La Baronne perchée
  • Date de parution 05/02/2025
  • Nombre de pages 240
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782283040089
  • Editeur BUCHET CHASTEL
  • Format 190 x 130 mm
  • Edition Grand format
Moins de 6 mois

La Baronne perchée

4.16 / 5 (123 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

Un briquet pour le feu, des provisions, des vêtements, de l’eau. Alors que ses camarades prennent la route des vacances, Billie a décidé de prendre le large. Inspirée par sa lecture du Baron perché, elle s’installe dans une cabane au milieu des arbres, dans un parc d’accrobranche désaffecté face à l’océan. Que fuit-elle ? Elle ne le sait pas bien elle-même. Sans doute, l’indifférence de Léo, son père, enfermé dans le chagrin. Quand ce dernier découvre la disparition de sa fille, il ne sait par où commencer, tant le fossé entre eux s’est creusé. Alors que Billie attend, dans son refuge de feuilles, elle est approchée par un inconnu, qui la cherche pour d’autres raisons.Avec la sensibilité et le souffle qui caractérisent son écriture, Delphine Bertholon signe avec La Baronne perchée une ode à l’énergie de la jeunesse et un émouvant roman sur nos racines, qu’elles nous portent ou nous enferment.

livré en 4 jours

  • Date de parution 05/02/2025
  • Nombre de pages 240
  • Poids de l’article 1 gr
  • ISBN-13 9782283040089
  • Editeur BUCHET CHASTEL
  • Format 190 x 130 mm
  • Edition Grand format

l’avis des lecteurs

La fugue de Billie

Le nouveau roman de Delphine Bertholon est un concentré d’émotions. Autour de la fugue d’une fille de douze ans et des efforts que fait son père pour la retrouver, il va dévoiler plusieurs drames familiaux et reconstituer une généalogie brisée.

« N’importe quelle folie inspirée par un roman est un truc merveilleux », s’exclame Nelly page 168 de La baronne perchée. Une affirmation que tout bibliophile aimera, même si en l’occurrence, elle concerne une fille de 12 ans qui a décidé de fuguer après avoir lu Le baron perché d’Italo Calvino. La citation en exergue du livre laisse du reste planer peu de doute sur l’hommage rendu au romancier italien, mais il renseigne aussi sur la détermination de la jeune fille : « Côme monta jusqu’à la fourche d’une grosse branche, où il pouvait s’installer commodément, et s’assit là, les jambes pendantes, les mains sous les aisselles, la tête rentrée dans le cou, son tricorne enfoncé sur le front.

Notre père se pencha par la fenêtre :

– Quand tu seras fatigué de rester là, tu changeras d’idée ! cria-t-il.

– Je ne changerai jamais d’idée, répondit mon frère, du haut de sa branche.

– Je te ferai voir, moi, quand tu descendras !

– Oui, mais moi, je ne descendrai pas.

Et il tint parole. »

Voici donc Billie solidement installée sur la canopée de l’Accro Green Parc, un parc d’attraction qui avait fermé, mais offrait encore la possibilité de grimper et de passer d’un arbre à l’autre. De nombreux repérages et voyages pour installer son matériel avaient toutefois été nécessaires pour s’assurer de la solidité de l’ensemble.

Il n’avait toutefois pas été très compliqué, pour la fillette de douze ans, de mettre son plan à exécution. Elle vivait seule avec Léo, son père, dans ce coin de Vendée. Ce dernier ne la surveillait que de façon très épisodique, sa vie se résumant désormais à la conserverie de sardines où il travaillait et aux virées au bistrot après le boulot qui se prolongeaient jusqu’à très tard et ne lui permettaient pas de rentrer à jeun. Du coup, Billie avait été contrainte d’être autonome, de pallier les absences de son père, rongé par le chagrin. Quand Billie était née, Mathilde était décédée. Léo avait alors décidé de cacher cette mort à son enfant et de quitter Ciboure, le village près de Saint-Jean-de-Luz où il habitait. Il avait cédé toutes les affaires de sa femme pour tenter de mettre son chagrin à distance et de se reconstruire. En vain.

Il restait toujours cette douleur, ce manque et cette disparation si injuste. Même l’amour qu’il portait à Billie ne pansait pas ses plaies.

Un peu honteux de n’avoir pris conscience de l’absence de Billie qu’après quelques jours, Léo ne s’était pas adressé à la police, mais aux voisins (mauvaise pioche) et à une journaliste (bonne pioche) pour tenter de la retrouver.

Pendant ce temps, du côté de l’Accro Green Parc, l’exaltation a laissé place à l’angoisse. Les caprices de la météo mais aussi la présence d’un homme minent le moral de Billie.

En suivant en parallèle le séjour de l’enfant et la recherche menée par son père, Delphine Bertholon va petit à petit creuser leur passé, remonter la généalogie familiale et, comme le petit poucet, semer des cailloux pour parvenir à l’épilogue qui lèvera tous les mystères. Grâce à son style enlevé, accompagné d’une bande-son énergique, le lecteur n’a aucune peine à entrer dans ce roman dont l’apparente simplicité cache une riche thématique. Outre la relation père-fille, la romancière va nous proposer une réflexion sur le poids des secrets de famille, de ceux qui de génération en génération transmettent la malédiction. Jusqu’à ce jour où on se rend compte qu’il vaut mieux dire les choses – même si elles sont douloureuses. Car ce n’est qu’ainsi que l’avenir pourra être dégagé.

Comme dans Les corps inutiles, c’est une adolescente qui porte cette histoire et comme dans Dahlia, c’est un terrible secret qui est au cœur du récit. Et comme à chaque fois, on referme le livre ému et ravi.

AUTRES LIVRES DE Delphine Bertholon4

Livraison soignée

Nos colis sont emballés avec soin pour des livres en excellent état

Conseil de libraires

et des sélections personnalisées pour les lecteurs du monde entier

1 millions de livres

romans, livres pour enfants, essais, BD, mangas, guides de voyages...

Paiement sécurisé

Les paiements sur notre site sont 100% sécurisés