Traité du beau
Résumé éditeur
On sait que Diderot assuma son rôle de salonnier en tant que moraliste et qu'il fit, entre autres, l'éloge de Greuze parce que sa peinture éduquait et édifiait le spectateur, lui donnant des leçons de vertu. Encore qu'il pressente que la beauté comme la bonté souvent ennuient, peu s'en faut déjà, dans le Traité du Beau, que Diderot n'associe le beau, sinon à l'utile et au vrai, du moins au bon (la Sainte-Trinité du code moral), c'est-à-dire à un idéal vertueux conçu comme une source infaillible de bonheur. On reconnaîtra là le philosophe des Lumières et sa Raison éclairée. Le siècle, pour sa part, détournera la notion au profit du sublime, autre abstraction idéale, inaccessible et inconnue, à laquelle tout le Romantisme (et Schiller en tête) aspirera jusqu'à Baudelaire, qui y verra ni plus ni moins qu'un "anti-spleen".
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