
Les Mangeurs d'argile
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Jesse a 14 ans, il vit entre son père, sa belle-mère, son oncle, le frère de celle-ci, ainsi que sa petite sœur. Le jour où son père fait une chute mortelle dans les bois, il se retrouve orphelin. Il continue d'arpenter le domaine et rencontre un vagabond au passé chargé, nommé Billy, apparemment celui-ci est recherché par le FBI. Billy va lui révéler avoir été témoin de l'accident de son père qui n'en était peut-être pas un finalement. Jesse va se sentir encore plus isolé en se mettant à soupçonner tous les adultes qui l'entourent d'avoir un lien avec la mort de son père. D'autant plus quand le notaire dévoile le contenu du testament surprise laissé par son père. Un récit qui prend aux tripes, l'adolescent va devoir grandir confronté à la perte brutale de son père et à la jalousie de certains. Tous les éléments du roman noir se mettent en place, dans l'atmosphère lourde et moite des bayous. Se révèle alors, la nature sordide des personnages, la corruption, l'hypocrisie, la jalousie, l'envie remontent à la surface et viennent exploser à la figure du lecteur. À côté de cette chasse à l'homme on n'échappe pas à la beauté des descriptions de la nature, des paysages de Géorgie, du sud profond, c'est magnifique, rivières, étangs, pêche et chasse mises en exergue face à la noirceur des humains. La violence reste omniprésente malgré tout l'amour que son père porte à la nature et les valeurs qu'il souhaite transmettre à son fils. Notons que les armes à feu ont une grande place dans ce récit, le père était un armurier réputé. Avec des personnages secondaires comme Billy, et le vieil Elijah on aborde le thème de l'amitié et de la loyauté qui vont se révéler essentiels face à la machination dont sont victimes Jesse et sa sœur. Un polar captivant où l’auteur a su explorer de nombreuses personnalités et des caractères humains peu reluisants tout en donnant un éclairage positif sur une nature foisonnante. Son choix d’un adolescent courageux comme personnage principal se révèle être des plus attrayants. Bonne lecture.
Peter Farris fait partie des auteurs ricains qui ont débarqué chez nous depuis quelques années et qui doivent à Gallmeister leur reconnaissance en France. Troisième roman pour Peter Farris, tout comme Benjamin Whitler, l’autre grosse pointure de la collection de l’éditeur alsacien consacrée aux polars ruraux américains.
Après DERNIER APPEL POUR LES VIVANTS et LE DIABLE EN PERSONNE finaliste en 2018 du grand prix de la littérature policière, LES MANGEURS d’ARGILE vient confirmer le talent déjà souligné de l’auteur originaire de Georgie.
“À quatorze ans, Jesse Pelham vient de perdre son père à la suite d’une chute mortelle dans le vaste domaine de Géorgie qui appartient à sa famille depuis des générations. Accablé, il va errer dans les bois et se rend sur les lieux du drame. Là, il fait la rencontre de Billy, un vagabond affamé traqué depuis des années par le FBI. Une troublante amitié naît alors entre cet homme au passé meurtrier et le jeune garçon solitaire. Mais lorsque Billy révèle à Jesse les circonstances louches de l’accident dont il a été le témoin, le monde du garçon s’effondre une deuxième fois. Désormais, tous ceux qui l’entourent sont des suspects à commencer par sa belle-mère et son oncle, un prêcheur cynique et charismatique. Alors que le piège se referme, Jesse se tourne vers Billy.”
Peter Farris a choisi la Bible Belt et ses cohortes de bigots naïfs comme cadre et cette Georgie bien ingrate est souvent décrite par un auteur dont les racines sont bien ancrées dans l’argile de la région. Choisissant de développer deux intrigues, combinées toutes deux à des flashbacks, Peter Farris impose un rythme effréné à une intrigue particulièrement meurtrière dans son final. Le roman est garanti à 0% meth et donc si les salauds sont bien de sortie, ils ne sont pas totalement exempts de cerveau et permettent une réflexion sur la guerre, sur le survivalisme, les liens du sang et bien sûr “last but not least” la religion.
Sans être un roman qui fera véritablement date, “Les mangeurs d’argile” confirme les talents de conteur de Peter Farris, auteur en passe de devenir incontournable pour les amateurs du genre.
Wollanup.
C’est avec un certain retard, et même un retard certain, que je lis Les mangeurs d’argile de Peter Farris.
Richie Pelham vit en Georgie, sur un vaste domaine très boisé, avec son fils Jesse 14 ans, sa seconde épouse, Grace et leur fille Abbie Lee. Armurier reconnu, il vit simplement, profitant des marches dans les bois, de la chasse, et des couchers de soleil … tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais Richie tombe accidentellement d’un arbre et se tue.
Etrangement, Grace ne semble pas traumatisée, son frère prédicateur qui a des ambitions pour son église est de plus en plus présent dans la maison, où Jesse commence à se sentir en danger. Heureusement son père lui avait appris à survivre dans les bois, où il fait une drôle de rencontre avec Billy, recherché depuis une dizaine d’année par le FBI, qui s’est perdu depuis dans la nature. Ils ne seront pas trop de deux pour se sortir des manigances des tordus qui en veulent à la terre de Richie.
J’avais bien aimé les deux précédents romans de Peter Farris, mais là … Bof.
A son crédit, je ne me suis pas vraiment ennuyé, le roman est plutôt plaisant, et puis ça change un roman sur les blancs pauvres du sud sans labo et producteurs de meth. Mais il y a quand même pas mal de choses qui coincent.
Tout d’abord il veut traiter trop de thèmes. La religion et les prêcheurs intéressés par l’argent, les traumatismes de la guerre (ici l’Irak), l’alcoolisme, le terrorisme, le rapport à la nature et l’opposition entre ceux qui veulent protéger la terre et ceux qui veulent l’exploiter … Ca fait trop.
Ensuite au niveau de l’intrigue, tout est prévisible, et surtout, les méchants sont ratés. Ratés parce qu’ils ne sont pas vraiment creusés. On a le prêcheur, loin, très loin d’être aussi terrifiant que celui de La nuit du chasseur auquel j’ai pensé, puis il y a le shérif, puis les affreux mafieux … Les uns remplacent les autres, et finalement aucun ne fonctionne complètement. Et comme disait tonton Alfred, pour qu’un polar soit réussi il faut que le méchant soit réussi.
Bref, pas franchement ennuyeux, mais pas enthousiasmant non plus. Juste une série B qui peut distraire un lecteur qui n’a pas trop de références auxquelles la comparer.
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