
Le capital déteste tout le monde
3.50 / 5
(2 notes des lecteurs Babelio)
Résumé éditeur
Ce petit livre veut faire un bilan théorique et politique de la période post-68. Il représente une étape intermédiaire du travail entamé avec Guerres et Capital (écrit avec Éric Alliez) et qui se poursuivra bientôt dans Révolution et Capital. Guerres et Capital montrait que la guerre était, dès le départ, inscrite dans la nature du capitalisme, que ce soit sous la forme de la conquête extérieure (rivalités entre puissances, colonisation et impérialisme) ou sous celle d’une guerre contre les populations (femmes, colonisés, prolétariat).
Maurizio Lazzarato insiste ici sur deux points de la séquence récente : il existe un lien consubstantiel entre les politiques néolibérales et les néofascismes qui prospèrent aujourd’hui dans le monde occidental et ailleurs, notamment en Amérique latine. La résurgence d’idéologies politiques de type fasciste (nationalisme, racisme, sexisme…) s’explique par la guerre de classes menée par des États subordonnés à la logique du capital. Aussi faut-il congédier comme un fantasme ces « populismes » que les médias se plaisent tant à conspuer. Deuxièmement, la gauche occidentale dans son ensemble (théorique comme politique), aveuglée par le relatif compromis entre travail et capital qui avait marqué la période de l’après-guerre, n’a pas compris, ou n’a saisi que bien trop tard, les nouveaux projets du capital. C’est pourquoi elle doit aujourd’hui réintégrer la guerre dans sa réflexion politique, renouer avec la notion d’affrontements stratégiques et se repenser elle-même dans l’horizon de la révolution.
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