Huit crimes parfaits

J’ai adoré ma lecture de Huit crimes parfaits qui m’a plongée au coeur d’une petite librairie dédiée aux polars en tous genres. Malcolm Kershaw en est le patron. Il distille ses conseils aux clients friands de crimes, de serial killers et d’enquêtes. Son chat Nero l’accompagne dans ses longues soirées solitaires. Un jour, l’agent Gwen Mulvey frappe à sa porte: une série de meurtres lui font penser à des crimes commis dans des polars justement. Cerise sur le gâteau: ces crimes seraient inspirés d’une liste rédigée par Malcolm des années plus tôt sur le blog de la librairie. L’agent Mulvey et Malcolm cherchent à faire toute la lumière.

Si on peut reprocher à l’auteur de composer une enquête un peu tirée par les cheveux avec des coïncidences et des hasards un peu trop heureux, on suit tout de même avec délice l’intrigue. Il y a d’abord cette ambiance: une petite ville, presque coupée du monde, cernée par la neige qui tombe sans cesse. Il y a surtout cette librairie, cœur du roman, consacrée aux polars et aux thrillers. Tout au long du livre, on nous glisse des noms d’auteurs, des références à des classiques du roman policier. C’est un régal.

J’ai suivi avec attention l’évolution de cette enquête liée à des meurtres inspirés par des œuvres littéraires. C’est le principal intérêt du roman, un peu comme un hommage aux grands auteurs et autrices du polar. C’était finalement bien chouette avec des rebondissements et du rythme!

« Huit crimes parfaits » est un petit polar idéal à lire, une tasse de thé à la main, calé dans un fauteuil confortable!