
Journal d'un AssaSynth Tome 1 Défaillances systèmes
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
J’entame (enfin) cette série de novellas qui a eu son petit succès.
SecUnit est un androïde de sécurité mi-organique, mi-mécanique (avec les avantages du numérique). Il est engagé pour assurer la sécurité d’une mission d’exploration sur une planète. Après quelques incidents, l’équipe s’inquiète du silence d’une autre équipe d’exploration, sur la même planète. Elle décide d’aller voir ce qu’il en retourne.
Cette novella inaugurale nous présente un narrateur accrocheur, à mi-chemin entre la machine et l’humain. Il s’est baptisé lui-même AssaSynth (on en apprendra la raison), il est mal à l’aise avec les humains voire asocial, et il ne manque pas d’un cynisme qui vire à l’humour noir. Cependant, une part de sentiments existe en lui, sans qu’il arrive à mettre le doigt dessus. Doté de capacités gigantesques (IA, armes surpuissantes dans son armure), il cache un secret.
En effet, AssaSynth a désactivé son module superviseur, et a ainsi acquis une autonomie qu’il cache précieusement car il ne veut surtout pas être réinitialisé (la novella explique pourquoi). D’ailleurs, la fin de la novella tire les conclusions de cette autonomie, normalement impossible dans un univers où les SecUnits tels que AssaSynth ne sont pas des personnes.
L’intrigue elle-même se suit comme un technothriller rondement mené, même si la flopée de prix prestigieux qu’a reçu cette novella est un poil exagérée.
En résumé : une courte histoire qui vaut surtout pour son protagoniste, et qui a l’avantage de se lire vite. Je suis curieuse de connaître la suite.
Avis flash
Une petite lecture sympatoche. On retrouve tout ce qui fait le charme et le succès du format court : un background réduit au minimum, un côté percutant tant dans les dialogues que dans l’intrigue directe, efficace et sans délayage. C’est net, précis, sans blabla superficiel.
L’autrice nous réserve malgré tout des séquences assez cocasses, comme celles du bingewatching d’AssaSynth, ou le décalage entre son côté machine et les humains autour de lui. C’est du déja lu/vu, mais c’est toujours rigolo – d’autant qu’elle n’en fait pas un comique de répétition. Le récit au « je » par l’androïde apporte un regard très différent, entre humain et machine. Là aussi, le ton est bien dosé, sans forcer le comique dû au décalage.
La novella explore alors le statut de cet androïde, un entre-deux : ce qui fait qu’il est une machine ou qu’il s’humanise – et d’ailleurs, la chute du texte est particulièrement chouette (même si je me doutais que ça se passerait comme ça). Un petit texte qui se lit tout seul, entre deux gros pavés ça peut être pas mal de caler les novellas de cette série.
Chose que je ferai peut-être, mais sans certitude non plus : si j’ai trouvé ce premier volume pas mal, il ne m’a pas suffisamment réjouie non plus pour que j’aie envie de sauter sur la suite. Le ton peut-être un peu trop désincarné doublé d’un niveau de langage pas non plus hyper élaboré, la réduction a minima de tous les à côtés (background etc.), et une intrigue qui tient en deux lignes : c’est sympa mais pas frappant en ce qui me concerne.
Défaillances systèmes (titre original All Systems Red) est le premier tome de la série Journal d’un AssaSynth (Murderbots Diaries) composée de 4 novellas signées Martha Wells. La série est arrivée en France auréolée de nombreux prix: le prix Hugo catégorie meilleur roman court 2018, le prix Locus dans la même catégorie en 2018, le prix Alex (concernant les dix meilleurs romans Young Adult de l’année) en 2018, ainsi que le prix Nebula du meilleur roman court en 2017. Cela fait beaucoup pour un seul texte et on peut se demander pourquoi… le roman étant sympathique à lire mais pas transcendant non plus.
Le roman se déroule dans le futur. L’humanité a exploré l’espace et la technologie a fait de nombreux progrès. Des androïdes ont été créés, ce sont des hybrides mi-robot mi humain. Le personnage principal, AssaSynth (il s’est lui-même choisi ce nom) est un de ces androïdes travaillant comme agent de sécurité au sein d’une grande compagnie. Mais AssaSynth a une particularité: il a piraté son propre système et possède ainsi un libre arbitre. Ses employeurs ne savent pas qu’AssaSynth n’est plus obligé d’obéir à leurs ordres et il feint toujours l’allégeance pour être tranquille. J’emploie « il », mais en fait le terme exact est « iel » pour parler d’AssaSynth qui n’a pas de genre à proprement parler, le concept lui est inconnu.
Le récit est raconté par AssaSynth, ce qui constitue l’originalité de ce roman. En effet, iel est un personnage hors norme que l’on n’a pas souvent l’habitude de voir. Ses préoccupations sont à mille lieux de celles des humains. Iel est fan de séries télévisées et passe son temps à télécharger du contenu multimédia qu’iel peut regarder à volonté. L’autre particularité d’AssaSynth est qu’il n’aime pas être en contact avec des humains et essaye au maximum de limiter les interactions avec eux. La solution est simple: se faire passer pour un robot sans émotions et ainsi s’impliquer le moins possible. Par contre iel fait le travail pour lequel il a été engagé, rien de plus, mais il le fait bien.
Quelle est sa mission d’ailleurs? Il doit assurer la protection de plusieurs scientifiques sur une planète qui n’a pas encore été colonisée et réputée dangereuse. On ne sait pas grand chose sur cet environnement ni sur les scientifiques, cela ne fait pas partie des préoccupations d’AssaSynth, et comme c’est lui qui raconte l’histoire, le lecteur ne sait que ce qu’iel veut bien nous dire. Cependant, quand une espèce inconnue attaque les scientifiques, AssaSynth répond présent, surtout que les choses se corsent et qu’iel s’aperçoit que les documents que la compagnie lui a donnés sont des faux. Iel mettra tout en œuvre pour aider ses clients auxquels iel finit par s’attacher.
Le rythme du roman est effréné et les péripéties se succèdent. La lecture est agréable mais on a un sentiment de déjà vu concernant l’intrigue. On est pris par le rythme mais l’intrigue en elle-même est assez classique. Les personnages sont peu développés, à part AssaSynth qui a la parole.
Défaillances systèmes offre une lecture agréable dont l’originalité est son personnage principal d’androïde qui s’éveille à la conscience. Le ton du récit est rempli d’ironie et propose un regard autre sur les humains. Au delà de cet aspect, l’intrigue est assez classique et certains points auraient pu être développés.
J’avais envie ou besoin, je ne sais pas trop, d’autre chose. Continuer à lire et alimenter le blog, quoique à un rythme moins soutenu, parce que c’est pas la joie absolue en ce moment, et que dans ces cas-là, force ne sert pas à grand chose d’autre que créer de la frustration et des obstacles supplémentaires au retour de ladite joie. Alors quand s’est présentée l’opportunité de découvrir le premier tome de Journal d’un AssaSynth, une série qui ne m’a jamais particulièrement tenté mais qui ne m’a jamais activement repoussé non plus, je me suis dit pourquoi pas. Après tout, la réputation de cette série de novellas n’est plus vraiment à faire, et son statut de lecture feel-good ne pouvait que difficilement me faire du mal. Donc je l’ai emprunté le temps de le lire, tranquillement, et me voilà pour vous donner mon avis : m’okay.
Sympathique mais pas transcendant, encore une fois. Je ne saurais pas dire mieux. Le fait est que clairement, à mes yeux, cette novella souffre précisément du fait d’en être une : en dépit de toutes les qualités que je pourrais reconnaître à ce Défaillances systèmes, force est de reconnaître que je lui trouve un dommageable manque d’ampleur et d’ambition (en plus d’un certain problème de concordance des temps que je ne saurais pas évoquer ailleurs ou autrement). L’histoire de ce volume précis ne m’a pas fait guère plus d’effet qu’une simple mise en bouche, s’arrêtant précisément là où je pense qu’elle aurait dû commencer. Alors je conçois aisément, évidemment, que nous sommes dans une série littéraire qui a vocation à prendre de l’ampleur et à réaliser son potentiel au fil de ses tomes ; mais il demeure que j’ai trouvé la démarche littéraire un peu creuse, n’effleurant qu’à peine des thématiques intéressantes en les réduisant à des sujets tertiaires pour se concentrer sur le fil de l’intrigue même, ignorant aussi au passage la majorité de ses personnages. On se concentre sans doute un peu trop, à mon goût, sur le simple déroulé des événements sans en tirer quoi que ce soit. C’est pas un mal en soi, bien sûr, mais ça crée quand même un peu de frustration, d’autant plus avec le sentiment que rien de ce qui se passe ne compte vraiment ; sachant que les tomes et les péripéties vont s’enchaîner par la suite avec comme seul dénominateur commun probable l’AssaSynth du titre.
En fait, je me dis que je suis sans doute arrivé trop tard dans cette petite aventure pour pouvoir profiter du phénomène en même temps qu’il se déroulait : l’anticipation du prochain tome en lisant celui qui vient de sortir, sans savoir jusqu’où cette série littéraire ira, sans se douter qu’il y a un risque que ça traine peut-être en longueur. Je ne sais pas vraiment ; l’idée que je m’étais faite de cette série joue aussi un peu, puisque je pensais qu’elle serait plus fun, en me basant sur les quelques retours glanés çà et là. Finalement, je me suis retrouvé avec le squelette d’une histoire intéressante sur laquelle manquait beaucoup trop de viande à mon goût, me laissant pas mal sur ma faim : régulièrement, je me disais qu’une scène plus longue et plus généreuse aurait pu laisser beaucoup plus de place à son autrice pour créer des enjeux au delà de ce qui se passait devant son personnage principal, aussi régulièrement que je me disais que j’aurais aimé avoir beaucoup plus de contexte. Alors certes, la narration est maline et les informations essentielles sont distillées au fil de l’intrigue, apportant un effet de révélation et de twists assez surprenants, mais là encore, il y a un petit goût d’artificialité qui m’est resté en bouche de façon douce-amère.
Finalement, ce texte est à l’image de son personnage : à mi-chemin entre l’organique et le mécanique. Un carcan convenu quoique somme toute efficace dans lequel vivote une idée originale et quelques vraies fulgurances pour lui donner de l’énergie. Et si vous avez l’habitude de me lire, vous savez que malheureusement, j’ai plutôt tendance à voir le verre à moitié vide : j’ai plus été frustré par ce que je considère comme des manquements au récit que satisfait par ce que je considère comme des réussites. Même si lesdites frustrations ne sont pas non plus rédhibitoires ; c’est juste que je pense qu’il y avait là un bon roman à écrire qui aurait été plus nourrissant que cette novella, tout en ouvrant largement les portes à des suites profitant d’autant plus du terrain ainsi défriché. En bref, je ne dirais pas spontanément du mal de cet ouvrage, pas plus que je ne vais me précipiter pour lire sa suite. Mais si je la croise à l’avenir, et il y a fort à parier que ce sera le cas, je ferai preuve d’un peu de curiosité pour voir vers où tout cela se dirige ; et j’aviserai alors.
Une novella que j’ai vraiment bien apprécié, surtout grâce au personnage principal qui m’a tout de suite plu et fait sourire.
Je dois avouer que dés les premières pages j’étais séduite.
« I could have become a mass murderer after I hacked my governor module, but then I realized I could access the combined feed of entertainment channels carried on the company satellites. It had been well over 35,000 hours of movies, serials, books, plays, and music consumed. As an heartless killing machine, I was a terrible failure. »
L’histoire commence sur une planète nouvellement découverte ou une équipe scientifique fait des fouilles. Le personnage principal est leur robot de sécurité ou SecUnit. Une mission de routine pour l’équipe ou la sécurité est plus la pour rassurer les humains que parce qu’elle est vraiment nécessaire.
Murderbot tel qu’il se nome lui même est un robot, ou plutôt un androïde car il a tout d’un humain physiquement, incluant un cerveau organique issu du clonage et plein d’améliorations synthétiques qui lui permettent notamment de se régénérer quasiment à l’infini si il subit des blessures. En fait cette novella est son journal.
L’équipe est donc en train de faire des recherches de ressources exploitables lors que des incidents commencent à arriver. Le premier inclut des menaces réelles de la faune sur place alors qu’aucun des rapports ne le signalent, et quand ils s’aperçoivent que la carte a aussi été modifiée et qu’il en manque des bouts, ils commencent à se douter qu’il y a quelque chose de louche et qu’ils devraient commencer à faire un peu plus attention …
Mais plus que l’histoire elle même, qui a son intérêt bien sur, le point intéressant est surtout Murderbot lui même.
On pourrait croire en lisant « Murderbot » qu’il s’agit d’un assassin ou un modèle pour tuer … mais en fait non pas du tout. Il se donne ce nom suite à un incident arrivé avant que je ne vous dévoilerais pas pour ne pas spoiler.
Et donc il c’est piraté lui même, empêchant les commandes extérieures de lui imposer des actions, en gros il est devenu libre. Mais au lieu d’en profiter pour faire sa vie ou tout ce qu’on pourrait imaginer, en fait il continue son boulot comme si de rien n’était, perdu dans sa routine, sa seule concession étant le fait de passer toutes ses heures de repos à regarder des films, séries et tout ce qu’il est possible de faire pour se distraire en ligne.
J’ai adoré ce personnage, parce qu’il est toujours relaxé et décontracté tout en étant blasé et sarcastique. En fait il s’ennuie à mort dans sa mission, et n’attend à chaque fois qu’une chose : avoir fini pour retrouver sa séries tv préférée dont il est en train de regarder le 500ième épisode …
Il n’a jamais eu d’interaction avec les humains avant et donc il déteste ça et fait tout pour les éviter. Ça ne veut pas dire qu’il les déteste eux-même en fait. Ni ce qu’ils lui ont fait ou ce qu’ils lui imposent. Et ça c’est un point que j’ai vraiment apprécié. Il n’est pas rancunier ni violent, il est réaliste et comprend très bien la situation, le fait que se sont les compagnies qui ont tout les pouvoirs et pas les simples humains qu’il est forcé de protéger.
En fait il est vraiment ultra timide et ces passages la étaient super touchant j’ai trouvé.
Du coup ça donne des conversations et des scènes vraiment super drôles qui m’ont totalement séduites.
En fait j’ai trouvé que ce personnage faisait vrai parce qu’on s’imagine bien à quel point ce genre de taches répétitives peut être ennuyante, et il était limite plus humain que les autres humains de l’histoire. C’est vrai qu’on ne les suis pas et du coup on n’arrive pas du tout à s’attacher à eux, se sont comme des étrangers pour nous (et pour Murderbot). Mais c’est logique et donc ça ne m’a pas choqué ni ennuyé.
J’ai vraiment bien aimé l’évolution des relations (ou non-relations) entre Murderbot et les autres personnages secondaire.
Après en dehors du coté touchant et marrant du personnage, j’ai aussi surtout trouvé que les thèmes abordés étaient sérieux. Le fait d’utiliser le clonage pour créer des semi robots et leur faire croire qu’ils ne sont pas humain est terrible quand on y pense avec toutes les conséquences qu’il est possible d’imaginer par derrière.
Au final vous l’aurez compris, j’ai vraiment bien accroché à ce texte court. Et si l’histoire, bien qu’intéressante n’est pas inoubliable, j’ai surtout trouvé le personnage principal excellent et les relations vraiment bien imaginées.
J’ai passé un super moment et j’ai hâte de voir arriver les suites !
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