Fermez vos gueules, les mouettes !
  • Date de parution 08/05/2025
  • Nombre de pages 142
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782379851193
  • Editeur HELIOPOLES
  • Format 200 x 140 mm
  • Edition Grand format
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Fermez vos gueules, les mouettes !

4.00 / 5 (3 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

À Hirocherbourg, sous-préfecture magique de la Manche, une bande d'amis, en majorité collègues d'un même collège, se réunit une dernière fois pour rendre hommage à celui qu'ils enterrent, mort trop tôt. Mais les lois sanitaires s'en mêlent. Ainsi que la famille du défunt. Et puis des dealers teigneux, des migrants se livrant à leurs rixes habituelles entre deux fêtes locales, des danseurs LGBT, un poète un rien collant, des gilets jaunes, ainsi que beaucoup, beaucoup d'oiseaux de mer, dont des mouettes. Cette bande d'amis décide d'un commun accord de voler l'urne funéraire pour aller répandre les cendres de leur confrère au bord de la mer. Et c'est tout un morceau de France qui surgit au hasard de cette nuit d'ivresse, à la fois mélancolique et régénératrice : avec sa violence tantôt farcesque, tantôt terrifiante, avec ses chagrins et ses éclats de rire.

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  • Date de parution 08/05/2025
  • Nombre de pages 142
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782379851193
  • Editeur HELIOPOLES
  • Format 200 x 140 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

Les étranges obsèques de Henri R.

Olivier Maillart signe ici un second roman à la fois drôle et émouvant. Il raconte l’odyssée de quatre amis venus rendre un dernier hommage à un collègue. Un événement qui souligne la force d’une amitié, mais qui est d’abord une ode à la vie.

C’est une histoire d’amitié et une histoire de deuil. Après le décès de Henri R., ses amis et collègues professeurs se rendent à Hirocherbourg pour un dernier hommage. (Ceux qui ont lu le premier roman d’Olivier Maillart se souviendront que cette mystérieuse sous-préfecture de la Manche servait aussi de décor à Les Dieux cachés paru en 2019).

Dans la voiture, Philippe, qui a pris un train à l’aube, somnole encore tandis que Ficelle conduit, tentant de masquer son chagrin derrière un sourire. À l’arrière, Marco et Henri G. discutent à voix basse, évoquant leurs derniers enterrements et découvrant avec étonnement des connaissances communes. Chacun semble chercher dans ces échanges un réconfort face à l’inéluctable. Malgré leurs différences, ils sont unis par leur affection pour le défunt et par le besoin de se soutenir mutuellement dans cette épreuve.

À leur arrivée, la gêne et l’émotion se mêlent alors qu’ils sortent de la voiture. Les quatre acolytes ressentent le poids de la perte et l’inconfort de la situation. Ils se dirigent vers le crématorium, un bâtiment moderne et impersonnel, où la cérémonie va se dérouler. La famille du défunt et les proches sont déjà présents et leur jettent des regards tantôt bienveillants, tantôt méfiants.

La cérémonie va être marquée par des moments de tension et de recueillement. Assis juste derrière les rangs réservés à la famille, Philippe, Marco, Henri G. et Ficelle se remémorent les moments passés avec leur ami, écoutent les témoignages et les lectures et ne peuvent s’empêcher de les confronter à leur vécu. Et comme souvent, la cocasserie vient se mêler à cette atmosphère mélancolique. Par exemple quand Henri G. vient se cogner la tête contre le cercueil.

Ce qui s’annonçait comme une triste soirée se transforme rapidement en une nuit d’ivresse où se mêlent rires et larmes. Mais le clou du spectacle, si l’on peut dire, survient au moment où les quatre amis décident de voler l’urne funéraire pour répandre les cendres au bord de la mer, afin d’éviter que leur ami ne soit placé en face du collège qu’il détestait dans un columbarium où reposent aussi des chats. Un geste qui devient le fil conducteur d’une nuit où tout peut arriver. On pense bien entendu au film des frères Coen, The big Lebowski, et à la scène devenue culte du dans laquelle les cendres dispersées reviennent d’un coup de vent vers les deux amis venus accomplir ce dernier geste.

Ici aussi, le plan des quatre amis va être perturbé de rencontres improbables. Des dealers, des migrants, des danseurs LGBT, des gilets jaunes ou encore un poète qui va tenter de s’incruster, chaque étape apporte son lot de surprises et de réflexions.

À travers les péripéties de cette nuit, c’est tout un morceau de France qui surgit, avec sa violence tantôt, ses chagrins et ses éclats de rire.

Olivier Maillart, professeur de cinéma et de littérature en classes préparatoires, nous offre ici un texte riche en émotions et en cocasserie, un mélange qui a fait ses preuves.

L’auteur parvient à capturer l’essence de ces moments où la vie, dans toute sa complexité, se révèle à nous. Il joue avec les mots pour nous faire passer du rire aux larmes, sans jamais tomber dans la mièvrerie. Chaque personnage, chaque situation est décrite avec une précision qui rend le récit à la fois vivant et poignant.

Fermez vos gueules, les mouettes est bien plus qu’un simple récit d’amitié. C’est une ode à la vie, à ses imprévus, et à ces moments qui, malgré leur apparente banalité, nous marquent à jamais.

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