Les visages
  • Date de parution 13/11/2013
  • Nombre de pages 480
  • Poids de l’article 275 gr
  • ISBN-13 9782757837214
  • Editeur POINTS
  • Format 178 x 107 mm
  • Edition Livre de poche
Thriller Romans noirs États-Unis

Les visages

3.53 / 5 (3255 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

La plus grande œuvre d’art jamais créée dort dans les cartons d’un appartement miteux. Ethan Muller, un galeriste new-yorkais, décide aussitôt d’exposer ces étranges tableaux, qui mêlent à un décor torturé d’innocents portraits d’enfants. Le succès est immédiat, le monde crie au génie. Mais un policier à la retraite croit reconnaître certains visages : ceux d’enfants victimes de meurtres irrésolus…Élu Meilleur Thriller de l’année par le Guardian Grand Prix des lectrices de ElleTraduit de l’anglais (États-Unis) par Julie Sibony

Indisponible éditeur

  • Date de parution 13/11/2013
  • Nombre de pages 480
  • Poids de l’article 275 gr
  • ISBN-13 9782757837214
  • Editeur POINTS
  • Format 178 x 107 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

J'aime quand un roman commence par une idée originale. Dans "Les visages", elle consiste en une curieuse trouvaille... 


Descendant de la richissime famille Muller, Ethan est marchand d'art et galeriste à New York. Le jour où l'assistant de son père l'invite à venir récupérer, dans l'appartement d'un des immeubles dont les Muller sont propriétaires, les dizaines de cartons comportant les dessins d'un locataire qui a disparu, démarre une quête qui va changer sa vie.


Il faut dire qu'Ethan n'a jamais vu une oeuvre telle que celle de Victor Cracke, constituée de plusieurs centaines de dessins au format A4, d'une incroyable profusion, composés d'une étourdissante ménagerie de formes et de visages, d'animaux réels ou fabuleux, informes ou réalistes, de machines extravagantes, environnés d'un décor foisonnant et incroyablement varié. Ce minutieux grouillement, dont émanent toute la sauvagerie et la beauté que la vie peut offrir, présente un aspect à la fois psychotique et merveilleux. D'autant qu'une autre surprise de taille attend Ethan, lorsqu'il réalise, en constatant que tous les dessins sont numérotés au dos, qu'ils forment un gigantesque puzzle de plus de 8000 mètres carrés...


Cette découverte est une aubaine pour le galeriste : ne donnant plus aucun signe de vie, Victor Cracke est l'artiste idéal, sans exigence, et nimbé d'un mystère vendeur. Ethan a bien cherché à en savoir plus, mais les témoignages contradictoires des voisins et des commerçants du quartier sur cet homme qui vivait pourtant là depuis des décennies, n'ont fait que confirmer l'énigme que représente le discret et vieillissant dessinateur.


L'entrée en scène d'un policier à la retraite relance ses recherches, et les dote d'une dimension macabre. L'homme a reconnu sur l'un des dessins de l'artiste les visages de jeunes garçons sauvagement assassinés dans les années 60, au sein même du quartier où vivait Victor. Leur meurtrier n'a jamais été retrouvé. Gravement malade, l'ancien inspecteur est consigné chez lui. C'est donc Ethan, convaincu de l'innocence de Victor, qui mène l'enquête.


Le récit de sa poussive progression est entrecoupé de passages retraçant l'histoire des Muller, à partir de celle de l’aïeul Solomon, jeune et pauvre juif allemand qui le premier posa le pied sur le continent américain au milieu du XIXème siècle, et fut à l'origine de la fortune familiale. 


Jesse Kellerman nous offre un thriller fort bien construit, qui ferre l'intérêt du lecteur (je l'ai dévoré en trois jours) et s'enrichit d'une dimension psychologique qui lui confère complexité et profondeur. L'enquête autour de Victor Cracke révèle à ce fils à papa narcissique qu'est Ethan la vacuité de son existence confortable mais désœuvrée, et l'amène à reconsidérer peu à peu ses valeurs, à porter un regard critique sur ses motivations personnelles et professionnelles. Narrateur sans complaisance avec les autres comme avec lui-même, il nous présente par ailleurs un portrait (c'est le cas de le dire) peu flatteur d'un monde de l'art corrompu par la marchandisation, dépeignant ses artistes névrosés et ses milliardaires incultes avec un cynisme réjouissant.


Je n'ai qu'un seul regret à l'issue de cette lecture, c'est que l'auteur ne se soit pas davantage attardé sur l'élaboration de ces incroyables dessins...


J’ai attaqué Les visages, pavé de Jesse Kellerman publié chez Sonatine avec des sentiments contradictoires. D’un côté, impatient et content, parce que la rumeur autour de ce roman est plutôt bonne, et parce que chez Sonatine j’ai aimé Seul le silence et surtout La religion, le chef d’œuvre de Tim Willocks. D’un autre réticent parce que la quatrième de couverture cite un compliment de Harlan Coben (ouaif) et surtout l’annonce au niveau de Mystic River. A la lecture, malheureusement, il s’avère qu’on est loin, très loin, du roman de Lehane.

Ethan Muller, dernier rejeton d’une des plus grosses fortunes de New York est propriétaire d’une galerie d’art moderne. Un jour il met la main sur une série de dessins exceptionnels. Exceptionnels par leur qualité, mais également par l’ampleur inimaginable de l’ensemble de l’œuvre qui croupissait dans des dizaines de cartons. L’auteur, inconnu de tous, a disparu. Quant Ethan commence à révéler l’œuvre au public il reçoit un coup de fil qui va faire basculer sa vie. Sur l’un des dessins, un flic à la retraite a reconnu les portraits de gamins tués des années auparavant, par un tueur en série qui n’a jamais été identifié …

J’avoue qu’il y a des choses que je ne comprends pas. Certes l’auteur sait raconter une histoire. Il est très bon pour les dialogues (comme la plupart des auteurs américains d’ailleurs). Mais c’est bien tout.

Je veux bien croire que la description du milieu de l’art new yorkais, avec toute la futilité et l’exhibition de fric qui va avec, soit fidèle. C’est peut-être pour ça qu’il a plu aux critiques du New York Times. Personnellement, pas de bol, c’est un milieu qui ne m’intéresse pas.

Là où je ne comprends plus rien c’est que, si l’on en croit l’éditeur, ce roman a été élu meilleur thriller de l’année par le New York Times, et par The Guardian ! Meilleur thriller un truc aussi mou, où il y a autant de longueurs ? Où il ne se passe quasiment rien ? Où on subit les états d’âme d’un pauvre enfants de riches (de très riches même) qui ne sait pas quoi faire de sa vie parce que son papa ne l’aime pas ? Il doit y avoir un truc qui m’a échappé …

 Je ne suis pas fan de thriller, mais tant qu’à en lire, autant lire du Stephen Hunter ou du John Connolly. Ou les premiers Tim Willocks, ou … Je ne sais pas moi, c’est pas un machin que je lis, mais je suis certains qu’il y en a des dizaines meilleurs que ça !

Ensuite on nous assène la qualité d’écriture. Certes ce n’est pas mal écrit, mais ça ne raconte rien. Le Guardian le trouve obsédant. Ben pour vous dire, au moment où je termine cette chronique je suis presque obligé de relire le début pour me souvenir de quoi il cause. M’a pas obsédé bien longtemps.

 Bref, si vous avez aimé, j’aimerais bien que vous m’expliquiez ce que j’ai raté. Si en général vous avez les mêmes goûts que moi, vous pouvez éviter.

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