
Le jour où Kennedy n'est pas mort
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Quatrième de couverture
Le 22 novembre 1963, le cortège présidentiel de John F. Kennedy traverse Dealey Plaza. Lui et son épouse Jackie saluent la foule, quand soudain... Quand soudain, rien : le président ne mourra pas ce jour-là. En revanche, peu après, le photojournaliste Mitch Newman apprend le suicide de son ex-fiancée, dans des circonstances inexpliquées. Le souvenir de cet amour chevillé au corps, Mitch tente de comprendre ce qui s'est passé. Découvrant que Jean enquêtait sur la famille Kennedy, il s'aventure peu à peu dans un monde aussi dangereux que complexe : le cœur sombre de la politique américaine.
Mon avis
Le jour d’après…
Le jour d’après Kennedy n’est pas mort, il n’a pas été assassiné. C’est en partant de ce non-fait que Roger Jon Ellory construit son uchronie. Si ce récit n’a pas la noirceur et le côté très sombre des précédents textes de l’auteur, il n’en est pas moins intéressant, abouti et riche en informations et hypothèses diverses.
En Juillet 1964, Mitch Newman, un journaliste-photographe, apprend le suicide de Jean, son ex-fiancée, qu’il n’a pas revue depuis plus de dix ans. C’était une jeune femme dynamique, qui aimait la vie et il ne peut pas croire qu’elle ait fait une chose pareille. Il se rapproche de la mère de Jean, qui, elle aussi, se pose beaucoup de questions. Pour la rassurer et parce qu’il n’a rien de mieux à faire, il va creuser l’affaire. Il va vite s’apercevoir que Jean avait été « remerciée » par le journal pour lequel elle travaillait et que, sans doute, elle enquêtait sur un sujet sensible. Il découvre qu’elle s’apprêtait à soulever un lièvre concernant JFK, son élection, son équipe, sa famille, ses relations. Jean a-t-elle vraiment pris la décision de mourir ou a-t-elle été « assistée » ?
Mitch avait abandonné Jean pour « couvrir » la guerre de Corée. Il avait le souhait de devenir quelqu’un, d’être « reconnu » pour ses photos, de se faire une place. Et puis, là-bas, rien ne s’est déroulé comme il l’avait imaginé et c’est un homme marqué, blessé intérieurement, qui est rentré au pays. Profondément meurtri, il sombre régulièrement, se redresse, s’effondre à nouveau. Essayer de comprendre le geste de Jean, c’est retrouver un souffle, une envie d’avancer, un désir d’exister, peut-être même une forme d’expiation. […sa mort m’a forcé à me regarder en face…]
Le roman se partage entre des scènes de la vie quotidienne du président et l’enquête de Mitch. C’est surtout les investigations de ce dernier qui nous captivent. Il marche sur les traces de son amie, il tisse des liens là où elle est passée, il lit les quelques notes qu’elle a laissées. Il ne lui faut pas longtemps pour réaliser qu’il dérange (comme elle a dérangé lorsqu’elle faisait la même chose ?) et certains lui font comprendre qu’il ferait mieux de s’abstenir d’approfondir ce qu’il met au jour. C’est mal le connaître. Il est opiniâtre, obsédé par la soif de vérité et par son instinct qui lui souffle que ce suicide n’est pas clair. Il ne lâchera rien, cheminant en pensant à sa vie, faisant ainsi une vraie introspection sur lui, un bilan de ce qui l’a amené ici et maintenant.
Pour John F. Kennedy, c’est sa part d’ombre qui se dévoile sous nos yeux. Ses addictions aux femmes, aux médicaments, ses décisions pas toujours bonnes, une élection peut être truquée, des manipulations, la place de ses conseillers, de son épouse, de son frère, de la mafia …. Bien sûr, tout n’est que supposition, mais il y a probablement un peu de vrai dans tout ça et c’est ce qui est stupéfiant. R.J. Ellory a réussi à partir de situations réelles (il y a des allusions à Jimmy Hoffa dont j’ai lu l’histoire il y a quelque temps) à nous concocter une intrigue des plus plausibles avec un contexte fort, riche, complet, car les Kennedy (et la période évoquée) ont (et font encore) fait parler d’eux….
Je reste une inconditionnelle de cet auteur. Son écriture est puissante, (merci au fidèle traducteur), agréable. Son texte est parfait car il y a tout : de l’action, du suspense, une approche psychologique des différents protagonistes, de la cohérence….. Ce qui me plaît également, c’est que dès les premières lignes, il embarque le lecteur. Dès qu’on commence, on veut lire et encore lire sans s’arrêter…. Les mots sont choisis, ciblés, porteurs de sens et l’ensemble est un recueil très réussi !
Un gros coup de coeur pour ce polar de type uchronie très réussi, un nouveau coup de maître pour cet auteur anglais qui sait nous tenir en haleine. Ici Kennedy n’est pas mort à Dallas en novembre 1963, mais ça ne saurait tarder.
Le 4 juillet 1964, Mitch apprend le suicide de Jean, son ex fiancée par sa mère. Il l’a quittée en 1950 alors qu’ils étudiaient tous les deux le journalisme. Mitch a voulu partir comme reporter de guerre en Corée, il se voyait comme le nouveau Cappa et n’a pas écouté son amie qui le suppliait de renoncer à ce projet. Quatre mois plus tard, il est rentré après avoir échappé à une embuscade, il a écrit douze lettres à Jean pour lui demander pardon, mais celle-ci a refusé de le revoir. Depuis sa vie est une suite d’échecs, il est devenu photographe indépendant faute de mieux. Il ne peut croire que Jean se soit suicidée et se met à enquêter sur ce qui a bien pu la déprimer à ce point. Mitch apprend qu’elle venait de se faire renvoyer de son poste de journaliste à Washington et qu’elle s’est rendue à Dallas en novembre 1963 car elle enquêtait sur les allégations de fraudes électorales qui auraient permis à Kennedy d’être élu en 1960 grâce à la mafia. Mitch essaie à la fois de faire la lumière sur son propre passé pour faire le deuil de sa relation avec Jean et sur ce qui semble être un complot contre le président.
Ce thriller est très documenté et très bien écrit, il nous embarque complètement dans la politique américaine des années 1960. Ellory imagine que l’assassin a manqué sa cible à Dallas et raconte d’une manière complètement vraisemblable ce qui aurait pu se passer alors jusqu’à la Convention démocrate de 1964 où Kennedy postulerait pour un second mandat. On est à des années-lumières du personnage mythique, souriant, dynamique dont on se souvient. On a ici un homme sombre, hanté, malade et obsédé par le sexe, une Jackie découragée et surtout un Bobby Kennedy qui veille au grain, conscient des faiblesses de son frère. Mitch est un personnage très touchant, qui saura se réconcilier avec lui-même et devenir ce que Jean attendait de lui lors de cette étrange enquête où il est seul contre les services secrets.
Un magnifique roman qui ravira tous les passionnés de l’histoire américaine. On ne sait pas encore tout sur l’affaire Kennedy et on ne le saura pas avant bien longtemps, mais la piste tracée par Ellory ne me paraît pas du tout invraisemblable dans ce monde où tous les coups sont permis, surtout les plus mauvais. Dans l’épilogue, il donne un éclairage sur le président si loin de son mythe en Europe et se demande s’il serait autant adulé s’il n’y avait pas eu Dallas. Un gros coup de coeur pour moi.
La vérité est plus forte que tout. C’est l’une des histoires les plus connues au monde – et l’une des plus obscures. Le 22 novembre 1963, le cortège présidentiel de John F. Kennedy traverse Dealey Plaza. Lui et son épouse Jackie saluent la foule, quand soudain…
Quand soudain, rien : le président ne mourra pas ce jour-là.
En revanche, peu après, Mitch Newman, photojournaliste installé à Washington, apprend une très mauvaise nouvelle. La mère de Jean, son ex-fiancée, lui annonce que celle-ci a mis fin à ses jours.
Le souvenir de cet amour chevillé au corps, Mitch tente de comprendre ce qui s’est passé. Il découvre alors que Jean enquêtait sur la famille Kennedy. Peu à peu, le photographe va s’avancer dans un monde aussi dangereux que sophistiqué : le cœur sombre de la politique américaine.
1963: John Kennedy n’est pas mort. Sa tentative d’assassinat n’a jamais eu lieu. Il continue de gouverner les États-Unis mais il commence à perdre la confiance de ses proches. Bobby, Jackie lui reprochent ses excès: sexe, drogue, médicaments. Parallèlement, Mitch, journaliste, apprend que son ex petite-amie s’est suicidée. Il n’y croit pas une seconde. Elle était aussi journaliste et semblait enquêter sur une affaire politique de grande ampleur…
Le jour où Kennedy n’est pas mort est un polar uchronique que j’ai beaucoup aimé. Polar puisqu’il y a enquête. Uchronie parce qu’on part du principe que John Kennedy n’est pas mort. A partir de ce biais historique, RJ Ellory invente une intrigue mêlant politique et enquête policière.
La première partie du roman est assez classique. Mitch enquête sur le prétendu suicide de son ex-copine. Journaliste sans le sous, Mitch est un personnage qu’on pourrait qualifier de anti-héros. Il est allé en Corée et en est revenu traumatisé. RJ Ellory alterne les chapitres dans lesquels Mitch apparaît, personnage cabossé et dépendant à l’alcool, et d’autres dans lesquels le président se laisse aller, lui aussi, à ses dérives: les médicaments, les femmes, l’alcool. Très rapidement, le lecteur se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond.
Si cette première partie apparaît classique, presque sans originalité, la deuxième partie est haletante parce que les pièces du puzzle se mettent en place. Je l’ai dévorée d’un bout à l’autre. RJ Ellory nous laisse pénétrer dans les arcanes du pouvoir. J’ai été passionnée par l’enquête menée par Mitch dans laquelle les femmes, hélas, apparaissent toujours comme les victimes d’un pouvoir machiste, brut et violent. Dans cette Amérique des années 60, la disparition d’une femme passe bien souvent inaperçue. RJ Ellory réussit à tirer son épingle du jeu en nous livrant une intrigue passionnante qui se termine de manière totalement ouverte.
Le jour où Kennedy n’est pas mort est un excellent polar dont l’intrigue est extrêmement bien ficelée.
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