
Né daucune femme
Résumé éditeur
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l’avis des lecteurs
TOUT EST RÉUSSI DANS CE ROMAN !
De sa couverture que je trouve magnifique.
De son titre qui interpelle.
De son contenu absolument captivant.
Vous l'aurez compris, c'est un coup de cœur.
Né d'aucune femme
CAPTIVANT - PUISSANT - MAGNIFIQUE - GLAÇANT
Quelle histoire !!!
Alors lecteurs et lectrices, attention, car une fois la lecture commencée, il vous sera difficile de la lâcher, tant l'histoire
est saisissante et percutante.
Envoûtant, ce récit m'a fait presque penser à un conte.
Un conte effrayant mais terriblement passionnant.
Né d'aucune femme est une histoire poignante et à la fois mystérieuse qui m'a embarquée dès les premières pages.
Ça parle de quoi ?
Il était une fois, une jeune fille Rose 14 ans, vendue par son père à un riche homme. Elle sera sa servante...
Sa vie va basculer !
C'est le destin d'une gamine, d'une jeune femme, d'une mère que l'on va suivre et qui n'aura de cesse de combattre, pour garder sa dignité et son esprit.
C'est évidemment un roman qui m'a émue et d'ailleurs, il faut parfois s'accrocher à la lecture de certains passages.
Comme toujours dans mes chroniques, je ne vous en dirai pas plus.
Je vous laisse découvrir ce roman où la tension est permanente.
Ce qui est certain, c'est une histoire
Prenante,
Dérangeante,
Troublante,
Suffocante,
Stupéfiante,
Émouvante,
Vous l'aurez compris, une lecture que l'on n'oublie pas.
Je termine par cette citation ci-dessous que je trouve absolument magnifique dans le roman de Franck BOUYSSE :
" Une mère, c'est fabriqué pour s'inquiéter, y a rien à faire contre. "
✤✤✤
Vivement que je lise d'autres romans de cet auteur.
Né d’aucune femme est un roman tout ce qu’il y a de plus noir, l’auteur nous donne à voir le côté intime et profond de l’âme humaine. Nous allons suivre une toute jeune fille presqu’une enfant car à quatorze ans on est encore dans l’enfance même si on est l’ainée d’une fratrie de quatre filles. C’est au travers de la révélation des cahiers de Rose que Gabriel, curé de son état va nous livrer un récit unique et touchant. Tout débute par une confession et la visite d’un ancien Monastère transformé en asile d’aliénés. A partir de ce moment nous entrons de plein pied dans l’écriture captivante si réaliste et au combien taiseuse de l’auteur, pour ceux qui ont déjà lu Plateau, Grossir le ciel et Glaise, c’est l’assurance de retrouver une certaine ruralité, un côté bourru et à la fois une poésie derrière les lignes qui m’a bien souvent émue. Difficile de poser la date de ce récit mais pour ma part je l’ai situé à l’époque de Maupassant et à dire vrai je trouve que ça colle parfaitement. J’ai aimé la construction du roman où chaque personnage prend la parole. On trouve tous les traits de caractères, leurs différentes façons de s’exprimer et de penser, jusque dans les détails chacun des personnages possède une belle épaisseur et cela donne au récit toute sa profondeur. Bien entendu le point central du métier, reste notre Rose. C’était un témoignage fort sur ce que l’on peut vivre dans l’impuissance la plus totale, la condition féminine bafouée et Rose porte tout cela avec une force de caractère admirable et une belle intelligence. Elle porte en elle cette lumière qui ne s’éteindra pas même si elle se confronte avec la noirceur des uns, la soumission et la lâcheté des autres. La seule chose qui m’a gênée, juste le temps pour moi de m’y habituer, c’est la manière dont sont écrits les dialogues, sans ponctuation, à la suite les uns des autres, de quoi me perdre régulièrement. Ce récit est magnifique et le final que nous découvrons est comme une très belle cerise sur ce beau gâteau. Bonne lecture.
Sur une déclinaison des quatre saisons, Franck Bouysse entamait un cycle avec Grossir Le Ciel (La Manufacture de livres 2014) où l’on découvrait deux vieux paysans reclus dans un hameau isolé par les rigueurs de l’hiver, tandis que Plateau (La Manufacture de livres 2016) prenait pour cadre une vallée perdue baignant dans une atmosphère automnale alors que Glaise (La Manufacture de livres 2017) se déroulait dans un contexte estival imprégné des tourments de la première guerre mondiale résonnant dans le lointain. Pour achever ce cycle des quatre saisons, il fallait donc un roman aux accents printaniers afin que l’auteur puisse donner la pleine mesure de ses talents de conteur pour incarner cette période de renouveau où la maternité et la naissance prennent la forme d’une intrigue romanesque aux consonances tragiques. Parce qu’il y a toujours la promesse d’un texte richement travaillé au service d’une intrigue forte, les romans de Franck Bouysse sont désormais précédés d’une réputation parfois outrancière comme c’est le cas avec Né D’aucune Femme présenté comme le roman de l’année alors que celle-ci est à peine entamée. Mais s’il est question d’outrance, il faut bien admettre que l’ouvrage suscite une indiscutable émotion en découvrant sous une forme narrative, nouvel exercice pour l’auteur, le terrible destin d’une jeune femme subissant les avanies d’un entourage cruel.
Au crépuscule de sa vie, Gabriel, un curé de campagne tourmenté, se remémore ces cahiers découverts dans les replis de la robe d’une défunte qu’il devait inhumer. Il se souvient de la parole de Rose, couchée sur le papier. Une destinée tragique débutant sur les marchés où l’on peut vendre bêtes et autres victuailles, mais où il arrive parfois que l’on y cède sa propre fille afin de s’extirper de la misère, comme l’a fait Onésime en marchandant, son aînée qui se retrouve aux prises avec le maître du Domaine des Forges. Ainsi livrée à la cruauté d’un homme odieux, Rose devient l’enjeu d’un leurre abject destiné à couvrir l’abominable convoitise d’une famille sans scrupule. Une succession de drames innommables où le courage d’une fille perdue résonne dans le vide en se répercutant contre la muraille de silence et de résignation érigée par un entourage écrasé par la lâcheté et la soumission que leur impose leur condition.
Un curé de campagne troublé, une jeune fille subissant les pires outrages, on retrouve avec Né D’aucune Femme quelques personnages qui ont hanté l’œuvre de Bernanos auquel on a prêté une certaine influence imprégnant les romans de Franck Bouysse et plus particulièrement ce dernier opus se déroulant durant une période imprécise que l’on situera au terme du 19èmesiècle ou à l’orée du 20èmesiècle. Ainsi les réminiscences du curé d’Ambricourt ou de Mouchette planent donc sur ce roman au souffle romanesque se conjuguant à la noirceur d’une intrigue qui bascule vers une atmosphère gothique imprégnant l’ensemble d’un texte terrible et poignant qui ne manquera pas de bouleverser le lecteur. Comme une pièce centrale, le roman s’articule autour du journal de Rose se déclinant sous une forme narrative en nous immergeant dans le sillage de son calvaire. Avec une langue à la fois spontanée et sincère mettant en exergue les infamies dont elle est victime, on ne peut rester insensible au texte de cette jeune fille dont on perçoit toute la force et le courage. Complétant la perception tronquée de Rose, on découvre les points de vue de son père Onésime, de « Elle » désignant sa mère, du régisseur du Domaine des Forges prénommé Edmond et bien évidemment du curé Gabriel qui introduit et conclut ce récit ample, aux entournures parfois extrêmement convenues mais recelant tout de même quelques rebondissements surprenants. Dans cette série de portraits, c’est bien évidemment la bravoure de ces femmes meurtries que l’auteur met en évidence au regard de la veulerie des hommes qui les entoure. Tout au long de cet obscur conte gothique où le méchant seigneur règne sur un sombre domaine isolé et où la raison d’une jeune fille vacille à l’ombre des murs d’un monastère converti en hôpital psychiatrique, il est donc essentiellement question de conditions sociales, celles régissant les rapports entre hommes et femmes mais également celles qui asservissent l’individu en fonction de sa condition.
Et puis, comme à l’accoutumée avec les textes de Franck Bouysse, il y a ce rendez-vous avec une langue riche et généreuse qui habille les décors et enrobe les personnages d’une subtile et délicate dentelle composée de mots et de phrases magnifiant un texte équilibré emprunt d’une force émotionnelle peu commune. Ainsi Né D’aucune Femme marque l’achèvement d’un cycle des saisons avec un récit intimiste obéissant aux sombres mécanismes d’une tragédie intemporelle véhiculant un déferlement de sensations et de sentiments qui ne manqueront pas de saisir le lecteur jusqu’au bouleversement final.
« Mon père, on va bientôt vous demander de bénir le corps d’une femme à l’asile.
— Et alors, qu’y-a-t-il d’extraordinaire à cela ? demandai-je.
— Sous sa robe, c’est là que je les ai cachés.
— De quoi parlez-vous ?
— Les cahiers… Ceux de Rose. »
Ainsi sortent de l’ombre les cahiers de Rose, ceux dans lesquels elle a raconté son histoire, cherchant à briser le secret dont on voulait couvrir son destin. Franck Bouysse, lauréat de plus de dix prix littéraires, nous offre avec Né d’aucune femme la plus vibrante de ses oeuvres. Ce roman sensible et poignant confirme son immense talent à conter les failles et les grandeurs de l’âme humaine.
Pourquoi j’ai choisi ce livre
Je l’ai vu passer sur les réseaux sociaux, je n’ai jamais rien lu de Franck Bouysse, je ne lis que très rarement polars et thrillers, mais la couverture m’a hypnotisée et ceux qui l’avaient lu étaient enthousiastes. Un passage en libraire et le voilà dans ma pile et très vite sous mes yeux….
Ma lecture
La plus grande des difficultés maintenant c’est de trouver les mots afin de vous donner l’envie de lire ce livre…
J’ai à la fois découvert une terrifiante histoire mais aussi un auteur.
Car il faut lire ce roman si vous aimez les histoires qui vous embarquent dans un univers fou, si vous aimez une écriture poétique même dans les moments les plus sombres, si vous aimez les émotions, si vous aimez les frissons, si vous aimez une histoire comme un jeu de construction où chaque pièce s’emboîte parfaitement, à un moment ou à un autre.
Je ne connaissais pas Franck Bouysse, même pas de nom, il ne fait pas partie de mon univers livresque et je me suis fait faucher, balader, emporter par son écriture et son récit. Cette lecture a été un voyage dont on ne ressort pas indemne, elle va me suivre et me poursuivre, car c’est une plongée dans le noir, le sombre mais le beau…..
Mais :
Il est grand temps que les ombres passent aux aveux. (p10)
Une femme, Rose, est morte dans un asile et Gabriel, le curé du village, se voit confier une bien étrange mission. Récupérer deux cahiers glissés sous la robe de la morte à sa demande. Qui est-elle ? Pourquoi cette dernière volonté ?
A la lecture des deux cahiers, Gabriel va découvrir une terrifiante histoire, qui comporte bien des noirceurs.
Alors, je me résous à laisser aller mon regard sur la première feuille, afin que disparaissent les ombres trompeuses, pour en faire naître de nouvelles, que je me prépare à découvrir, au risque de les assombrir plus encore. Ces ombres en éclats d’obscurité qui n’épargne rien ni personne, sinon dans la plus parfaite des nuits qu’est la mort, avant le grand jugement. (p37)
Je ne peux vous en dire plus sinon qu’il y est question de famille, de pauvreté, de conscience mais aussi du mal, du pouvoir et d’amour. Il faut, comme je l’ai fait, rien en savoir, l’ouvrir et commencer la lecture. L’auteur a construit son récit par la narration à plusieurs voix, toutes ont de l’importance, leur ordre d’apparition également. Se laisser emporter par la beauté des descriptions de personnages, de paysages, d’atmosphère : Franck Bouysse a trouvé les mots, les phrases, le style qui imprègnent, qui collent à cette histoire.
Tout a son importance, chaque élément, chaque détail, chaque personnage. C’est une mécanique extrêmement précise, huilée, implacable, on pense à plusieurs moments comprendre, imaginer la suite mais seul l’auteur la connaît….. Il en est le maître
On n’a pas les mêmes égoïsmes, mais on peut s’en faire un même nœud au cœur (p140)
Franck Bouysse allie brutalité et douceur, horreur et humanité. L’équilibre est parfait, justifié, argumenté. Cela tient debout même dans le pire. Mais où va-t-il chercher tout cela ?
L’écriture est à la fois sèche mais aussi enflammée, une plongée dans les sentiments humains, les plus sombres comme les plus beaux :
Trois filles arrachées au néant, au motif qu’un homme et une femme se doivent de fabriquer un peu plus qu’eux-mêmes pour échapper au temps, sans penser ni même imaginer un seul instant les malheurs à venir et le cadeau empoisonné que peut devenir une vie. Un cadeau pouvant se révéler bien pire que le néant préalable, qui n’est rien d’autre qu’une absence jamais considérée par les hommes, et pas plus par un dieu. Parce que sortir un petit être du néant d’avant pour lui offrir celui d’après est une immense responsabilité et en sortir quatre, une pure folie. (p201)
Il y a par moment l’écrivain qui se glisse dans ses personnages, il utilise pour chacun un langue propre à sa condition, à ce qu’il est :
Les mots passent de ma tête à ma main avec une facilité que j’aurais jamais crue possible, même ceux que je pensais pas posséder, des mots que j’ai sûrement appris aux Landes, ou bien lus dans le journal du maître, et d’autres que j’invente. Je peux pas m’arrêter quand je suis enfermée dans cette chambre. Ils représentent la seule liberté à laquelle j’ai droit, une liberté qu’on peut pas me retirer, puisque personne, à part Génie, sait qu’ils existent. J’ai plus besoin de travailler. J’ai aussi quelqu’un à qui parler de temps en temps, et des mots à jeter sur du papier. Qu’est-ce que je pourrais demander de plus aujourd’hui. (p233)
c’est un roman de contrastes, comme la couverture le montre : la force et la douceur, le rude et le doux, comme un décalage, comme une vie saccagée mais où l’espoir et l’amour peuvent tenir dans les bras et le regard de cette femme pour l’enfant.
C’est une histoire de folie, celle dont il est question, celle de la folie de certains êtres mais aussi c’est une histoire de la folie livresque qui nous saisit par la qualité de l’écriture qui évite de tomber dans le glauque même si les faits sont parfois terrifiants.
Ici, c’est pas la folie des autres qui me fait peur, c’est de pas pouvoir m’y réfugier moi. (p234)
Franck Bouysse ne se contente pas de raconter une tragique histoire, il nous embarque dans le tréfonds des âmes humaines, dans ce qu’elles ont de plus noir mais aussi de plus beau. Il y est question de paysages, d’ambiance, de lieux, d’animaux, de conscience : chacun tient sa place, chacun joue son rôle et c’est tout à fait le genre de livre dont on se souvient longtemps après, qui laisse une empreinte indélébile dans notre mémoire.
La couleur de Rose est le noir
Avec son nouveau roman, Franck Bouysse confirme sa place parmi les grands explorateurs de l’âme humaine. Le destin de Rose, vendue, violentée, engrossée va vous hanter pendant longtemps. «Né d’aucune femme» est un très grand livre!
Ce qu’il y a de bien avec les romans de Franck Bouysse, c’est qu’ils sont inclassables. Ou plutôt qu’ils ravissent à la fois les amateurs de romans noirs que ceux qui se passionnent pour les histoires de terroir, ceux qui sondent les profondeurs psychologiques comme ceux qui s’intéressent à l’exploration sociologique. Sans oublier les tenants d’un style très travaillé, sensuel mais sans fioritures, classique autant que minéral. Depuis Grossir le ciel en 2014, il n’a cessé d’élargir son cercle de fans. Après Plateau et Glaise voici donc Né d’aucune femme dans lequel la corrézien réussit à se mettre dans la peau de Rose, une enfant à la destinée tragique.
Le roman s’ouvre sur les tractations de son père avec un châtelain. En échange d’une bourse, il s’empare de la fillette de quatorze ans et la met à son service sous la surveillance de sa mère, sorte de Folcoche hallucinée dont l’occupation principale consistera à ne se satisfaire d’aucune tâche accomplie par Rose. Dans une pièce inaccessible du château l’épouse du châtelain est soignée d’une grave maladie.
L’enfant souffre, mais trouve en Edmond un soutien. Après l’avoir mise en garde, il va essayer de la distraire en la faisant grimper sur le cheval dont il s’occupe. Un moment de grâce auquel assiste Onésime, son père venu la reprendre. Après s’être mépris sur les sentiments de son enfant, il sera brutalement éconduit. Sachant toutefois qu’il ne peut rentrer chez lui sans Rose, il va effectuer une nouvelle tentative qui lui sera fatale.
Pour Rose, la descente aux enfers ne fait que commencer. Le plan diabolique conçu par le châtelain et sa mère consiste à l’engrosser pour offrir une descendance. Elle n’a pas quinze ans quand elle subit son premier viol. Après une tentative de fuite, elle va vivre quasiment recluse, à la merci des assauts du «maître». Quand le docteur – complice muet de ce scénario diabolique – confirme qu’elle est enceinte, l’objectif est alors de préserver l’enfant.
Parmi les nombreuses trouvailles de Franck Bouysse, il y a celle de confier cette histoire à Gabriel, un prêtre. Dans un asile, il va trouver les carnets de Rose et nous offrir cette histoire, accompagnés des tourments de son âme. Avec lui, nous allons mener l’enquête et essayer de savoir ce qu’est devenue la recluse.
Nous allons entendre autres voix, celles des témoins qui, pour la plupart, assistent sidérés au drame qui se joue et qui détiennent une part de vérité. Qu’est devenue Rose? Qu’est-il advenu de son enfant?
Le puzzle se reconstitue pièce par pièce, avec une tension dramatique qui jamais ne s’étiole, avec des rebondissements et un final à la hauteur de cette splendide quête.
Avec Né d’aucune femme, Franck Bouysse nous offre le plus puissant, le plus noir et le plus abouti des romans de cette rentrée. Je prends le pari que si vous décidez de le lire, vous aurez une peine extrême à le lâcher. Et qu’il vous accompagnera longtemps après l’avoir fini.
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