Midnight Blue

Il faut l’avouer, avant de le commencer, je craignais les clichés au vu du résumé. A vrai dire, il ne me tentait même pas plus que cela. MAIS STOP ! J’avais oublié juuuuste un petit détail : on parle d’un roman de L.J. Shen ! J’ai lu toute sa série Sinners of Saint que j’ai adorée, donc Midnight blue m’intriguait quand même un petit peu… Je ne m’attendais pas à une claque pareille : il fait partie des romans que l’on a envie de relire à partir du moment où l’on lit les remerciements. C’est pour vous décrire l’ampleur de la situation (en vrai, il n’est qu’à un mètre environ de moi lorsque je rédige cet avis et ma seule envie est de me replonger dedans).

Encore une fois, on retrouve cet univers très particulier de L.J. Shen ; assez sombre, mais à la fois lumineux et surtout : très prenant. J’adore son style, il est puissant, sa plume nous prends directement aux tripes. Ses histoires sont touchantes, car elles mettent en scène des personnages brisés et meurtris par la vie.

A vrai dire, je ne m’attendais pas à une bombe pareille, je l’ai littéralement dévoré, malgré ses 400 pages et quelques. C’est un véritable coup de cœur, ceux qui font partie de ma PAL relecture avant même d’être finis, je me répète, je sais, je sais, mais je n’ai pas les mots pour décrire tout ce que ce roman m’a fait ressentir. Je ne pouvais plus le lâcher, plus m’arrêter d’être touchée en plein cœur par l’histoire d’Indie et d’Alex.

Durant toute notre lecture, nous sommes tenus en haleine grâce aux révélations incessantes. Je dirais qu’il y a une sorte de « pause » au milieu du roman, mais cela ne m’a pas dérangée, au contraire, j’ai apprécié ceci, sans quoi je pense que Midnight blue aurait été surchargé. Il m’a fait un peu penser à The Fire de Brittainy C. Cherry : la noirceur profonde contre la luminosité pure.

Passons maintenant aux personnages… Ils sont quand même extraordinaires à mon goût. Commençons par Indie. Je l’aime beaucoup, c’est un personnage qui transpire la créativité, elle s’implique dans tout ce qu’elle fait et aime profondément ses proches. Indie est douce, elle m’a fait du bien, elle m’a apaisé, elle m’a redonné espoir. Ce sont les émotions qu’Alex a ressenti, mais l’auteure à réussi à me les faire ressentir. Car en effet, au contact d’Indie, Alex va commencer à s’adoucir, à redevenir humain. Pourtant ce n’est pas un personnage féminin faible. Non, elle est originale, pétillante, mais connaît aussi ses mauvais jours et possède du caractère (et il en faut pour supporter Alex…). Le fait qu’elle succombe à une star, en l’occurrence Alex, ne m’a absolument pas dérangée, car j’avoue que je suis assez sensible au côté : inconnue pauvre qui tombe sous le charme de la star dont elle ne devait pas tomber amoureuse etc… Alors que cette fois-là, pas du tout, car nous avons le point de vue d’Alex où l’on voit sa profonde solitude, et l’on voit qu’ils essayent de résister à l’attraction de l’un de l’autre, pourtant, ils succombent….

Venons-en à Alex… Je ne pense pas avoir ressenti quelque chose d’aussi fort pour un personnage… Je ne sais pas si je l’ai détesté ou si je l’ai adoré… Je pense qu’après avoir lu le roman, la balance penche pour l’adore, c’est sûr ! J’ai énormément de choses à dire sur ce personnage d’une puissance sans équivalent et surtout très complexe. Déjà le premier point que j’ai adoré chez lui : il n’est pas parfait !! J’avais vu cela chez le personnage de Vicious de l’auteure et j’avais adoré cela ! Car là, même en apparence, il n’est pas parfait : il se drogue, il a eu des accidents, des bagarres… Mais pourtant, il ne fait pas trop bad boy cliché. Malgré les millions de fans qui l’admirent, l’aiment, Alex est seul. Cela m’a pratiquement choquée, ça m’a touchée au plus profond, car personne ne devrais être seul comme ça. Il ne peut faire confiance à personne, la manière dont cette solitude est écrite et apparait est très saisissante, on ressent immédiatement de l’affection pour ce personnage, d’où le fait qu’Indie lui succombe ne m’a pas dérangé. Autre point d’Alex et pas des moindres, que l’on retrouve dans la saga The Sinners of Saint de l’auteure : la cruauté. Cela dépasse pratiquement la méchanceté. Pour Alex, blesser les gens est comme une sorte de drogue, mais qui traduit une fragilité très profonde. D’un autre côté, je me sentais proche de lui, car il apparait aux yeux des autres, mystérieux, on ne sait pas ce qu’il pense réellement, il est fermé, cruel, encore une fois, inaccessible, mais dans ses points de vue, il nous livre toutes ses pensées les plus intimes, comme dans un journal intime, sans filtre. Bref, tout cela pour dire qu’Alex est un de mes personnages préférés de tous les romans, je l’affectionne véritablement et une chose est sûre : il est bien ancré dans mon petit cœur de lectrice.

Pour conclure, une véritable bombe qui fait honneur à sa couverture (car avouons le, elle est juste sublime !). Leur histoire m’a fait frémir, elle m’a remplie d’amertume, de tendresse, de bonheur et de tristesse, d’amour et de rage… La liste des émotions est infinie, vous l’aurez compris.

L’avez-vous lu ? Voulez-vous le lire ? Qu’en pensez-vous ?