Le club des punks contre l'apocalypse zombie
  • Date de parution 23/08/2017
  • Nombre de pages 448
  • Poids de l’article 226 gr
  • ISBN-13 9782290149737
  • Editeur J'AI LU
  • Format 178 x 111 mm
  • Edition Livre de poche
Avec Zombies Post Apocalyptique Fantasy parodique Anticipation Ouvrage de référence de l'auteur

Le club des punks contre l'apocalypse zombie

3.93 / 5 (363 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Quand Deuspi et Fonsdé émergent de leur dernier trip d'acide dans leur squat, c'est pour découvrir que Paris est envahi par une horde de bouffeurs de cervelle vociférants. Soit la dope était (beaucoup) plus forte que prévu, soit l'apocalypse zombie est bel et bien advenue. C'est peut-être enfin l'occasion qu'attendait Kropotkine, leur maître à penser, pour réaliser un vieux rêve de gosse : faire flotter le drapeau de l'anarchie sur la capitale ! Mais avant de pouvoir crier "No Future !", il va falloir se coltiner un paquet de cons...

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  • Date de parution 23/08/2017
  • Nombre de pages 448
  • Poids de l’article 226 gr
  • ISBN-13 9782290149737
  • Editeur J'AI LU
  • Format 178 x 111 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Célindanaé avait lu ce livre à sa sortie, mais j’ai pu profiter de la réédition collector proposée par Actu SF pour découvrir ce roman de Karim Berouka. Il faut dire que cette édition est très classe, avec un beau livre à couverture rigide, des illustrations entre les chapitres, et un CD audio (oui ça existe encore). L’objet est vraiment classe, et l’écoute du cd nous a beaucoup amusé à la maison : on y trouve des titres inspirés de l’histoire, donc pour éviter de divulgacher je conseille de l’écouter après la lecture… Les textes des musiques sont très drôles, et on est en terrain connu si l’on connaît déjà un peu l’œuvre du musicien au travers de son groupe Ludwig van 88. Au niveau des dessins du livre il s’agit d’illustrations noir et blanc représentant les protagonistes du livre, méchants comme gentils.

Mais revenons au contenu du livre. Il nous narre les aventures d’une bande de punks bien sympathiques, complètement à la marge de la société bien que résidant en plein Paris. Ils découvrent en direct live le début d’événements tragiques dans la ville lumière, dans laquelle les gens deviennent fous et se mettent à en dévorer d’autres, après s’être transformés en zombies, ces être dépourvus de la plupart de leurs facultés mentales, mais poussés par un instinct de faim et de destruction hors du commun. Les membres du collectif keupon, au nombre de 5 – 1 fille Eva, et 4 gars Mange-poubelle, Kropotkine, Deuspi et Fonsdé – vont d’abord chercher à comprendre ce qui arrive à la population, avant de se lancer en mission survie. Au passage, ils vont d’abord escorter Kropotkine pour une mission de la plus haute importance au sommet de la Tour Eiffel…

Le scénario est assez délirant, mais au final pas beaucoup plus que la plupart des films de zombies. Les punks vont donc vivre tout un tas de péripéties, avec en trame de fond des visions mystiques qui les guident, leur donnent le coup de pouce au moment où ils sont le plus mal… Beaucoup de choses tournent autour de Paris ou de la proche banlieue, mais le dépaysement concerne surtout l’état des monuments et la faune qui va peupler la capitale : des zombies, partout, qui envahissent rue, magasins, souterrains du métro, et même le zoo de Vincennes ! Ils sont vraiment méchants, moches (surtout si leur géniteur est déjà bien gratiné, n’est-ce pas M. Bogdanoff).

Les punks sont attachants et drôles. Ce sont des marginaux au sens le plus pur du terme tout au long du roman, mais ils vont évoluer sur certains points. On retrouve l’anarchiste qui réfléchit, le branleur geek débrouillard, la végane anti tout, et les 2 défoncés en permanence. Les punks à chiens, absents au début de l’apocalypse, viendront compléter le récit plus tard… On trouve au travers de leur historique et de leurs actes une critique sans fards de la société de consommation actuelle, et derrière un côté très second degré assumé on réfléchit souvent en lisant ce texte. Le Grand Capital en prend bien sur plein la tronche, comme la police, les politiques (mention spéciale pour Christine Boutin), les consommateurs (nous tous quoi !), les journalistes, et la télé en général. La musique, et en particulier la musique punk, est très présente dans le roman, catalyseur de l’activité des zombies. De nombreux groupes underground sont cités. Le style de l’auteur est fluide, imagé, avec pas mal de références à la culture pop.

Ce livre est donc une lecture plein de fraîcheur, qui sous couvert d’un délire poussé à l’extrême, pose de nombreuses questions et critique des pans de notre société actuelle. On passe un très bon moment, dans une histoire parfois trop gentille pour les héros. C’est le premier Karim Berrouka que je lis, mais j’ai découvert une plume qui me va bien et que j’ai hâte de relire. Cette édition collector est superbe, n’hésitez pas!

On continue avec les lectures de vacances avec cet OVNI conseillé par Kti de Bédéciné et Damien, le collègue coupable de me faire lire de la bonne SF. C’est complètement déjanté et réjouissant, c’est Le club des punks contre l’apocalypse zombie de Karim Berrouka. Tout est dit dans le titre !


Au squat du Collectif 25, ce matin là (enfin, matin, c’est une façon de parler), on se réveille avec l’impression que l’on n’est pas descendu d’un mauvais trip. Deuspi et Fonsdé, Eva et Kropotkine ne comprennent pas bien ce qu’ils voient à l’extérieur. Les bobos du quartier ont de sales gueules, la bave aux lèvres, la mâchoire pendante et l’œil vide. Et ils se précipitent sur tout ce qui bouge pour le boulotter …

C’est Mange-poubelle qui, en rejoignant le squat couvert de viscères qui les met au jus : la population parisienne a été transformée en zombies mangeurs de cervelles. Pour une fois sa culture d’amateur de films de série B (voire Z) va peut-être servir à quelque chose. Deupsi et Fonsdé y voient l’occasion de multiplier les conneries, et Eva et Kropotkine celle de faire enfin tomber la capitalisme aliénant.

Tout ce qu’on peut dire, c’est que ça va saigner et que le monde ne sera plus jamais le même.

Bon, je ne vais pas prétendre que c’est fin et subtil. Mais quelle putain d’énergie ! Je me suis régalé, je me suis amusé, même si je ne suis pas amateur de musique punk, et même si je trouve que le roman aurait sans doute gagné à être un poil ramassé pour éviter quelques longueurs au milieu.

Mais pour le reste, le pied. Une saine, très saine colère. Des personnages qui emportent tout par leur énergie, leur rogne ou leur bêtise. Des patrons du MEDEF qui morflent, des cons qui sont appelés des cons, du gore rigolo, des zombies qui dansent, de l’énergie, de l’énergie, de l’énergie.

Un grand vrai bon moment de bonheur, pas très raffiné mais pas con et très jouissif.

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