les autres vont pouvoir profiter, car les grands – Glencora et Ingvar – ressentent le besoin de guider les petits – Mildred et Sven – vers la civilisation. Des règles dont leur instinct les pousse à s’affranchir, à vivre plus sauvagement.
Le tour de force de Véronique Sales est d’avoir réussi ainsi à effacer la frontière entre le réel et l’imaginaire. Voilà Ingvar, Sven, Mildred et Glencora rejoints par ceux qui sont restés en Suède, en Angleterre, aux Pays-Bas. Mieux, des bruits ou des curieuses traces, des faits un peu mystérieux vont renforcer cette idée qu’ils ne sont plus seuls et que des sauvages les épient, tout autant que les esprits qui les accompagnent.
La hiérarchie qui s’était imposée avec la nécessité de survivre devient de plus en plus pesante et lourde. Pour quelle raison faudrait-il se conformer à des règles? Se soumettre à un chef? Voilà les questions qui vont transformer le roman en un conte philosophique sur la définition de l’humanité, entre l’éducation et la peur, les besoins primaires et l’instinct animal.
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