Mille femmes blanches
  • Date de parution 03/09/2020
  • Nombre de pages 474
  • Poids de l’article 249 gr
  • ISBN-13 9782266298278
  • Editeur POCKET
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche
Anglo-Saxon Romans étrangers

Mille femmes blanches Tome 3 Les Amazones

3.96 / 5 (820 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Elles étaient mille femmes blanches, troquées jadis par le chef Little Wolf contre autant de chevaux. Après la bataille de Little Big Horn, quelques survivantes décident de prendre les armes contre l'État américain, accapareur de terres et massacreur d'une culture séculaire. Cette tribu fantôme d'amazones, guerrières indomptables, insoumises et rebelles, va passer dans la clandestinité pour livrer une bataille implacable, qui se poursuivra de génération en génération...

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  • Date de parution 03/09/2020
  • Nombre de pages 474
  • Poids de l’article 249 gr
  • ISBN-13 9782266298278
  • Editeur POCKET
  • Format 178 x 110 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

Lorsque les Mille femmes blanches ont débarqué en France, il y a maintenant vingt ans, impossible d’envisager une suite à ce roman qui a tant fasciné les lecteurs français : le personnage principal meurt à la fin du récit. Et pourtant, en 2016, après avoir écrit d’autres romans, Jim Fergus revient en territoire Cheyenne en nous délivrant La Vengeance des Mères : le pas avait été franchi.

Ce qui au départ devait être un roman indépendant est devenu une trilogie bouclée cet automne par le dernier opus, Les Amazones.

Ce dernier ouvrage cache pas mal de surprises alors je ne vais pas rentrer dans les détails, il faudra que vous découvriez par vous-mêmes ! Ce que je peux faire en revanche, c’est vous dire pourquoi il faut lire, offrir, vous offrir les romans de Jim Fergus.

Son intérêt et la passion pour la culture des Indiens d’Amérique sont nés à l’époque de l’adolescence, lorsqu’il passe des mois à voyager avec son père à travers l’Amérique et découvre avec stupéfaction les réserves d’Indiens. La conquête des Blancs et ses conséquences sur les peuples autochtones n’étaient pas enseignées à l’école, aussi le jeune Fergus s’imaginait-il des tribus vivant toujours en liberté et chassant le bison. Que nenni. La réalité des choses le frappe et reste pour lui un sujet brûlant dont il finit par s’emparer en commençant à écrire.

Malgré les nombreuses légendes, l’échange des mille femmes blanches contre mille chevaux n’a jamais existé. Par contre cette intrigue permet à Fergus de faire un gros état des lieux sur la situation des femmes en cette fin de XIXe siècle aux Etats Unis : à certains égards la parole d’une femme valait autant que celle d’un Indien ou d’un Noir aux yeux de la « bonne société blanche ». Romans féministes, certes, les récits de Fergus parlent aussi d’esclavage – à travers le personnage de Phemie, « Black White Woman » – ou d’homosexualité (Hélèn et Lady Ann). Il n’y a aucun tabou et si son talent de conteur est capable d’embarquer même le lecteur le plus réfractaire, les valeurs humanistes que ses récits transportent font de lui l’une des voix les plus importantes de la littérature américaine.

Pas de tabou non plus quant à l’image des Indiens : loin de Fergus la volonté d’en parler comme d’un peuple uni, soudé et homogène. Cette vision idéaliste (et assez touristique) des choses ne correspond pas à la réalité historique. En évitant l’image d’Epinal du « bon sauvage », Jim Fergus montre qu’il a été journaliste avant d’être écrivain et prouve par la même que la fiction, aussi romanesque soit-elle, ne doit pas faire fi des faits – surtout lorsqu’il s’agit d’un contexte et un sujet aussi délicats.

Pour finir, avec Les Amazones la boucle est véritablement bouclée : le personnage de Molly Standing Bear est le prétexte pour faire un point sur la situation des Indiens d’Amérique aujourd’hui. Dramatique dites-vous ? A ce sujet l’article de Fergus paru dans l’avant-dernier numéro de la revue America est assez révélateur (comme par ailleurs ce numéro dans son intégralité).

Avec Les Amazones Jim Fergus prouve que les suites ne sont pas nécessairement « moins bonnes », en ce qui me concerne je crois, au contraire, que c’est mon préféré. A cause de Molly Standing Bear. Lisez, vous verrez !

Quatrième de couverture

1875. Un chef cheyenne propose au président Grant d'échanger mille chevaux contre mille femmes blanches, afin de les marier à ses guerriers.

1876. Après la bataille de Little Big Horn, quelques survivantes décident de prendre les armes contre cette prétendue " civilisation " qui vole aux Indiens leurs terres, leur mode de vie, leur culture et leur histoire. Cette tribu fantôme de femmes rebelles va bientôt passer dans la clandestinité pour livrer une bataille implacable.

Dans cet ultime volume de la trilogie Mille femmes blanches, Jim Fergus mêle avec une rare maestria la lutte des femmes et des Indiens face à l'oppression, depuis la fin du xixe siècle jusqu'à aujourd'hui.

Mon avis

Pour conclure la trilogie commencée avec le magnifique « Mille femmes blanches », Jim Fergus a rédigé les Amazones. On y trouve principalement des journaux intimes, des « registres » écrits par ces femmes qui ont choisi de lutter avec les indiens pour récupérer ce qui leur a été volé (terres, culture, mœurs, vie…). Elles ont « épousé » leur cause. Elles les ont compris soit parce qu’elles sont de leur peuple, soit parce que, déçues par les américains, elles ont choisi de rester auprès d’eux.

Les écrits que l’on découvre sont réalistes. Les femmes partagent leurs pensées intimes, leurs batailles, leurs peurs, leurs espoirs, leurs souffrances, leurs défaites. Le propos est parfois sans filtre mais c’est comme ça qu’on s’exprimait à l’époque. On a forcément des faits vus sous plusieurs angles et racontés avec différentes émotions.

L’auteur est un excellent conteur, il sait parfaitement doser son texte. Il n’oublie pas l’amour, les rebondissements, les injustices, l’amitié etc. Les descendants prennent la parole également et apportent un dernier éclairage.

Ce sont des portraits de femmes fortes, qui ont souffert. Elles n’ont jamais baissé les bras. Elles se sont battues jusqu’au bout, unies et portées par la force collective. Même quand il arrivait qu’elles n’aient pas de nouvelles les unes des autres, elles continuaient de serrer les dents, de penser aux copines et de tout faire pour que les choses avancent dans le bon sens.

L’écriture (merci au traducteur) est fluide, accrocheuse, précise. Lire Jim Fergus, c’est aller au plus près des vies de ces indiens d’Amérique, leur redonner l’humanité à laquelle ils ont droit.

Ce dernier titre complète à merveille les deux premiers. Il permet d’emboîter les dernières pièces du puzzle, de comprendre ce qu’on ne savait pas. Quelques éléments restent sans réponse (ou avec des réponses qu’on aimerait voir évoluer) mais globalement, on a ce qu’il faut pour bien cerner tous les événements décrits.

J’ai eu du plaisir à retrouver ces femmes, leurs histoires mais je pense qu’il est plus facile de lire ce livre assez rapidement à la suite des deux premiers pour ne pas perdre le fil des nombreux personnages (et leurs déboires). Et ne lire que celui-ci n’aurait, à mon avis, aucun sens.

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