
Moi, ce n'est pas de pain dont j'ai envie
Résumé éditeur
Moi, ce n’est pas de pain dont j’ai envie,
seulement d’une mort ordinaire, une mort sans lambeaux de chair,
une mort plus attrayante que celle qu’on nous sert au quotidien
dans les salles de rédactions et les cuisines de l’information,
une mort insolite, confidentielle,
et qui n’aurait pas déjà été utilisée par cinquante mille autres avant moi"
Ce recueil rassemble cinq poèmes écrits par Hamed Achour et Haydar El-Ghazali, jeunes poètes et Nisrine Suleimane, jeune poétesse, vivant aujourd’hui à Gaza :
une supplique pour emporter cette nuit qui pèse sur nos poitrines,
une question « comment tu vas ? Je vais en ruines »
une voix de gardien dans un cimetière à Gaza
une envie de mourir dans un lit, pour rien, ni pour une cause, ni pour quelqu’un
une pensée de goutte d’eau.
Ce qui relie ces poèmes, c’est la présence entremêlée de la vie et la mort. La mort est dans la vie, la vie est pleine de mort. Impossible de savoir si la voix émane d’un.e vivant.e ou d’un.e défunt.e. Les mondes sont inversés, les ruines et les corps sont omniprésents, et c’est la poésie de trois jeunes poètes.se qui les charrie vers nous.
La peinture de Thomas Azuelos témoigne de corps empilés, entrelacés, perdus dans une masse rendue informe, dont rien ne dit si elle est inerte ou vive.
Dans cette peinture abstraite de l’humanité, la même page peut nous apparaître terrible et évoquer un charnier. D’autres fois, elle nous semble douce et l’on devine des visages humanisés.
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