
La plus jolie fin du monde: le nouveau roman de Solène Bakowski, nouveauté 2025
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l’avis des lecteurs
C'est une histoire bouleversante qui vous attend, la vie et la mort s’entrelacent avec une rare poésie. Gaëlle, jeune femme écorchée et vulnérable, trouve en sa grand-mère Yan, une figure solide sur qui elle a toujours pu s'appuyer émotionnellement. Lorsque cette dernière est victime d’un AVC dans sa maison isolée en Bretagne, Gaëlle accourt, poussée par un mélange d’amour et de désespoir. Yan, entre lucidité et confusion, évoque un mystérieux signe attendu depuis plus de 55 ans. Troublée, Gaëlle décide de percer ce secret avant que sa grand-mère ne s’éteigne.
J'ai été très touchée par les moments de confusion de Yan, entre souvenirs lointains et présences invisibles, suivre Gaëlle dans ses efforts pour la comprendre était bouleversant. Gaëlle est déterminée et prête à tout pour résoudre ce puzzle intime et retenir sa grand-mère dans le monde des vivants.
Le roman explore des thèmes universels tels que la transmission, l’héritage émotionnel et le lien intergénérationnel. La relation entre Yan et Gaëlle, à la fois tendre et complexe, est le cœur vibrant de cette intrigue. L'autrice aborde la fin de vie avec une délicatesse remarquable, mêlant réalisme et humour pour éviter tout pathos excessif. Sa plume imagée et sensible transforme les derniers instants de Yan en une ode à l’amour et à la mémoire. La structure du récit, construite comme voyage introspectif, maintient le suspense jusqu’à une révélation finale empreinte d’émotion. À travers les souvenirs fragmentés de Yan, le passé éclaire le présent et façonne l’avenir de Gaëlle, lui permettant de se réconcilier avec elle-même.
La plus jolie fin du monde n’est pas seulement un roman sur la mort. C’est une célébration de la vie, des liens qui nous façonnent et des traces laissées par ceux que nous aimons. Une réflexion profonde sur la façon dont les relations humaines nous façonnent et comment la mémoire de ceux que nous aimons perdure au-delà de leur disparition. Bonne lecture.
Yan a pratiquement élevé Gaëlle, sa petite fille. Elle vit toujours en Bretagne, seule, dans une petite bâtisse, loin de ses deux filles encore vivantes. Mais cette année, cette mamie attentionnée n’a pas souhaité l’anniversaire de « sa puce ». Alors Gaëlle s’inquiète et devant le silence, elle finit par appeler la voisine la plus proche. Elle apprend que sa grand-mère a été victime d’un AVC et qu’elle est hospitalisée. Elle abandonne son travail, pour lequel elle n’avait aucune appétence, et file sur les terres bretonnes.
C’est un besoin viscéral d’être auprès de celle qui a toujours été là pour elle. À elle de prendre le relais, de soutenir, écouter, aider, organiser … La situation est compliquée, la malade a un côté paralysé, des problèmes de déglutition et parfois la mémoire qui part à vau l’eau… Ses deux filles ne se parlent pas, suite à un contentieux. Gaëlle est là au milieu, prise en sandwich. Elle est de la génération suivante et les frangines ne se gênent pas pour lui faire comprendre qu’elle n’a rien à dire, que ce sont elles qui décideront de ce qui convient le mieux pour leur mère. Les relations sont tendues et rien n’est simple.
D’autant plus que parfois, Yan « déparle », elle semble perdue dans des souvenirs lointains et elle parle de Jane ou James ainsi que d’un signe qu’elle a attendu pendant plus de cinquante-cinq ans et qu’elle aurait enfin reçu… Gaëlle écoute, note, regarde dans la vieille demeure, sans trop fouiller, si quelque chose fait « tilt ». Elle se renseigne dans le village, auprès des connaissances et réalise assez vite qu’un fait ancien a divisé les habitants et qu’elle ignore totalement un grand pan du passé de Yan.
Ça tombe bien, elle a du temps et ça lui donnera l’occasion d’échanger en profondeur avec sa mamie chérie et qui sait, peut-être de l’amener vers la guérison ? Elle se lance alors dans une espèce d’enquête, portée par quelques conversations avec son aïeule. Ce n’est pas évident car elle se questionne sur ce qu’elle lui dit. Où se situe la vérité, la part d’interprétation car les pensées sont lointaines et quelquefois confuses ? Elle essaie d’avancer malgré tout entre ce qu’elle ressent, ce qu’elle cerne, ce qu’elle imagine. Et on la suit sur ce chemin …
Ce roman aborde des sujets touchant à l’intime, il est d’une infinie délicatesse, la pudeur est présente, offrant une approche fine des relations humaines, des non-dits, des secrets, de la fin de vie. Le texte se partage entre passé et présent au gré des recherches de la jeune femme et des retours en arrière dans la tête de Yan. Notre perception des événements, des protagonistes s’affine. On met en place quelques pièces du puzzle puis elles bougent, reviennent, d’autres arrivent et bouleversent nos certitudes.
L’écriture de Solène Bakowski est douce, elle aime ses personnages, elle en prend soin, elle les accompagne dans leur quotidien. J’ai trouvé qu’il y avait des réflexions très justes sur l’émancipation de la femme autrefois, sur la vieillesse, sur le choix de continuer les soins ou pas. Ce sont forcément des thèmes qui nous interpellent. Quel que soit notre âge, on se sent concerné ou on le sera et à ce moment-là, quelles options se proposeront à nous ?
Un livre sur la famille, la transmission, une belle découverte !
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