La petite fille qui aimait Tom Gordon
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
C’est rare que je sois déçue par un roman du grand King, mais ici c’est clairement le cas. Je sais bien qu’il est meilleur dans les longs romans où il peut nous faire entrer peu à peu dans le surnaturel que dans les récits courts, mais là j’ai eu bien de la peine à accrocher à l’histoire de Trisha.
Elle a neuf ans, est grande pour son âge et souffre du divorce de ses parents, la mère essaie de compenser en multipliant les activités, ce qui engendre de grandes disputes avec l’ainé Pete, un adolescent. Lors d’une randonnée en foret, ils se chamaillent une fois de plus et ne font pas attention à la petite qui traîne derrière. Elle s’arrête pour soulager une envie pressante, mais plutôt que de revenir sur ses pas pour retrouver la piste, elle décide de prendre un raccourci et s’en éloigne. Au lieu de rester sur place en attendant les secours, elle avance droit devant elle et ne tarde pas à être complètement perdue, elle devra se battre pour survivre durant près d’une semaine avant d’être retrouvée.
Je m’attendais à un récit fantastique, mais finalement cet aspect est à peine évoqué. Trisha pense être poursuivie par un monstre, mais il est surtout dans sa tête. Durant son périple, elle s’accroche à son idole Tom Gordon, un joueur de base-ball, imaginant qu’il chemine avec elle. Parfois elle y croit vraiment, parfois elle sait que sa présence est imaginaire. Les descriptions du paysage et des actions de la fillette sont très détaillés. Toutefois je ne trouve pas cette héroïne très crédible, si une petite fille peut sans aucun doute survivre un jour ou deux en forêt au printemps, qu’elle soit capable de se débrouiller durant une semaine pour trouver de l’eau, de la nourriture et éviter les dangers n’est pas vraisemblable ni réaliste.
Le base-ball tient une place très importante dans ce roman, ce qui en fait un livre très américain. Je me suis vite lassée de ces références à ce sport qui m’intéresse encore moins que les autres sports et ce n’est pas peu dire.
Le thème le mieux traité est celui de la résilience, Trisha trouve les moyens de sa survie au fond d’elle-même, son esprit secrétant les illusions nécessaires à la protéger. Ce roman n’est pas vraiment mauvais, mais ne correspond pas aux promesses de la quatrième de couverture. King a fait beaucoup mieux.
Au cours d’une excursion dans les Appalaches, Trisha, neuf ans, s’éloigne de la piste tracée, exaspérée par les disputes entre son frère et sa mère. Pensant pouvoir rejoindre un autre chemin, elle coupe à travers la forêt… et se perd.
Commence une longue errance pour cette petite fille, qui a pour seul lien avec la civilisation sa radio portable et les matchs de baseball de son idole, Tom Gordon. Au fil du temps, elle s’aperçoit que ‘quelque chose’ la suit : qu’est-ce ?
Alors qu’elle fait une randonnée avec sa mère et son frère, Trisha, neuf ans, s’éloigne de quelques pas et se perd. Commence alors une longue errance au cœur des Appalaches pour cette petite fille dont la seule chose qui la relie encore à la civilisation est son walkman…
J’ai beaucoup aimé ce roman à l’intrigue somme toute classique mais qui a bien marché avec moi. Stephen King choisit comme personnage principal une gamine de neuf ans. Perdue au milieu d’une immense forêt, Trisha va devoir s’accrocher pour rester en vie. C’est l’espoir et l’opiniâtreté de cette gamine qui vont lui permettre de s’en sortir.
La peur de se perdre est le nœud de ce roman et Trisha en fait l’amère expérience. Comment survivre quand on a seulement neuf ans dans une forêt immense, pleine de dangers? Il faut savoir se nourrir, trouver de quoi boire et de quoi s’abriter la nuit. L’auteur nous offre une version très réaliste de l’expérience vécue par Trisha. Elle a conservé son walkman sur lequel elle écoute des matchs de baseball. Dernier lien avec l’humanité, c’est ce qui va lui permettre de ne pas abandonner et d’aller jusqu’au bout. C’est aussi ce qui lui permet de rester lucide et de ne pas sombrer dans la folie car Stephen King n’épargne pas sa jeune protagoniste.
L’atmosphère est pesante. Chaque pas que l’on fait dans ceux de Trisha nous ramène à nos peurs d’enfants: se perdre dans les bois, tomber nez à nez avec un loup, ne jamais revoir ses parents. Ce n’est pas un livre angoissant mais il fait son petit effet!
« La petite fille qui aimait Tom Gordon » est un classique de l’auteur qui permet peut-être d’entrer en douceur dans son univers.
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