
La Ville au plafond de verre
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Synopsis
Korost bouillonne.
Dans la capitale économique de l’ancien empire des Trois-Terres déjà noircie par la fumée de ses verreries, on sent désormais la poudre des arquebuses. Ses rues regorgent de blessés de guerre et de réfugiés. La cité crépite de tension entre ses très nombreux et très pauvres verriers et les riches et savants forgiers, propriétaires de l’arnoire – le mystérieux métal capable de transformer les rayons du soleil en énergie. L’alliage de leurs sciences a bâti la renommée de Korost ; leur rivalité préfigure son explosion.
Dans ce chaudron vivent Enik l’institutrice, Istven le jeune orphelin, et Katlik, la sœur éplorée. Trois vies, trois destins emmêlés dans l’écheveau de fils tissés par les jeux de pouvoir de la ville. Trois mèches allumées qui, peut-être, transformeront la poudrière en bombe.
Avis lecture
Retour dans l’univers du Sang des princes
Le Sang des princes, c’est ce diptyque que j’ai dévoré il y a peu de temps et dont le deuxième volet fut un joli coup de cœur. J’ai donc accueilli son spin-off, La Ville au plafond de verre, avec grand plaisir !
Notez qu’à part quelques références (que j’ai adoré débusquer), ce roman peut se lire de manière indépendante. Ainsi, vous pouvez commencer les écrits de Romain Delplancq dans l’ordre que vous souhaitez. D’ailleurs, ce one-shot est selon moi plus accessible que la duologie initiale, peut-être parce que son intrigue se limite à une seule ville ?
Qu’importe ! J’ai adoré l’ambiance de cette histoire, très différente des courses-poursuites et des combats à l’épée du Sang des Princes. De la Haute École des Forges aux ateliers des verriers, j’ai arpenté Korost en compagnie de héros courageux à l’aube d’une rébellion qu’ils n’avaient jamais envisagée… jusqu’à ce qu’elle leur éclate à la figure !
Un coup de cœur dès le premier chapitre
Cela ne m’arrive quasiment jamais, et pourtant… Je crois que l’on peut dire que La Ville au plafond de verre s’est hissé à la hauteur de mon coup de foudre de 2023 : La Machine de Katia Lanero Zamora.
Romain Delplancq a donc frappé encore plus fort qu’avec Le Sang des princes. C’est avec beaucoup de talent qu’il brosse le portrait d’une ville aux mille et une complexités. L’arnoire, tout d’abord, ce métal précieux que l’on étudie sous toutes les coutures et même au-delà de ce qui est tangible, afin d’en comprendre l’essence profonde. Peut-être celle-ci réserve-t-elle encore des surprises…
Mais ce n’est pas tout. La situation géopolitique de Korost revêt aussi une importance toute particulière. À ses frontières, la guerre gronde, exigeant son lot de soldats rapidement sacrifiés. En son cœur, les disparités sont légion, provoquant la fortune des forgiers et la misère des verriers. Pour combien de temps encore ?
Vous l’aurez compris, cette intrigue tire sa force de la lutte des classes, nimbée de complots politiques et d’actes de courage portés par trois héros pourtant bien différents…
De simples inconnus à héros
De l’ombre ou du peuple, ils arborent chacun leurs propres armes pour se frayer un chemin dans cette ville aux nombreux mystères. J’ignore lequel des trois m’a le plus émue, car ils sont tous construits avec brio.
En premier, il y a Istven dont j’ai ressenti toute la détresse à se voir ainsi projeté dans un univers totalement inconnu. Son inscription à la Haute École des Forges confère un petit air de dark academia à l’histoire. Un vrai régal !
Ensuite, Katlik qui, face à la mort de son frère, cherche coûte que coûte à comprendre ses dernières cachoteries. Et s’il avait mis le doigt sur un complot plus vaste que Korost elle-même ?
Enfin, Enik bien déterminée à ne pas s’approcher trop près du pouvoir… pour mieux s’en servir au nom du peuple !
J’en redemande !
Porté par un style unique, La Ville au plafond de verre est un chef-d’œuvre de fantasy qui narre avec autant d’intelligence que d’émotion l’histoire d’une ville en insurrection. J’ai dévoré les derniers chapitres à toute vitesse, l’espoir vissé au cœur et la rage nouée dans les tripes. Les chemins explorés, pas à pas, par Romain Delplancq se rejoignent tous en une conclusion explosive qui m’a littéralement bluffée.
Alors, bien sûr, j’espère qu’il y aura d’autres récits comme celui-ci, d’autres spin-off aussi passionnants, d’autres coups de cœur !
Voilà, cela arrive parfois. Je n’ai pas du tout accroché avec ce titre qui pourtant me laissait espérer beaucoup. « La Ville au plafond de verre » est une énorme pavasse qui m’aura vu peiner! A Korost, cité bâtie sur la richesse de l’Arnoire, Kalltik, Enik et Istven vont tous jouer un rôle dans la rebellion qui guette la quartier des verriers.
Il y a d’bord Katlik, fille de forgier, héritière qui vit dans les beaux quartiers. Elle a perdu son frère à la guerre et cherche à retracer ses derniers moments de vie en enquêtant. Il y a aussi Enik, une institutrice, qui n’a de cesse de vouloir instruire les enfants des ouvriers dans des écoles clandestines. Il y a enfin Istven, orphelin et pauvre, qui a réussi le concours pour entrer à la Haute Ecole et étudier l’art de l’Arnoire. Les chapitres vont alterner entre ces trois personnages qui vont se retrouver au cœur d’une révolution.
Romain Delplancq nous raconte ici l’histoire de personnages pris dans la tourmente de la lutte des classes. Il s’inspire des révolutions russes et donne à la sienne des accents bolchéviks. Finalement, le côté fantasy est très léger et transparaît seulement à travers l’arnoire, ce métal qui permet de faire fonctionner la Cité. C’est peut-être cela qui m’a déçue. Je m’attendais vraiment à un pur roman de fantasy et en fait j’ai lu un roman sur des luttes politiques et des jeux de pouvoir.
C’est un roman qui se mérite vraiment. La plume de l’auteur est travaillée, parfois complexe. Les 600 pages ne sont pas données à tout le monde. Je suis allée au bout mais j’ai peiné! C’était parfois très long, avec un rythme saccadé. Certains chapitres
« La ville au plafond de verre » est un roman que je n’ai pas apprécié. Je n’ai pas été séduite par cette intrigue politique sur fond de luttes des classes.
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