Croire : Sur les pouvoirs de la littérature
  • Date de parution 01/01/2025
  • Nombre de pages 144
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782330200022
  • Editeur ACTES SUD
  • Format 176 x 111 mm
  • Edition Livre de poche
Réédition moins de 6 mois

Croire : Sur les pouvoirs de la littérature

3.57 / 5 (74 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Justine Augier ("De l'ardeur", "Par une espèce de miracle"...) qui pratique et incarne une forme de pudeur et d'éthique littéraire assez uniques voit son projet d'écrire sur la littérature comme lieu de l'engagement entrer en collision avec la maladie et bientôt la mort de sa mère. Alors que la nature même de l'urgence mute, l'intime et l'universel se tressent dans un texte bouleversant de justesse et de clairvoyance. Et qui rappelle le potentiel devenir résistant de chaque lecteur. À l'intersection du littéraire et du politique un livre bref et fulgurant qui trouve sa place entre Hannah Arendt et Joan Didion. Pas moins.

livré en 5 jours

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  • Date de parution 01/01/2025
  • Nombre de pages 144
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782330200022
  • Editeur ACTES SUD
  • Format 176 x 111 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

TTTT - Bravo "À son récit intime, elle mêle l’histoire contemporaine de la Syrie dont l’horreur ne cesse de la hanter – et évoque, à nouveau, la figure de la résistance au régime de terreur de Bachar Al-Assad qu’est Razan Zaitouneh, avocate et militante en faveur des droits de l’homme, portée disparue depuis dix ans, à laquelle elle a consacré il y a cinq ans l’admirable De l’ardeur. Cousus à ses propres mots, scintillent ceux de mille écrivains aimés : Romain Gary, Hannah Arendt, Joan Didion… Croire au « mouvement de l’écriture […], qui ne doit pas laisser les fantômes se faire embaumer et devenir froids », c’est la pensée magique de Justine Augier."

Lire et écrire, actes de résistance

Justine Augier a grandi avec les livres et a compris combien ils étaient essentiels. Dans ce court essai, qui rend aussi hommage à sa mère, elle dit le pouvoir de la littérature. En partageant ses combats et sa peine, elle nous offre un nouvel horizon. Lumineux.

C’est durant le confinement, ce temps suspendu, que Justine Augier a eu l’idée d’écrire sur les pouvoirs de la littérature. Une idée qui va l’accompagner quelques temps et qu’elle va confier à sa mort qui se bat contre une leucémie qui finira par l’emporter. Mais avant sa mort, elle aura eu le temps d’intimer à sa fille sa volonté de la voir mener à bien ce projet. Alors, il n’est plus question de tergiverser. Elle reprend ses notes et se met au travail. Assez vite, elle dresse ce constat: «Les livres sédimentent en moi d’une façon mystérieuse, ils déclenchent de longues et lentes transformations dont il m’arrive parfois de repérer les effets, discernant une preuve du cheminement. Le philosophe Emanuele Coccia n’hésite pas à évoquer la radioactivité de l’écriture, pour tenter d’approcher cette façon dont la matière mutante ne cesse de cheminer en nous et d’irradier.» Alors revenir à ses lectures, surtout celles partagées avec sa mère, c’est continuer à vivre avec elle. C’est retrouver dans les souvenirs toute ces «figures d’une génération qui font le lien avec une époque qui commence à se dessiner, floue encore, une époque vouée à imprégner mon enfance.» Il y a là Romain Gary mais aussi Simone de Beauvoir, Boris Vian, André Malraux et Albert Camus. Des auteurs qu’elle idolâtre et aime découvrir au fil des parutions. Puis viendront Miller, Lowry et Lawrence Durrell auquel Justine doit du reste son prénom.

Des lectures qui donnent des envies d’ailleurs mais poussent aussi à la liberté, y compris celle de s’émanciper de sa mère, de choisir d’autres auteurs, d’autres styles. C’est l’époque où après Camus, elle choisit Sartre, Proust, Claudel, puis Deleuze et Barthes, Blanchot et Derrida. «J’éprouve une joie profonde à découvrir mes auteurs, à découvrir qu’on peut écrire de tant de manières différentes». Quand sa mère lit Yourcenar, elle tourne vers une autre Marguerite, Duras qui lui paraît «tellement plus essentielle et profonde. La grande découverte c’est Le Ravissement de Lol V. Stein» et ces mots qui sonnent si justes, ces combats qui réveillent les consciences.

Sa Marguerite a poussé Justine vers la révolte, vers les témoignages, vers d’autres héros tels que Razan engagé en Syrie contre le dictateur. «La littérature prend soin des rêves défaits et les attise, dans l’espoir aussi que peut-être et d’une façon mystérieuse, ils puissent cheminer pour en embraser d’autres.»

La fille de Marielle de Sarnez, femme politique et brièvement ministre des affaires européennes, réussit avec brio et bonheur à nous faire partager ses bonheurs de lecture et sa conviction qu’il faut toujours avancer dans la vie avec les livres. Quel beau message pour ouvrir la rentrée littéraire 2023 et la promesse de découvrir les nouveaux livres d’auteurs avec lesquels nous cheminons, mais aussi de faire de nouvelles découvertes.

Signalons une rencontre-lecture ce 10 janvier à la Maison de la poésie animée par Sophie Joubert avec des lectures de Constance Dollé.

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