
Pour le bien de tous
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
Un polar parfaitement dans l’air du temps. Il traite des problématiques que la France rencontre depuis plusieurs années. Les migrants, le racisme, l’extrême droite en sont les principaux thèmes entre autre mais à la sauce Scalese cela devient du grand art. Des dialogues savoureux, des personnages bien travaillés et un développement talentueux des idéologies qu’elles soient de droite ou de gauche. Un couple d’enquêteur pas comme les autre puisque vingt ans les séparent, entre la jeunette Mélanie Legac et le vioc Joseph Schneider rien ne va et pourtant il faut apprendre à travailler ensemble. J’ai aimé l’alternance des chapitres « personnels » sur la vie privée de nos deux enquêteurs, notamment celle de Mélanie aux prises avec le mode de vie de ses deux adolescents. L’intrigue avance vite et on ne s’ennuie jamais tant les chapitres sont rythmés, il se passe toujours quelques choses et pas forcement ce à quoi on s’attendait. J’ai aimé le côté accessible et humain de ses personnages sans parler des victimes, ce qui donne aux lecteurs une grande empathie pour ce qu’ils vont vivre. Il y a une ou deux scènes parfaitement horribles et tellement bien écrites que j’avais l’impression de voir les images défiler sous mes yeux. J’ai eu des moments de jubilation lorsque des notions sur lesquelles je n’avais pas forcément réfléchi étaient abordées avec clarté m’apparaissant comme des révélations. Il y a aussi pas mal de touches d’humour, dans les descriptions vestimentaires ou encore dans l’attachement que certains peuvent porter à leur maman… j’ai passé un excellent moment de lecture avec ce polar qui a le mérite de faire réfléchir et de ne rien nous donner pour acquis. La couverture fluorescente du livre est originale même si je n’ai pas réussi a faire le lien avec son contenu mais au moins, elle permet de retrouver son bouquin même dans la nuit. Bonne lecture.
Un homme va travailler tôt le matin et renverse quelqu’un qui surgit de la forêt, il hésite à s’enfuir vu qu’il n’y a aucun témoin mais appelle finalement la police. L’équipe dépêchée sur place le rassure : cet homme a été tué de quatre balles dans le dos et non par la voiture. Mélanie découvre à ce moment son nouvel équipier, Joseph Schneider, tout près de la retraite. Elle n’est pas contente et le surnomme aussitôt Le croulant.
Ils sont tous deux absorbés par leurs problèmes familiaux, Joseph est brouillé avec sa fille tandis que Mélanie est en train de divorcer, alors que son mari s’accroche autant que possible. Elle a beaucoup de peine avec ses enfants adolescents qui ne vivent que pour les nouvelles technologies et les mondes virtuels.
Le mort est un réfugié africain et les enquêteurs s’orientent d’abord vers un trafic de drogue, car le corps a été dérobé lors de son transport. Finalement leur enquête les mènera vers les milieux d’extrême droite.
C’est plus un polar qu’un thriller à mon avis. Même s’il se passe dans une ville imaginaire de France, Léan, ce roman est très actuel. On peut le lire à différents niveaux. Le côté polar est très sympathique avec un duo d’inspecteurs qui doit se rôder. Si Mélanie est fâchée de cette association, Joseph, qui a demandé sa mutation fait tout pour arrondir les angles et leur duo fonctionne assez rapidement. L’humour est aussi très présent, ce qui rend cette lecture agréable.
La thématique des difficultés familiales des policiers et de leur divorce est récurrente, un classique de la littérature policière. Les rapports difficiles de Mélanie et de ses enfants doivent concerner de nombreuses familles, avec des ado qui vivent enfermés dans leur monde virtuel et imperméables à la réalité. L’auteur dénonce bien les dangers de ces technologies pour les plus jeunes.
L’aspect le plus intéressant du livre est la plongée dans l’univers de l’extrême droite et du populisme. Mélanie et Joseph y sont farouchement opposés et réfutent les arguments de leurs différents suspects, lesquels sont très explicités : l’invasion de migrants, le grand remplacement etc. Ces thématiques ne séduisent malheureusement pas que les milieux défavorisés. Marine Le Pen est citée (sous un autre nom qui ne laisse aucun doute sur l’identité réelle du personnage), mais le principal coupable dit bien qu’elle est avant tout un porte-drapeau et que dans l’ombre des mouvements autrement plus dangereux s’agitent. Cet aspect est vraiment effrayant, surtout lorsqu’on voit la montée des populismes et des nationalismes un peu partout dans le monde. La fin du roman est très pessimiste sur ce sujet.
La plume de l’auteur est très agréable et l’on est tout de suite happé par cette histoire qui se déploie lentement et implacablement. j’ai beaucoup aimé ce livre et je le recommande chaleureusement.
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