
La cadette de mes soucis
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l’avis des lecteurs
On est en 2009, Églantine est heureuse. Son mari, Matthieu, la soutient et la comprend, leur petit Léo, vingt mois, est gai, enjoué et facile à vivre. En ce qui concerne sa vie professionnelle, elle va tourner son premier film en tant que réalisatrice. Elle est enceinte d’un deuxième enfant mais tout se passe bien. Rien ne manque à son bonheur !
Pour bien s’organiser, ne pas perdre de temps, son emploi du temps est cadré, minuté, rien n’est vraiment laissé au hasard car tout doit bien s’enchaîner. Et puis un jour, patatras, tout est remis en cause. La faute à une vilaine jaunisse, mettant en danger Églantine et le bébé qu’elle attend. Elle ne veut pas être hospitalisée, pas maintenant, alors que son premier film va être lancé. Elle n’a pas le temps, pas envie, pas le goût et puis d’abord son fils a besoin d’elle et elle doit bosser…
Elle comprend qu’elle n’a pas le choix. Sa vie est en danger, celle de l’enfant qu’elle porte aussi. Elle doit rester sous surveillance pour une durée indéterminée…. Elle pleure, tempête, râle mais elle est bien obligée d’accepter. À partir de ce moment, ses priorités changent, elle doit faire « le deuil » de certains événements pour se préserver et ne pas accoucher trop tôt.
Avec beaucoup de doigté, de finesse, Marjolaine Solaro raconte le quotidien de cette maman qui n’est plus chez elle, qui doit garder un lien fort avec son fils malgré les jours qui passent. Elle présente les relations médecins / malades ou entre hospitalisées. Ces liens qui se créent, qui peuvent être très forts. Elle explique combien il est difficile d’attendre sans savoir et sans pouvoir agir. Elle rappelle qu’il ne faut pas se décourager ni baisser les bras. Elle n’en fait pas trop, elle ne sombre pas dans le pathos, elle présente les faits, tels qu’ils sont.
L’essentiel de l’histoire se déroule en 2009 et Églantine s’exprime à la première personne. Et puis, il y a deux retours en arrière en 1976 et en 1942. Ils sont nécessaires pour cerner le passé des parents et grands-parents de cette femme et ainsi analyser les relations qui se sont mises en place. En fin d’ouvrage, un arbre généalogique aide, si besoin, à repérer les personnages.
Dans ce livre, de beaux portraits de femmes sont présentés. En fonction de l’époque où elles ont vécu, les situations n’étaient pas perçues de la même façon et l’accompagnement était différent. Y-a-t-il de bonnes ou mauvaises décisions ? A-t-on toujours le choix ?
Malgré la gravité des thèmes abordés, le deuil, la prématurité, les non-dits etc, l’écriture est teintée d’humour, bien dosé, pour alléger un peu le texte entre deux propos graves. C’est très bien fait. J’ai aimé les explications des prénoms féminins de fleurs (bravo à l’amie de l’auteur qui a dessiné les fleurs en tête de chapitre). Le style est très vivant. Bien que le récit se déroule souvent à l’hôpital, il y a du mouvement, de l’action.
J’ai pensé à toutes ces femmes qui vivent des situations semblables à celle qui sont décrites. Se confier, se taire, se renfermer sur soi, se protéger avec une carapace, déprimer et s’enfoncer, lutter et se relever ? Les options sont nombreuses. Qu’aurais-je fait à leur place ?
Ce roman m’a émue. C’est une belle découverte !
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