Je t'aime
  • Date de parution 09/05/2019
  • Nombre de pages 492
  • Poids de l’article 245 gr
  • ISBN-13 9782266290333
  • Editeur POCKET
  • Format 178 x 109 mm
  • Edition Livre de poche
Thriller psychologique

Je t'aime

4.03 / 5 (940 notes des lecteurs Babelio)

Résumé éditeur

À 18 ans, Alice est à l'âge des premiers " Je t'aime ". Pendant que Simon, son père, prend un nouveau départ : il vient de rencontrer Maude. Entre cette dernière et Alice, les relations sont distantes, un statu quo de famille recomposée. Aussi, lorsque Maude surprend l'adolescente à fumer du cannabis dans sa chambre, accepte-t-elle, devant ses supplications, de ne rien dire à Simon. Une innocente cachotterie qui provoquera, six mois plus tard, une immense tragédie... Il n'y a pas de petit mensonge. Et rien n'est plus proche de l'amour que la haine... " Un thriller dans un cadre familial banal qui tourne au thriller... psychologique. " 20 minutes

En stock

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  • Date de parution 09/05/2019
  • Nombre de pages 492
  • Poids de l’article 245 gr
  • ISBN-13 9782266290333
  • Editeur POCKET
  • Format 178 x 109 mm
  • Edition Livre de poche

l’avis des lecteurs

C'est avec plaisir que je retrouve la plume de ma compatriote Barbara Abel qui comme à l'habitude a le chic de mettre en scène des gens tout à fait ordinaires, comme vous et moi, à qui il arrive des choses extraordinaires. Il suffit d'un tout petit grain de sable pour que le système se bloque et que l'on bascule dans l'horreur.


Elle s'attaque ici comme le sous-entend le titre à la notion de l'amour sous toutes ses formes : le premier amour, l'amour filial, paternel, entre ados, parental mais aussi l'amour-haine car au final la frontière est si mince. Ne ressent-on pas la même chose ou presque lorsque l'on aime ou déteste une personne, elle est continuellement dans vos pensées, une accélération du rythme cardiaque lorsqu'elle apparaît dans votre entourage, et ce picotement sur le coeur, cette tension, cette angoisse.


Barbara Abel aborde la faille recomposée. L'amour est-il le même pour ses enfants que pour ceux de son conjoint ? Est-ce valable également à double sens ? Pas évident. Il faut trouver sa place, ne pas remplacer le parent de l'autre, pas simple. Protège-t-on les enfants de la même façon ? Pas toujours simple lorsqu'il faut faire des choix.


Un autre regard sans doute au terme de ce roman. Les personnages sont bien ficelés. Il s'agit d'une petite brique mais on ne s'en rend pas compte car les pages tournent très rapidement.


Plantons le décor.


Trois femmes, trois mères, trois types de famille qui à priori n'auraient pas dû s'affronter, des destins bouleversés.



Maude dans la famille recomposée, j'en parle de suite

Nicole (54 ans) greffière, mère célibataire (celle de Bruno)

Solange (46 ans) agent immobilier, couple classique, mère de Thibaut 7 ans.

Maude est artiste portraitiste, c'est la maman de Suzie (11) et Arthur (15), elle vit dans sa maison avec Simon (chirurgien) le père d 'Alice (18 ans). Alice va connaître son premier amour (Bruno). Les relations ne sont pas toujours faciles avec Maude, et lorsque celle-ci va la surprendre à fumer un joint dans sa chambre, elle ne dira rien à Simon suite aux supplications d'Alice. Cela les rapprochera un peu mais Maude se sent coupable de n'avoir rien dit à Simon. Ce silence va être déterminant et faire basculer l'histoire.


Je ne vous en dis pas plus, leurs destins vont se croiser, s'entrechoquer. Il faudra faire des choix.

La tension est bien décrite et palpable. La lecture est addictive. Barbara Abel comme à chaque fois nous écrit le quotidien ordinaire, la vie quoi mais soudain tout bascule dans l'horreur.


C'est super bien mené, l'écriture est entraînante. Un super moment, un bon cru.


Ma note : 9/10

Je t’aime… je te hais

Dans «Je t’aime» Barbara Abel explore ces liens étranges qui unissent parents et enfants lorsqu’ils sont confrontés à une crise majeure. Quand la tension est extrême, l’amour est alors proche de la haine.

On appelle cela un fait divers, autrement dit un événement à ranger dans la catégorie de ceux qui arrivent presque quotidiennement et qui ne méritent pas que l’on ne s’y attarde outre-mesure. En l’occurrence, il s’agit d’un accident de la circulation. La voiture conduite par un jeune homme s’est encastrée dans un bus de transport scolaire, causant la mort du chauffeur, dont la voiture a dévié de sa trajectoire, et celle d’un petit garçon de sept ans.

Mais sous la plume de Barbara Abel, on saisit immédiatement la dimension dramatique et les implications de cet accident. Bruno, le conducteur de la voiture, était un jeune homme bien, qui vivait sa première histoire d’amour, et qui rentrait chez lui après avoir ramené la belle Alice chez elle. Certes, il était un peu énervé, parce que sa mère les avait surpris dans sa chambre et avait exigé que la jeune fille rentre chez elle. Mais surtout, ils avaient tous les deux passé l’après-midi à s’aimer et à fumer quelques joints. Les résultats des analyses ne laissent aucun doute.

Ce qui laissent pantois à la fois la mère de Bruno, greffière au tribunal, qui n’aurait pu imaginer que son fils se droguait et le père d’Alice, chirurgien, qui «n’a rien vu venir».

Il en va tout différemment de Maude, la belle-mère d’Alice qui a surpris la fille de son nouveau compagnon quelques mois plus tôt en train de tirer sur un joint. Elle lui a promis de ne rien dire à son père si elle promettait d’arrêter. En fait, elle entretenait l’espoir que ce secret puisse les rapprocher, car depuis qu’elle avait recomposé sa famille en emménageant avec ses deux enfants chez Simon et Alice, les tensions étaient permanentes. Et comme on le sait, «une famille recomposée, c’est comme une greffe: on ne sait jamais si ça va prendre.»

Et si on imagine bien combien la perte de son amoureux peut affecter Alice, on va découvrir au fur et à mesure combien chacun des membres de la famille va être affecté par ce drame. À la peine et au mutisme d’Alice vient en effet s’ajouter une enquête de police, car les mères des deux enfants décédés, Nicole et Solange, veulent que l’on fasse toute la lumière sur cette affaire. Depuis combien de temps se droguaient-ils? Qui a fourni la drogue? Qui sont les trafiquants? Après un premier interrogatoire qui n’a pas permis de lever le voile une perquisition est ordonnée. Elle va permettre de découvrir des plants de cannabis dans la cave du domicile et entraîner la garde à vue d’Alice.

Simon qui «nourrit pour sa fille une adoration indissociable des angoisses ordinaires afférentes à la fonction paternelle» ne veut pas croire à cette culpabilité pourtant si évidente. Maude est bouleversée, mais veut croire que tout va s’arranger. «L’amour est le moteur de ses actes, il légitime ses choix, il est la matière première de ses pensées. Elle aime fort, avec bonheur et sans répit. Elle aime sa vie, son boulot, ses enfants… »

Après Je sais pas, Barbara Abel poursuit son exploration des liens familiaux et de la psychologie des enfants. L’épilogue qu’elle va nous proposer va vous laisser pantois. En nous prouvant que «rien n’est plus proche de l’amour que la haine», elle réussit une nouvelle fois un roman fort et prenant que vous n’aurez pas envie de lâcher avant le dernier coup de théâtre!

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