La tête sous l'eau

Je me réveille après tout le monde, car ce roman est sorti il y a quatre mois et tout le monde en a beaucoup parlé . Je ne saurais même pas pourquoi j’ai décidé de le lire maintenant… Toujours est-il que je me suis lancée dans ce roman qui m’intriguait beaucoup. Je ne pensais pas le lire en une heure et demie, malgré ses deux cent pages !

Un mot pour ce roman : haletant ! Nous sommes pris dans ce roman à la limite du thriller. Contrairement aux romans que je lis habituellement, ce n’est pas une romance.

Nous suivons le retour de Léa, qui est en terminale, qui rentre chez elle, dans sa famille après avoir été enlevée et séquestrée, narré par son jeune frère, dont je ne donnerai pas le nom, car nous ne l’apprenons qu’aux trois quarts du roman. Je laisse donc un peu de suspense.

Ce roman traite entre autre des LGBT, ce que j’ai trouvé très touchant et intéressant. Le narrateur m’a beaucoup touché, il est assez renfermé et s’est noyé dans le réconfort des vagues après la disparition de sa sœur. Nous ressentons sa passion et les sensations qu’il ressent en surfant. Il est très doux, il ne sait pas trop comment se comporter face à sa sœur lorsqu’elle revient chez eux.

Nous suivons également les problèmes plus communs de la famille, comme le divorce ou encore les difficultés du déménagement. L’auteur nous transporte en Bretagne, grace à ses descriptions des lieux, qui donnent vraiment envie d’y aller. Je suis, pour ma part déjà allée à Cancale, dont Olivier Adam décrit le paysage de manière très ressemblante. C’est un point que j’ai adoré dans le roman, car j’avais l’impression de revivre mes vacances, d’être à coté des vagues , les entendre, sentir le vent qui apporte du sel et le sable dans mes cheveux.

L’auteur a décidé d’insérer le point de vue de Léa par l’intermédiaire de lettres (je ne sais pas si ce sont des e-mails ou des lettres manuscrites). Ces lettres sont très touchantes, car Léa s’exprime entièrement, alors qu’elle apparait très renfermée d’après le point de vue de son frère. Ces lettres sont parfois emplies de désespoir.

La tête sous l’eau mêle suspense, reconstruction, famille et amour. Car sans amour, fraternel, « familial », Léa ne pourrait pas se reconstruire après le drame qu’elle a vécu. Ce roman est très addictif et nous fait voyager au Cap Frehel, près de la mer.

« J’ai tellement peur que tu m’oublies. Que tu m’effaces peu à peu. J’ai tellement peur que notre histoire finisse comme ça. Alors qu’on n’en était qu’aux débuts. »

J’espère que mon avis vous aura plu et qu’il vous a donné envie de lire La tête sous l’eau. N’hésitez pas à écrire dans les commentaires si vous l’avez lu, si vous avez déjà lu un livre de l’auteur, ou déjà lu un roman semblable.